Un tableau de visualisation, un outil indispensable [Épisode 74]

 

La visualisation comme outil

 

À plusieurs reprises, dans le podcast ou les formations, on parle de notre utilisation des tableaux de visualisation. On a décidé de partager la pratique de Claudine pour la création de ses tableaux de visualisation.

 

C’est connu, les stratégies, les outils, les systèmes, on en mange. On aime tout ce qui nous aide à passer efficacement du point A au point B. Mais encore faut-il qu’il existe, le fameux “point B”!

 

Quand on entame un projet, on a souvent une vision claire (des objectifs, des indicateurs, des résultats visés). Mais ça n’est pas toujours le cas (surtout dans les projets plus “personnels” ou dans notre carrière (ou même notre vie). Sans une vision de ce à quoi un demain idéal pourrait ressembler, on peut tomber facilement dans l’errance. Pour trouver l’alignement et donner un sens à nos gestes du quotidien, on veut pouvoir les rattacher à nos valeurs, à une destination (même vague ou imprécise), nos grands objectifs de vie (ou au moins à comment on veut se sentir).

 

Claudine a décortiqué les étapes de confection de ses tableaux de visualisation.

 

Les étapes d’un tableau de visualisation

 

Il faut dire que le processus de création du tableau de visualisation se déroule à quelques moments, sur toute l’année.

 

  • Pochette remplie de coupures de revues : mots et images

D’abord, l’outil de base : une pochette, une enveloppe, une boite, n’importe quel réceptacle qui permettra d’entreposer les images et les mots accumulés durant l’année.

 

  • Revues

Le truc de Claudine : acheter des revues usagées à la bibliothèque (à 0,10$ ou 0,25$ la revue!!). Sinon, fouiller dans les vieilles revues de la maison ou acheter (en dernier recours!). On veut des images déjà imprimées, de tous les thèmes qui nous intéressent (voyages, santé, famille, loisirs, argent, projets, etc.).

 

  • Conservation

Les extras (images, mots ou revues non utilisées) seront conservés d’année en année dans la pochette/enveloppe/boite.

 

  • Sélection principale

Vers l’automne ou dans le Temps des Fêtes : c’est le moment de lire, de découper, et de s’inspirer dans les nouvelles revues et les extras conservés.

 

  • Du temps…

Comme on s’en doute, c’est un processus qui s’étale sur plusieurs jours (ou même semaines) pour laisser décanter ces inspirations. C’est également pendant le même temps qu’on fait sa rétrospective.

 

  • Rétrospective

Processus d’écriture (dans un journal) qui implique l’année en revue (les +/les -, comment je veux me sentir, comment je ne veux PLUS me sentir, les leçons de l’année, etc.) Par ailleurs, un des processus qu’on adore est celui de Danielle Laporte avec son Desire Map.

 

  • Intégration

Avec ces mots, constats, émotions en tête, on repart à la recherche d’images qui interpellent (le moi de maintenant!), qui surprennent, qui inspirent, qui nous “parlent”.

 

  • Archives

Une fois les nouvelles images/mots trouvés, on refait une tournée dans les “extras” archivés (il y reste toujours quelques perles!).

 

On continue…

 

  • Cartes sur table

C’est à ce moment qu’on s’installe sur le bureau/la table et qu’on étale tout ce qui a été retenu et/ou qui est en lien avec les projets, les valeurs, les émotions retenues.

 

  • Thèmes

On regroupe maintenant les mots et les images selon les sphères qu’ils touchent : Travail/Impact, Argent/Valeur, Grands projets actuels, Couple, Parentalité, Famille/Amis, Voyages/Escapades, Créativité, Spiritualité,… Cette liste n’est ni exhaustive ni obligatoire, tes thèmes sont ceux que tu choisis. C’est TON tableau.

 

  • Support

C’est à ce moment qu’on part dans le magasin de matériel d’artistes ou le magasin à rabais de son choix pour acheter un carton de la couleur qui nous allume (et des autocollants thématiques). Et un bâton de colle, parce que celui qu’on retrouve est toujours séché…

 

  • Bricolage

On organise, on déplace, on replace. On visualise l’œuvre finale. Elle peut être ajourée, pleine d’espace. Aussi, le carton peut être complètement couvert tellement il y a d’images et de mots. Bref, tout est possible! Une fois qu’on sent qu’on a trouvé la répartition qui nous inspire, allez hop, c’est l’heure de coller!

 

  • Près des yeux…

Pour Claudine, c’est important de voir le tableau de visualisation. Sans l’avoir sous les yeux constamment, le fait de pouvoir y jeter un œil furtif permet de garder la vision en tête.

 

Abandonner/décrocher

 

Le but d’un tableau de visualisation, ça n’est pas d’être un plan d’action. En effet, il ne fait pas partie du quotidien, on ne travaille pas “dessus” ou “dedans”. En d’autres termes, il inspire, il est la représentation matérielle de désirs, de visions, de valeurs, d’émotions désirées, de rêves. Construire son tableau, c’est appuyer le doigt à la surface de l’eau. Autrement dit, on n’a pas à créer des vagues constamment, en restant sur le bord de l’étang. On traverse la surface une fois et on laisse les ondes se propager, jusqu’au bout, et revenir amplifiées.

 

Il est fort à parier que tu as toi-même quelques histoires de manifestations et de synchronicités. Voici quelques-unes de ces histoires liées aux tableaux de visualisation. D’ailleurs, la première, sur le tableau de visualisation créé par Claudine durant le Temps des Fêtes, quelques semaines avant qu’elle et son conjoint commencent à se fréquenter. En plein centre, une image d’un boisé en pente très paisible. Ce même paysage a été parcouru lors de leur première sortie en motoneige 1-2 mois plus tard, dans une érablière de la région de Stoke. Quand on dit : i-d-e-n-t-i-q-u-e!. 15 ans plus tard, c’est un paysage quasi-identique qu’ils doivent traverser pour se rendre au terrain de leur chalet. Alors, quand ils sont arrivés sur place pour la première visite, ils ont eu un petit instant de surprise (et la conviction que cette place était pour EUX!). 😇

 

Une autre histoire?

 

Le plus récent épisode de Claudine : la mention “Goûter Paris” avec une image d’un resto chic, ajouté à son tableau 2022 “parce qu’il restait de la place dans un coin”… Moins de 2 mois plus tard, son conjoint arrivait un soir avec l’annonce qu’il était délégué à Paris pour des rencontres quelques semaines plus tard. Donc, il fallait trouver un moyen pour que toute la famille puisse y être (congé d’école pour fiston avec devoirs liés aux visites prévues, rencontres/délégation pour Claudine,…).  Tout s’est placé comme un charme. 3 mois après avoir collé les mots “Goûter Paris” sur son carton, toute la famille embarquait pour une escapade chez nos cousins, à peu de frais puisque plusieurs aspects du séjour étaient liés au travail!

 

Explorer pour mieux manifester

 

Si ça te dit d’explorer les possibilités de manifester tes visions et tes désirs à travers un tableau de visualisation, inspire-toi de ces histoires et adapte les étapes proposées pour qu’elles te conviennent. Et un dernier truc : ne retarde pas trop, tu auras déjà hâte de créer le suivant dès que le prochain sera au mur! 😉

 

Tiens-nous au courant de ce que tu feras apparaître dans ta vie grâce à cette nouvelle pratique! 🥰

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Marylène RoyUn tableau de visualisation, un outil indispensable [Épisode 74]

Une tâche, 2 impacts pour prendre soin de toi de demain [Épisode 73]

 

As-tu déjà pensé à comment tu peux aider ton TOI de demain?

 

Dans ce podcast, on te propose une façon différente de voir l’exécution de ton travail. Et ça part de l’empathie, la capacité de s’identifier à l’autre dans ce qu’il ressent. Mais pas celle pour les autres (bien qu’on l’utilise souvent en design thinking), l’empathie pour “toi de demain” ou “toi du futur”.

 

Euh? Quoi? Reste avec nous!

 

Ce qu’on te suggère, c’est d’analyser une tâche/responsabilité en visant que celle-ci n’ait pas seulement l’impact direct prévu (ex. produire le document de présentation pour ton prochain conseil d’administration). C’est aussi le fait d’y ajouter au moins un autre impact, un autre bénéfice à cette tâche. Dans notre exemple, ce sera le fait de penser ton document, au départ, en tant que futur “modèle” pour tes autres présentations. Et non pas seulement pour servir son présent dessein. Tant qu’à investir 2-3h pour la création d’un document, le fait de prendre soin de “toi de demain” c’est de prévoir déjà une copie “Modèle”. Tu y gardes les titres, les cadres d’images et de photos, où tu ajoutes déjà un sujet que tu sais devoir présenter au prochain CA. Donc, cela te permet d’utiliser ton présent focus pour créer un autre impact, mais pour plus tard.

 

Le mot d’ordre: Réutiliser

 

La création de modèles est devenue, chez Que Des Solutions, un automatisme. Tout est pensé en fonction d’être réutilisé. On a même poussé le concept plus loin, en créant le modèle et en créant déjà le prochain document. (Ex. ordre du jour, rapport annuel, récapitulatif pour l’équipe). Résultat : à mesure que les événements arrivent (présence médiatique, rencontre de laquelle on prend des photos, suivi d’un nouveau mandat), on l’ajoute au document (quelques mots, une photo). De cette façon, le “nous de demain” a déjà plusieurs éléments en main au moment de produire le document.

 

Dans la confection d’un rapport annuel, cette habitude de dupliquer l’impact des tâches permet de développer le réflexe de regrouper l’information à mesure. De la colliger dans un document (ou une table Airtable). Mais surtout, d’éviter d’attendre à la dernière minute et ameuter les collègues pour produire un document à temps pendant une semaine!

 

La même chose s’applique aux réunions. Les plus formelles possèdent habituellement un ordre du jour, mais même les réunions plus informelles entre collègues mériteraient d’en avoir un. Encore mieux, en utilisant des outils comme Beenote ou Asana, on peut avoir accès à nos modèles d’ordre du jour. En effet, on produit des comptes-rendus de façon instinctive, seulement en prenant des notes dans des réunions ou des sous-tâches.

 

Quoi faire?

 

La prochaine fois que tu entames un suivi de fournisseur, un nouveau projet ou une portion de tâches/responsabilités (surtout si elles sont récurrentes), on te suggère de te poser la question suivante:

 

Comment puis-je faire une fois cette tâche et en récolter plusieurs fruits?

 

C’est une invitation à sortir de la pensée très linéaire d’échanger de l’argent contre du temps à faire des tâches. Cette pensée “employée”, très liée à l’aire industrielle, ne te fait pas toucher à ton plein potentiel. Ne pas voir la tâche comme des minutes à passer, mais comme une occasion d’utiliser ton temps et tes efforts comme un levier, pour plus tard, te permet d’optimiser les minutes que tu passes. Et c’est une façon d’exprimer toute ton expertise!

 

Voici quelques questions pour te permettre d’entamer la réflexion sur les tâches/responsabilités dont tu pourrais déjà dupliquer l’impact! :

Réflexion pour dupliquer l’impact de ton travail

 

 

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Marylène RoyUne tâche, 2 impacts pour prendre soin de toi de demain [Épisode 73]

Fais pas juste lâcher prise… Abandonne! [Épisode 72]

 

Lâcher prise ou abandonner?

 

Si tu lis ces mots, tu te dis peut-être (comme nous la première fois) : “Oh non non, moi, abandonner : jamais!” La première fois que le concept nous a été présenté, c’est un formateur qui tenait un bâton entre les deux mains et qui disait : “Oui oui, vous lâchez prise (mais il lâchait une main, puis l’autre, sans jamais lâcher le bâton). Moi, je vous suggère d’abandonner!” (et il laissa alors tomber le bâton par terre). Tu visualises le moment (avec le bruit)? Ouep. 😲😲😲

 

Le mot qu’on ne veut pas laisser aller

 

Le mot fait encore plus réagir ceux qui ont eu à guérir une blessure d’abandon. Si c’est ton cas, on t’envoie plein d’amour. Et on te suggère de rester ouvert.e à explorer le concept. Parce que le mot “abandonner”, il crée une résistance et c’est normal. ❤️

 

Note : Abandonner ici n’est pas utilisé dans le sens de capituler, sortir le drapeau blanc, faire le mort, s’en foutre et s’installer devant une série Netflix. Abandonner, ici, c’est laisser tomber les illusions. Comme par exemple, celle que tu es seul.e, que tout doit passer par toi, celle du contrôle, que t’inquiéter de quelque chose ou de quelqu’un aide sa cause… et bien d’autres.

 

Quand on formule un intention claire + qu’on la lance dans l’Univers = l’Univers conspire à t’apporter ce que tu demandes

 

Ce n’est pas magique. Tu le sais, tu l’as déjà vu/vécu. Prends quelques secondes pour te souvenir d’un moment où tu as reçu exactement ce dont tu avais besoin dès que cette demande est devenue claire. Ça avait l’air d’arriver par magie. Mais non.

 

C’est quand tu :

 

  1. Abandonnes l’illusion du contrôle,
  2. Que tu formules en toi une intention claire,
  3. Que tu l’assumes pleinement,
  4. Et que tu la déclares (à l’écrit ou à l’oral, mais en-dehors de ta tête) que TU DÉCLENCHES LA MAGIE.

 

Le bout d’abandonner est hyper important. Sinon, tu te donnes des objectifs, tu fais des plans, tu calcules. Et surtout, tu te convaincs que tu n’as pas assez d’argent, de temps ou de contacts pour arriver à ce que tu désires.

 

On réfère à ce concept en le nommant “manifestation”. Si celui-ci t’est étranger, mais qu’il t’intéresse, une super auteure pour aborder ces concepts est Gabrielle (Gabby) Bernstein.

 

La résistance

 

On citait la résistance, plus haut. Celle que tu as sûrement ressentie à la lecture du mot “Abandonner”. Steven Pressfield en parle dans son livre “The War of Art” (à lire absolument!). L’auteur analyse la résistance. Celle qui apparaît automatiquement dès qu’on vise à passer à un état “supérieur”, à la prochaine étape. Que ce soit dans l’écriture d’un livre (le propos de départ de Pressfield), dans un projet de perte de poids, dans la planification d’un voyage, dans la création d’une entreprise, dans un projet de retour aux études, toute volonté de passer au “niveau supérieur” créera de la résistance. C’est un fait. Donc, il ne faut pas s’en étonner ou se culpabiliser d’y faire face. La résistance est à l’acte de se transformer ce que l’ombre est à la lumière. Dès que l’un apparaît, l’autre est créé.

 

Abandonner c’est sortir de sa zone de confort, c’est viser le niveau supérieur. Abandonner, donc, créera de la résistance en toi.

 

Alors on est pris avec la résistance et il faut se battre, forcer et ramer à sens contraire?? Non non, pas du tout. Il existe plein de trucs pour plonger dans la résistance, la contourner ou lui retirer son pouvoir sur nous. On en préfère un plus que les autres.

 

Notre truc préféré pour aider à abandonner

 

C’est LE truc (qui nous vient de Mel Robbins, on l’adore!) 👍

5… 4… 3… 2… 1… action.
Voilà (pour vrai).
Quand tu penses à faire le geste, l’action, la prochaine étape de ton projet, avant même que la résistance (le doute, la petite voix plate) ait le temps de se manifester, tu démarres ton décompte (dans ta tête ou tout haut)
5…
4…
3…
2…
1…
Go (ou action, allez-hop, bref choisis ton mot).

 

Et tu y vas! Après avoir focussé sur le décompte (qui permet à ton cerveau de se concentrer sur une tâche précise et qui met en sourdine la résistance), tu te lèves et tu vas faire la tâche/action qui te permet d’avancer ton projet.

 

C’est presque trop simple. Et ça marche!

 

Abandonner c’est aussi abandonner des idées, des concepts, une histoire de ton passé qui ne te convient plus, une carrière qui ne te convient plus. On t’invite à abandonner avec la foi que la Vie prendra soin de toi. Et à te laisser porter par cette citation découverte par Claudine il y a quelques années: “Debout au bord de l’abîme, prêt à se jeter dans le vide, on a la foi si on a la certitude que l’une des deux choses suivantes se produira : on trouvera une branche à laquelle s’accrocher ou on apprendra à voler”.

 

P.S. On ne retrouve pas l’auteur de cette magnifique citation, alors si tu le sais, n’hésites pas à nous le dire!

 

👉 Tu veux apprendre un autre truc à essayer pour t’aider avec la résistance? On en parlait justement dans Un principe simple de judo pour te faciliter la vie [Épisode 55]

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Marylène RoyFais pas juste lâcher prise… Abandonne! [Épisode 72]

Les deux erreurs à NE PAS faire en fin d’année? [Épisode 71]

 

Lors d’une fin d’année, c’est toujours le moment pour faire une petite réflexion.

 

Maintenant qu’on y arrive tranquillement, on a décidé de te partager deux erreurs à NE PAS faire. Et on a un petit cadeau sous la forme de trois cartes oracles qu’on a pigées pour ton année 2023. Tsé, la magie, on aime cela! ✨🧚🏻

 

Première erreur de fin d’année

 

La fin d’année au 31 décembre est un concept. Sans plus. Rien dans l’Univers ne marque officiellement ce passage. C’est le pape Grégoire XIII qui l’a fait adopter à la fin des années 1500. Cette division de l’année sur 12 mois, de janvier à décembre est un concept qui nous permet de mesurer le temps de la même façon à travers les nations. Alors si la fin d’année te donne de l’anxiété, si tu mesures ta valeur à ce que tu as accompli avant le 31 décembre : décroche. C’est du vent, c’est un concept.

 

D’ailleurs, on t’invite même à faire ce que Claudine a fait avec Que Des Solutions au moment de créer l’entreprise. Choisir une autre date que le 1er janvier comme début d’année financière (dans notre cas c’est le 1er décembre). Les entreprises (au Québec) peuvent choisir leur date de fin d’année financière (à leur création ou à tout moment de son existence en déposant des statuts de modification). Comme le dit l’auteure Theresa Anne Fowler, “La plupart des règles sont des vieilles habitudes que les gens ont peur de changer”. Rappelle-toi aussi que la fin n’est jamais vraiment la fin (d’une année, d’un projet, d’une vie…).😉

 

La seconde erreur de fin d’année

 

Oublie les résolutions! Fais comme le suggérait récemment Gabby Bernstein et sors les résolutions de ton vocabulaire. Pour une bonne raison : elles émanent du mot “résoudre” qui sous-entend qu’il y a un problème dont on cherche la solution. L’énergie qui s’attache à la résolution en est une de manque, de longueur de retard. Elle suggère de plutôt choisir une intention. Déclarer une intention pour l’année qui vient ou l’étape qui vient fait appel à la magie en nous. Un coup de baguette et hop : que 2023 soit mon année de X et de Y et je veux me sentir Z.

 

La fin d’année ou de projet est un moment idéal pour revenir sur ce qu’on a accompli, sur nos objectifs, sur les émotions qui nous habitent en repassant cette étape. Ça peut se faire en quelques minutes, dans un journal. Une page pour le retour sur les grandes étapes, une page pour les wow, une pour les ouache. Et enfin, autant de pages que tu veux pour comment t’as envie de te sentir pour l’étape qui vient. 💕

 

De notre côté, comme on dit toujours à nos client.e.s de focusser, de simplifier, de ne pas manger tout l’éléphant d’un coup, on a décidé de produire le podcast aux 2 semaines à partir de cette mi-décembre 2022. On déclare l’intention formelle de “walk notre talk” et de faire de la place dans notre horaire en faisant passer le podcast/articles de blogue aux deux semaines.

 

Un petit plus

 

On adore les cartes (d’abondance, des anges, de la lune, des archétypes d’animaux) toutes les cartes de type oracle qui nous permettent d’aller chercher des réponses dans l’intangible. Claudine a donc décidé d’en piger trois pour l’année qui vient (prends le message des trois ou de celle qui te parle le plus). Surtout, passe écouter le podcast. Tu vas entendre la “cenne” tomber du paquet de cartes à 10:56, un sou de 1952, l’année de naissance de Line, la maman de Claudine. Tu parles d’un beau signe qu’elle était là avec nous!! wouah!!.🥳

 

Voilà ton message pour 2023

 

Le corbeau blanc | Fais confiance à la magie

Rien dans l’Univers n’est dû au hasard. Les coïncidences ont une signification. Le corbeau blanc t’invite à porter attention aux synchronicités. Le corbeau blanc te guide, il est un messager de l’Univers. L’Univers conspire en ta faveur. Fais confiance à la magie qui est partout!

 

L’antilope | La vie s’accélère

 

Ton évolution personnelle et ta co-création puissante accélèrent. Déclare tes intentions et prends action pour rendre tes rêves, une réalité. Si tu as fait des plans pour ta carrière ou tes finances, c’est le moment de monter tout ça d’un cran. Si tu te questionnes sur une relation, fais le premier pas. La vitesse de l’antilope va rendre tes projets bien intéressants!

 

L’éléphant | Apprends du passé

 

Même si tu souhaites pouvoir laisser le passé derrière toi, l’éléphant te rappelle que la mémoire est importante. Ce qui s’est passé avant te permet de comprendre ce qui se passe aujourd’hui. Tu portes en toi la force et la dignité. L’éléphant t’invite à reconnaître le passé pour les leçons qu’il t’apporte. Toutes les histoires que tu portes peuvent être racontées de plusieurs façons, choisis la tienne et tu peux choisir de raconter la tienne d’une manière qui te donne force et sagesse.

 

Alors pour 2023, sois témoin de la magie. Ouvre-toi aux synchronicités. Accepte que tes intentions génèrent des actions qui accélèrent la cadence de tes réalisations. Honore ton passé et tes erreurs, elles sont les leçons qui te permettent de raconter ton histoire à ta façon.😇

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Marylène RoyLes deux erreurs à NE PAS faire en fin d’année? [Épisode 71]

Prends-tu soin de toi comme d’un bébé chat? [Épisode 70]

 

Est-ce que tu prends soin de toi comme tu prends soin des autres? Comme tu le ferais pour un bébé chat?

 

La famille de Claudine a un nouveau membre : un chaton, Louis. 😻 Et cette belle aventure qui commence lui a fait quelques rappels de grands principes de la vie. Les ingrédients de base pour prendre soin d’un chaton, c’est aussi ce qu’on doit faire pour soi.

 

Pour t’aider dans tout cela, on te propose un outil gratuit à télécharger: Un cahier de réflexion pour t’inspirer à prendre soin de toi comme d’un bébé chat! 4 thèmes à explorer pour prendre soin de toi comme tu le ferais d’un chaton!

 

Combler les besoins de base

 

Bébé chat : Les 72h premières heures sont cruciales avec un chaton : présenter la litière, le bol d’eau et la nourriture. Tout cela, après avoir “cat-proofé” la maison pour finalement s’assurer qu’il fait ses besoins (et au bon endroit).

Toi : On a naviguer le virtuel/hybride récemment avec une suite sans fin de teams/zoom/meet sans aller aux toilettes, sans boire, en sautant même des repas… c’est NON!

Ce qu’il faut prévoir :

  1. 5 minutes entre les rencontres.
  2. Eau fraîche accessible (pichet, grand verre).
  3. S’arrêter pour manger une collation nourrissante et pour dîner.
  4. Rencontres de 20-25 ou 50 minutes (au lieu de 30 ou 60).
  5. Repas (ne pas avoir à se poser la question : soit manger la même chose ou avoir un lunch prêt).
  6. Idéalement : bouger, s’aérer le cerveau, marcher.

 

La clé ici : Réhausser nos standards de soins pour nous-mêmes comme si c’était un bébé chat!

 

Fournir un environnement sécuritaire

 

Bébé chat : “Cat-proofer” chez Claudine a voulu dire retirer les élastiques, les emballages jetables, les flocons métalliques de décoration de Noël et même tourner un divan sur le côté dans la journée.

Toi : Dans ton entourage, est-ce que tu côtoies des gens stressés? Tu vis des micro-agressions, du harcèlement? Y a-t-il des moments où tu ne te sens pas en sécurité? Pouvoir dire ta vérité, tes sentiments et établir des limites, c’est le reflet d’un environnement sain. RIEN ne justifie qu’on endure de ne pas se sentir en sécurité (ni une paie, ni une stabilité, ni une illusion de certitude, ni une relation qui dure depuis longtemps…).

 

Commencer petit

 

Bébé chat : L’idéal c’est de l’accueillir dans une petite pièce fermée, dans un environnement réduit pour qu’il s’adapte, étende par la suite sa zone de confort et développe confiance.

Toi : Prends-tu des trop gros projets, des trop grosses bouchées, joues-tu à “tant qu’à” en te mettant plus de pression que nécessaire? Le “planning fallacy” (ou le sophisme de la planification), c’est la démonstration scientifique que l’on sous-estime le temps que prendra une tâche. L’humain a tendance à ne pas tenir compte des preuves historiques dans sa planification. Par exemple, “ça me prend toujours une journée complète pour fermer le mois dans la comptabilité, mais je pourrai sûrement le faire en 2h…”)…😵‍💫 N’essaie pas de manger un éléphant en une bouchée (ou seul.e!).

Tu veux un truc Que Des Solutions? Si tu te poses la question “Ce projet est-il trop gros/ambitieux pour l’instant?”, c’est déjà une indication qu’il l’est sûrement! Pourquoi ne pas le morceler (ce qui te permettra de déjouer ton cerveau dans son sophisme de la planification!). Ensuite, de mettre seulement la première partie dans ton assiette et le reste dans ton agenda?

 

Y mettre BEN de l’amour!

 

Bébé chat : Dès qu’il se manifeste, on doit être là, le flatter, lui parler et s’asseoir avec lui… lui confirmer qu’on est sa nouvelle famille..

Toi : Mets-y de l’amour! BEN de l’amour! Sois la personne qui s’assure que les liens se créent, reviens à l’humain devant toi. Dans toutes nos journées, dans tous nos projets : le secret c’est d’y ajouter de l’amour.💗 Quand il y a du ouache : ajouter de l’amour. 💗💗 Quand ça va bien : ajouter de l’amour. 💗💗

Alors, on peut choisir de devenir le canal par lequel passe l’Amour. 💑 Toute la lumière et l’énergie passent ainsi par nous pour rayonner vers l’autre et dans le monde.

 

N’oublie pas, tu peux télécharger l’outil gratuit: Un cahier de réflexion pour t’inspirer à prendre soin de toi comme d’un bébé chat! 4 thèmes à explorer pour prendre soin de toi comme tu le ferais d’un chaton!

S’occuper de soi pour mieux aider les autres ça te le dit? Passe écouter Fais preuve d’autant de compréhension pour toi que pour les autres [Épisode 52]

 

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Marylène RoyPrends-tu soin de toi comme d’un bébé chat? [Épisode 70]

L’ingrédient du succès : la communication | Constat #6 [Épisode 69]

 

La base et l’essentiel en même temps, c’est de communiquer!

 

Le succès d’un projet est directement lié à ses communications. Surtout aux communications internes. Créer une équipe où la communication est authentique, c’est le terreau dans lequel on cultivera la confiance, la vulnérabilité, l’ouverture.

Après le retour en présentiel du Festival des harmonies, on a fait un retour sur les grandes leçons apprises dans ce premier événement « en vrai » depuis notre arrivée à la direction et la coordination de l’événement en 2019. Comme on sait que tout arrive toujours pour une raison dans la vie, on présente ces leçons dans une série de 6 épisodes.

 

Impliquer

 

Et si, au-delà de l’équipe, on arrive à intégrer les gens de l’extérieur, à leur faire une véritable place, à les inclure et les écouter, on a tous les ingrédients pour créer “une armée d’ambassadeurs”, comme le suggère Joan Garry (https://www.joangarry.com/podcast/ep-81-how-to-grow-a-movement/). Pour tout OBNL ou organisme de charité, rassembler une armée de convaincus capables de véhiculer la mission, c’est s’assurer de faire retentir son message bien au-delà de son réseau.

 

Deux éléments sont ici indispensables :

 

  • Bien communiquer l’information aux ambassadeurs potentiels (qu’ils y aient accès, qu’elle soit digeste, qu’elle soit claire).
  • Permettre aux ambassadeurs de véhiculer le message. Ne pas tenter de contrôler celui-ci, laisser les gens s’approprier leur expérience de l’événement/de la cause.

 

Rayonner

 

Dans le cas de présence médiatique (journaliste/photographe/caméra), il est primordial de :

  • Personnaliser le contact lorsque c’est possible.
  • Avoir un membre de l’équipe prêt à se déplacer avec eux.
  • Posséder à l’avance des idées de reportage ou d’entrevues (en analysant l’horaire de l’événement, en pensant à l’avance à des angles intéressants pour la captation d’images).

 

Alors que plusieurs gestionnaires (ou membres du conseil de ces organisations) choisissent de se tenir devant la caméra lorsqu’arrivent les médias, le fait de mettre en lumière des bénévoles, des participants, des visiteurs permet d’amplifier le message et le ressenti. En plus du rayonnement lié à la couverture médiatique, l’expérience devient enrichissante pour tous. Donc, l’impact est bénéfique pour :

 

  • L’événement/projet, qui rayonne de façon différente en fonction des médias
  • Le média, qui couvre un angle particulier de l’événement
  • Les participants mis en lumière, qui rayonnent par la suite dans leur réseau à travers la visibilité associée à l’événement/projet.

 

Écouter deux fois plus qu’on parle

 

En matière de service-client, l’écoute active et empathique s’est avérée une pratique payante! Tant en service interne (équipe) qu’en service externe (clients). Laisser le client insatisfait exprimer son idée de façon complète, poser des questions, clarifier les termes utilisés pour être certain de bien comprendre. Tout ça avant de tenter de s’expliquer ou de s’excuser.

 

Par ailleurs, dès qu’on constate que des termes ou expressions utilisés portent à confusion, la règle de base est de corriger les mots. Ou encore de simplifier l’explication afin que la communication soit la plus efficace possible et que la client/participant comprenne facilement l’information communiquée. L’information se doit d’être claire, épurée, simple pour permettre une recherche facile.

 

Afin d’obtenir de l’information cruciale auprès de la clientèle, faire des sondages permet de créer ces occasions d’écoute et de recueillir des commentaires pertinents permettant l’amélioration. Ceux-ci se doivent d’être simples, rapides et rapprochés de l’expérience qu’ils ont vécue.

 

Rassembler

 

La communication à l’intérieur des équipes durant un événement, en rencontre de régie en début ou fin de journée, permet des échanges enrichissants de façon formelle ou informelle. L’amélioration continue fait des bonds de géant si on se permet de créer ce genre de rencontres des acteurs principaux d’un événement.

 

Dupliquer

 

Afin de s’assurer que l’information importante circule, multiplier les canaux permet de rejoindre les diverses clientèles visées. Notre information principale (horaire, liens d’achats de billets, informations d’accueil de participants) se doit de vivre sous plusieurs formes (site web, courriels de confirmation, vidéos, posts et description d’événements sur les médias sociaux). Et tout cela, afin de s’assurer que le client puisse la consommer dans la forme qu’il choisit. La pire chose à faire serait de se dire : « S’ils ont une question, ils nous appelleront! » On a beau donner un service-client exceptionnel une fois le téléphone décroché, obliger un client à nous appeler en plein cœur d’un événement est contre-productif!

 

Communiquer, la communication sous toutes ses formes, est crucial dans tout projet et événement. De l’écoute active et empathique à l’accueil de médias sur place, en passant par les réunions de régie et la création d’une armée d’ambassadeurs. C’est certainement une grande partie du succès de ce Festival 2022 et des moments mémorables vécus à Sherbrooke en cette 93e édition.

 

En apprendre un peu plus!

 

Tu veux connaître les 5 premiers constats? Passe les découvrir dans les autres épisodes!

✨L’amélioration continue, c’est maintenant! | Constat #1 [Épisode 64]

✨On a les défauts de nos qualités (et vice-versa) | Constat # 2 [Épisode 65]

✨Être conciliant, oui, mais jusqu’où? | Constat #3 [Épisode 66]

✨Ce qui est important doit être écrit | Constat # 4 [Épisode 67]

✨Créer l’espace pour que les liens se créent | Constat # 5 [Épisode 68]

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Marylène RoyL’ingrédient du succès : la communication | Constat #6 [Épisode 69]

Créer l’espace pour que les liens se créent | Constat # 5 [Épisode 68]

 

Miser sur l’espace afin que celui-ci devienne un endroit facilitant pour créer des liens!

 

Après le retour en présentiel du Festival des harmonies, on a fait un retour sur les grandes leçons apprises dans ce premier événement « en vrai » depuis notre arrivée à la direction et la coordination de l’événement en 2019. Comme on sait que tout arrive toujours pour une raison dans la vie, on présente ces leçons dans une série de 6 épisodes.

 

On a une grande certitude. Dans toute organisation ou projet, en tant que gestionnaire, on se doit de créer l’espace pour que les liens se créent entre les humains desquels on s’entoure. C’est un espace qui est tout aussi mental qu’il est physique.

 

Un exemple frappant est l’ambiance à créer pour un quartier général (QG) d’événement. C’est un endroit où le stress est présent. C’est là où les décisions se prennent et où on doit livrer la marchandise tout en gérant des crises et des urgences. Plusieurs mots nous viennent en tête quand on pense à notre QG!

 

  • Plaisir
  • Léger
  • Ne pas se prendre au sérieux
  • Intérêt envers l’autre
  • Entraide
  • Rire
  • Repas (prendre le temps de s’arrêter et manger ensemble)
  • Apéro
  • Parler des intérêts, activités, voyages
  • Se connaître au-delà du rôle joué dans l’équipe
  • Vulnérabilité
  • Authenticité

 

Une leçon pas simple

 

Une des leçons que nous avons acquises (à la dure) de nos années de gestion d’événements, c’est ON NE DOIT PAS AVOIR DU TRAVAIL/PRODUCTION à faire une fois l’événement démarré. Et, certainement pas dans le QG. Quelques exceptions existent à cette règle, mais elles sont peu nombreuses… et non pertinentes pour l’instant!

 

Un des moyens utilisés au Festival pour créer cet espace pour que les liens se créent, c’est de fournir des lunchs, des collations et des boissons au personnel, aux fournisseurs et aux bénévoles. Fournir également un espace de repos et de rencontre, pour permettre aux humains impliqués de se déposer dans les moments moins achalandés, permet d’offrir un terreau fertile pour la création de ces liens.

 

Ton opinion compte pour moi

 

Il faut dire, qu’être ouverts à entendre les idées des autres sur l’organisation et sur les processus, pendant le projet ou en post-mortem, contribue à créer cet espace. Donner la chance à quelqu’un d’exprimer son opinion, d’apporter des idées, de remettre en question des façons de faire permet d’enrichir les conversations. Comme gestionnaire, le plus beau leadership qui peut être démontré, c’est de permettre que les problèmes ou les failles perçues soient abordés.

 

De toute évidence, le résultat de cette ouverture, combinée au plaisir vécu ensemble (parce qu’on ne se prend pas au sérieux), c’est de toucher à la vulnérabilité. Plus précisément, c’est seulement par cette porte qu’on accède à la confiance. Accepter de s’ouvrir et d’être vulnérable, c’est aussi accepter de retirer la rigidité de la hiérarchie et les titres. Et d’arriver dans l’écoute, l’ouverture et l’implication. Brené Brown, chercheuse en comportement humain, a établi que pour l’humain, un sentiment de confiance permet de démontrer de la vulnérabilité. Cette vulnérabilité est l’ingrédient nécessaire à la véritable connexion. S’accrocher à son titre, c’est tenir à son armure, qui empêche la connexion. L’humain qui sait qu’il ne sera pas jugé a envie de partager des idées.

 

L’équation Que Des Solutions

 

Activité + Émotion (élément humain) + Liens/Confiance = Événements qui transforment les gens

 

Il faut dire qu’on parle souvent de remettre l’humain au cœur de toute démarche. En effet, c’est un élément très important de notre pratique. En effet, de pouvoir créer un endroit où l’on peut retirer son armure et “être”, dans sa vulnérabilité et son authenticité. Car c’est le plus beau cadeau à se donner, comme gestionnaire, et à offrir à tous les humains qui gravitent autour du projet.

 

Écoute non-sélective

 

Une des activités qui permet également de créer ces liens, c’est la tenue d’un post-mortem avec les équipes bénévoles. Et non seulement l’équipe interne ou le CA. C’est un moment unique pour :

 

  • recevoir de l’information pertinente
  • créer le sentiment d’appartenance
  • accéder à du savoir, des solutions
  • créer l’occasion de renouveler déjà l’engagement pour la prochaine édition

 

Quand on se permet de vivre des moments plus grands que les simples tâches à réaliser, parce qu’on tisse des liens avec une équipe, on se permet d’atteindre la synergie. Et comme Aristote l’avait découvert il y a bien longtemps, le tout devient plus grand que la somme des parties. C’est là que la magie se crée. La magie des liens qui unissent les humains. Et avec cette magie, on peut tout réaliser!

 

En apprendre un peu plus!

 

Tu veux connaître les 4 premiers constats? Passe les découvrir dans les autres épisodes!  L’amélioration continue, c’est maintenant! | Constat #1 [Épisode 64], On a les défauts de nos qualités (et vice-versa) | Constat # 2 [Épisode 65], Être conciliant, oui, mais jusqu’où? | Constat #3 [Épisode 66] ainsi que Ce qui est important doit être écrit | Constat # 4 [Épisode 67].✨✨✨

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Marylène RoyCréer l’espace pour que les liens se créent | Constat # 5 [Épisode 68]

Ce qui est important doit être écrit | Constat # 4 [Épisode 67]

 

Dans la tête c’est bien, par écrit c’est mieux!

 

Après le retour en présentiel du Festival des harmonies, on a fait un retour sur les grandes leçons apprises dans ce premier événement « en vrai » depuis notre arrivée à la direction et la coordination de l’événement en 2019. Comme on sait que tout arrive toujours pour une raison dans la vie, on présente ces leçons dans une série de 6 épisodes.

 

Il faut dire que, dans nos organisations, nombreux sont les documents officiels comme les plans stratégiques, contrats de toutes sortes, politiques de remboursement de billets, consignes aux bénévoles ou procès-verbaux de CA. De façon automatique, on collige ces informations dans des documents sans se poser la vraie question : » Dois-je vraiment consigner ceci par écrit? »

 

Et pourtant, ce qui est important reste souvent dans notre tête! Les grandes échéances de l’année, nos valeurs, certaines de nos tâches les plus importantes et les indications nécessaires pour les réaliser facilement. On omet souvent de mettre par écrit ce qui nous paraît évident. Et c’est une erreur! 🤯

 

On a constaté qu’il devenait nécessaire de prendre conscience de cette tendance, d’optimiser nos façons de faire et d’éviter de :

  • Penser qu’on va s’en souvenir
  • Penser que c’est nous qui s’en occuperons la prochaine fois,
  • Penser que c’est évident
  • Croire qu’on est seul.e à en avoir besoin (si c’est déjà écrit, on n’aura qu’à copier/coller pour l’utiliser!)
  • Croire qu’on est irremplaçable ou pire immortel.le (viser être “ISO” et avoir des processus standardisés)
  • Détenir seul.e l’information (ex. l’information écrite vivant dans un dossier physique, dans nos courriels, dans un dossier sur notre disque dur d’ordi ou dans notre tête!!?!?!)

 

Une matrice à la rescousse

 

Optimiser en mettant par écrit les informations importantes, c’est choisir de se tenir dans le cadran 2 de la Matrice de gestion du temps de Stephen Covey. Cette matrice permet de classer les tâches/activités selon leur importance ou non ainsi que leur urgence ou non. Ainsi, dans le cadran 2, c’est l’endroit où vivent les tâches importantes et non urgentes. Malheureusement, ce cadran est très peu visité. Et on a souvent tendance à rester dans l’urgence, que ce soit important ou non.

 

Ce que nous enseigne Covey, comme stratégie du cadran 2, c’est de standardiser les opérations. Alors, il s’agit là de consigner par écrit les processus et de noter les choses qui sont évidentes. Avant l’ère du cellulaire, as-tu déjà oublié le numéro de téléphone de tes parents? De ta meilleure amie? Ou même plus récemment ton NIP après le confinement? 🤦‍♀️

 

Mon échéancier est-il assez?

 

De toute évidence, voir un échéancier bien défini, c’est pour nous une base. Notamment, de savoir les grands dossiers à traiter à quel moment de l’année et par qui. Mais même un échéancier bien garni doit être complété par des opérations standardisées. On se rend compte que certaines lignes de notre échéancier peuvent représenter plusieurs tâches. Et que celles-ci sont liées à des dossiers différents dans notre système informatique. En plus, elles intègrent aussi plusieurs interactions. Alors, prendre pour acquis qu’on se souviendra des subtilités la prochaine fois qu’il faut refaire la tâche, c’est viser le mur en appuyant sur l’accélérateur…🏎️🏎️🏎️

 

Flexibilité et révision

 

Donc, une fois qu’on a standardisé les opérations et qu’elles vivent par écrit, on doit comprendre que ça évoluera. Ces documents ne sont pas figés, ils doivent être vivants et flexibles. Si c’est figé, ce sera “tabletté”. En effet, c’est évolutif car c’est de la structure, mais c’est aussi flexible.

 

Pour conclure, ce qu’on suggère, c’est d’appliquer la leçon de nos mères : “une place pour chaque chose et chaque chose à sa place”…

 

Et surtout, en s’assurant que cette place soit écrite pour nos procédures, opérations et tâches! 😆👍

 

Tu veux connaître les 3 premiers constats? Passe les découvrir dans les autres épisodes!  L’amélioration continue, c’est maintenant! | Constat #1 [Épisode 64], On a les défauts de nos qualités (et vice-versa) | Constat # 2 [Épisode 65] et Être conciliant, oui, mais jusqu’où? | Constat #3 [Épisode 66] 🚀

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Marylène RoyCe qui est important doit être écrit | Constat # 4 [Épisode 67]

Être conciliant, oui, mais jusqu’où? | Constat #3 [Épisode 66]

 

Être conciliant, oui, mais il y a quand même des limites!

 

Après le retour en présentiel du Festival des harmonies, on a fait un retour sur les grandes leçons apprises dans ce premier événement « en vrai » depuis notre arrivée à la direction et la coordination de l’événement en 2019. Comme on sait que tout arrive toujours pour une raison dans la vie, on présente ces leçons dans une série de 6 épisodes.

 

Constat #3

 

À l’image de la série La Linea , on a fait face à des failles internes dans nos processus qui nous ont fait identifier la nécessité d’implanter des stratégies de gestion des risques. Comme ce petit bonhomme animé, on est arrivées devant la ligne qui s’arrêtait et il a fallu demander au dessinateur de corriger le trajet pour pouvoir continuer!

 

 

Dans le vif de l’action (ou dans le confort de l’habitude 😂), un aspect qui est escamoté dans toutes les organisations, c’est l’identification des faiblesses dans nos processus et nos équipes. Tant que ça ne pose pas de problème majeur, plusieurs aspects passent sous le radar. Les anciennes façons de faire ne s’adaptent pas nécessairement parfaitement aux nouveaux enjeux… jusqu’à ce que ça accroche!

 

Respecter les traditions ou réécrire les règles?

 

Sans faire table rase du passé, tout gestionnaire d’équipe ou de projet doit se poser les questions :

 

  • Est-ce qu’on fait ça simplement “parce qu’on l’a toujours fait” ou est-ce que c’est encore pertinent?
  • Quels aspects de la situation pouvaient être prévisibles?
  • Quels processus peuvent être modifiés/améliorés pour éviter qu’elle ne se reproduise?

 

Surtout, surtout : on ne doit pas avoir peur d’être la personne qui lève le drapeau. Quand une situation s’avère [risquée, problématique, dangereuse, obsolète, négative], il faut oser. C’est un devoir de tout gestionnaire d’équipe ou de projet qui en a l’autorité, d’assumer son rôle et dire : c’est terminé. C’est ça, la gestion de risques : identifier/évaluer les risques et corriger (définir et mettre en œuvre des solutions). Rester sur le pilote automatique dans une situation qui pose problème, c’est prendre le risque d’aller s’écraser sur un mur…😱

 

Oh non, pas une conversation difficile!

 

Oui, oui, assumer son rôle et nommer le problème, ça peut être inconfortable, mais c’est nécessaire. Et, en fait, c’est souvent seulement dans notre tête que réside le malaise ou le conflit potentiel. Et même si le conflit naissait de cette intervention, il faut se rappeler le principe développé par Gary Zukav, dans Soul Stories. En effet, le plein potentiel de l’harmonie ne sera révélé qu’à travers le conflit. (Es-tu comme Claudine et réagis-tu à cette affirmation? Si oui, on t’invite vraiment à lire le livre et de faire les visualisations de Gary… Peut-être que ton opinion changera toi aussi?)

 

Si on suit ce principe, donc, notre responsabilité en tant qu’humain est de :

  • nommer la situation problématique,
  • permettre que l’harmonie atteigne son plein potentiel,
  • faire avancer l’organisation (ainsi que les humains impliqués, dont soi-même).

 

Rappelons-le : la conversation qu’on n’a pas envie d’avoir est souvent celle qui est la plus importante en ce moment.

 

On travaille tous pour le TOUT (le projet, l’événement, l’organisation) envers lequel on a une responsabilité, mais également avec des humains avec qui on doit avoir des conversations, peut-être inconfortables, pour s’aider à évoluer.

 

Selon Gabby Bernstein,“un obstacle est un détour dans la bonne direction”.

 

Quand on lui fait face, on ne ferme pas les yeux en espérant qu’il disparaisse (déni). On ne s’arrête pas non plus, défaits devant le fait qu’il “bloque la route” (conciliant). On prend acte de sa présence, de ce qu’il nous amène comme émotion/réaction. Et on le contourne (proaction).

 

On t’invite à la réflexion! Rappelle-toi une situation problématique vécue en équipe, où des conversations difficiles ont dû avoir lieu, où le conflit a germé (ou semblé germer 😉) ainsi que les apprentissages que vous en avez tirés. La gestion de risques, c’est aussi s’assurer de tirer des leçons des situations problématiques ou des « accidents » vécus!

 

Tu veux connaître les 2 premiers constats? Passe les découvrir: L’amélioration continue, c’est maintenant! | Constat #1 [Épisode 64] et On a les défauts de nos qualités (et vice-versa) | Constat # 2 [Épisode 65] 🚀

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Marylène RoyÊtre conciliant, oui, mais jusqu’où? | Constat #3 [Épisode 66]

On a les défauts de nos qualités (et vice-versa) | Constat # 2 [Épisode 65]

 

Il faut bien se l’avouer, on a souvent les défauts de nos qualités…

 

À la suite du retour en présentiel du Festival des harmonies, on a décidé de s’asseoir ensemble et de faire un retour sur les grandes leçons apprises durant la planification et la réalisation de l’événement. Et cela, après 2 éditions à l’arrêt. En plus, on pilotait l’événement « en vrai » pour la première fois depuis notre arrivée à la direction et à la coordination de l’organisation à l’automne 2019. Comme on sait que dans la vie, tout arrive toujours pour une raison, on présente ces leçons dans une série de 6 épisodes.

 

Constat #2

 

Cette leçon s’est présentée lorsque Claudine est intervenue suite à un “conflit” qu’elle percevait. Alors qu’elle croyait voir de l’animosité s’insérer dans l’équipe, les membres concernés lui ont confirmé qu’ils s’appréciaient beaucoup. En particulier l’humour noir de chacun… Le coupable de cet imbroglio était démasqué : la grande empathie de Claudine. 😲 C’est une grande qualité. Elle se place TRÈS facilement dans la peau de l’autre et perçoit des émotions (ou du non-dit qui passe souvent sous le radar).

 

L’envers de cette médaille, ou le défaut de cette qualité, est bien simple. Elle donne parfois beaucoup plus de sens à une situation que celle-ci n’en a vraiment. 😵

 

Ce constat s’est aussi montré à travers la grande flexibilité de l’équipe. Alors que celle-ci est une qualité, elle vient aussi à nous nuire. Par exemple, si nous acceptons une situation ou un changement qui ne concorde pas avec la thématique de l’événement. Ou pire, à nos valeurs. Face à une personne avec une attitude rigide, il devient difficile de reprendre le contrôle d’une situation qu’on a laissée s’installer par flexibilité. Ou encore, par adaptabilité.

 

Un truc infaillible pour éviter de se laisser emporter

 

Pour éviter que le tourbillon des émotions que peuvent occasionner ces situations inconfortables se présente, un petit truc :

  • Prendre quelques pas de recul (pour sortir du mode “réaction”)
  • Prendre conscience de la situation (écouter les mots, voir les gestes posés)
  • Poser la question : pourrait-il y avoir un décalage entre la réalité et ma perception de celle-ci?

 

Une autre pratique quotidienne qui permet de remettre en question nos perceptions (et nos pensées stressantes 😅) est le Travail de Byron Katie. À savoir qu’elle possède aussi un podcast extraordinaire, on en jasait un peu ici.

 

Notre perception vs la réalité

 

La façon dont nous percevons notre réalité est directement liée à la façon dont notre cerveau fonctionne. Les neurones se connectent ensemble suite à des apprentissages. De nouveaux chemins se créent dans notre cerveau tous les jours! Mais la façon dont nous interprétons notre environnement, le sens que l’on donne aux événements que l’on perçoit, se fait en référence avec ce que l’on connaît.

 

On donnera donc un sens “connu” aux situations de l’on perçoit. On connaît tous cette personne qui traine sont nuage noir au-dessus d’elle et qui, même dans la situation la plus exaltante, réussira à trouver du négatif. 🙄 C’est souvent (pour ne pas dire toujours) une question de perception! Par chance, la neuroplasticité (ces nouveaux chemins créés par de nouveaux apprentissages) nous permet d’élargir nos expériences et nos perceptions de la réalité.

 

En prenant conscience qu’on a les défauts de nos qualités, on apprend aussi à développer de la compréhension pour l’autre. Quand on perçoit le défaut de l’autre, on peut plus facilement voir la qualité sous-jacente. Ainsi, on peut plus facilement développer de la compréhension, de la douceur et de l’empathie pour l’autre. Chaque situation devient une leçon que l’on peut apprendre.

 

Si tu as envie de mieux te connaître en identifiant tes 5 grandes forces, on te suggère le Strengths Finder 2.0! On l’adore! De plus, on te suggère fortement de partager tes résultats avec tes collègues. Et surtout, n’oublie pas de lire et comprendre aussi les leurs! 😆

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Marylène RoyOn a les défauts de nos qualités (et vice-versa) | Constat # 2 [Épisode 65]

L’amélioration continue, c’est maintenant! | Constat #1 [Épisode 64]

 

Le concept de l’amélioration continue, tu connais?

 

À la suite du retour en présentiel du Festival des harmonies, on a décidé de s’asseoir ensemble et de faire un retour sur les grandes leçons apprises durant la planification et la réalisation de l’événement. Et cela, après 2 éditions à l’arrêt. En plus, on pilotait l’événement « en vrai » pour la première fois depuis notre arrivée à la direction et à la coordination de l’organisation à l’automne 2019. Comme on sait que dans la vie, tout arrive toujours pour une raison, on présente ces leçons dans une série de 6 épisodes.

 

Constat #1

 

Améliorer ses processus et ses façons de faire, c’est encore plus simple et plus efficace si on le fait à mesure. Pas dans 6 mois, pas “après que la poussière retombera”, pas demain. Maintenant. Selon la définition du Ministère de l’Économie et de l’Innovation du Québec, “L’amélioration continue est un mode de gestion favorisant l’adoption d’améliorations graduelles qui s’inscrivent dans une recherche quotidienne d’efficacité et de progrès en faisant appel à la créativité de tous les acteurs de l’organisation.” Voilà : quotidienne, graduelles! Pour consulter le guide: Amélioration continue et résolution de problèmes

 

Rappelons que la pensée design (le design thinking), qu’on adore et qu’on intègre partout, se base sur 5 étapes :

  • Empathie (partir des humains/des usagers, comprendre leurs enjeux, se mettre dans leur peau).
  • Définition de la problématique.
  • Idéation (générer des idées).
  • Prototypes (mise en place de solutions possibles).
  • Test (on intègre nos solutions et on voit comment elles règlent la problématique – c’est ici qu’on “fail fast”).
  • Évaluation (notre ajout, parce que c’est un cycle infini qui, suite à cette étape de s’arrêter et se questionner en se reconnectant sur les humains, soit on repart le cycle, soit on déclare la problématique comme étant résolue (du moins pour le moment). 😉

 

La phase des prototypes et des tests est l’endroit parfait pour mettre en pratique notre maxime : “Fait est toujours mieux que parfait”. On sort de la théorie, on teste l’idée simple ou l’idée folle. Au mieux, elle fonctionne. Au pire, elle nous donne plus d’informations sur la problématique et les solutions qui peuvent la régler.

 

Concrètement, ça veut dire quoi?

 

Cela peut se traduire dans une organisation ou un événement par la création d’un tableau partagé dans lequel on collige différents points.

  • Informations et problématiques (un genre de “post-mortem”) à mesure que ces informations sont constatées ou reçues (phases empathie et problématique).
  • Solutions envisagées pour les résoudre (phase idéation).
  • Résolution ou non de ces problèmes (avec la solution qui l’a réglée) (phases prototype, test et évaluation).

 

Par conséquent, un des atouts qu’il faut avoir dans son jeu pour appliquer l’amélioration continue, c’est la flexibilité. La clé, c’est d’adopter une attitude de flexibilité, de plier (au lieu de casser) et d’être dans l’action (en visant le minimum viable, pas la perfection).

 

Alors, cette pratique renvoie à l’habitude # 6 proposée par Stephen Covey (7 habits of the highly effective people). Celle-ci est la synergie, la recherche d’une issue gagnant/gagnant par la réécriture des règles. Si tu n’as pas déjà dévoré ce livre, c’est un must! ⭐

 

En fin de compte, l’amélioration continue, c’est la mise en pratique de la citation (anonyme) qu’on adore :

 

« Prends des risques! Si tu réussis, tu seras heureuse. Si tu échoues, tu seras sage. » 🥰

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Marylène RoyL’amélioration continue, c’est maintenant! | Constat #1 [Épisode 64]

Le truc de mon dentiste pour faire tourner le vent de ton bord [Épisode 63]

Si t’as l’impression de te faire organiser, si tu sens que le vent ne tourne pas de ton bord, si tu sens que les circonstances sont contre toi parfois, on te propose d’adopter la technique du dentiste de Claudine.

 

La veille de chaque rendez-vous de nettoyage (deux par an, pour contrer une crainte fondée de parodontite il y a quelques années), Claudine reçoit un appel de l’une des secrétaires du cabinet de dentiste. Cet appel vise à confirmer le rendez-vous (et une confirmation est demandée, il faut rappeler!). Ce qu’on trouve brillant dans cette technique : l’équipe du dentiste prend soin, elle-même, de ce qui est important pour elle. La priorité est de ne pas laisser une salle vide durant une plage-horaire de la journée du lendemain. Elle s’occupe de faire le rappel à ses clients.

 

Deux aspects importants se détachent de cette technique :

 

1) Importance | ce qui est important pour toi,
2) Responsabilité | celle de prendre soin de toi.

 

Priorité #1- Important

 

Ce qui est important pour toi ne l’est pas nécessairement pour les autres. Duh! Ça semble évident dit comme ça… ET POURTANT. Avoue que tu as des élans de frustration dans la journée de “Ben voyons! Qu’est-ce qu’elle a pensé en faisant ça?” ou “Ne voient-ils pas que la priorité c’est X et pas Y”. La réponse : elle a pensé à ses dossiers et non, ils ne voient pas (leur priorité c’est Y en fait)!

 

DONC : ce qui est important pour toi:

  1. tu dois le savoir
  2. tu dois lui faire une place dans ton agenda (on le répète souvent, mais c’est parce que c’est vrai!)
  3. et tu dois passer à « B) » prendre la responsabilité de le communiquer autour de toi et de DÉMONTRER que c’est important.

 

Priorité #2- Responsabilité

 

Prends soin de toi et ne prends CERTAINEMENT PAS pour acquis que ce qui est important pour toi l’est pour l’autre. Permets-toi de le préciser (en réunion d’équipe, dans tes conversations, dans tes courriels de suivi). Permets-toi de faire des rappels, de demander des suivis, de confirmer que l’invité attendu est vraiment en chemin, n’hésite pas à retourner le lien Zoom de la rencontre du midi en rentrant le matin. Offre ton aide, prends les devants, ouvre la porte pour des commentaires ou des questions, rappelle à tes collègues l’échéance que tu leur a donnée (écrire le mardi pour offrir du soutien pour l’échéance de vendredi…)… Bref,  montre le chemin. Au lieu d’être à la merci des éléments, fais tourner le vent de TON bord.

 

On t’entend déjà dire : « Je vais avoir l’air harcelant.e ou insistant.e), non? » SO WHAT!! Si c’est important et que ça n’arrive pas, il y aura un malaise quand-même (excuses de retard, rush de travail le week-end pour remettre les infos à temps, malaise devant l’absence de la personne et obligation de la remplacer par un animateur médiocre). Aussi bien gérer le malaise immédiatement (et sincèrement, le “harcèlement” que tu perçois, il est seulement dans ta tête).

 

Si c’est ce qui te manque, la voici : la permission de Marylène et Claudine de remettre ton dossier sur le dessus de la pile. C’est une permission sans limite et sans expiration. Utilise-la quand la situation le requiert, elle t’évitera de la frustration. GARANTI!

 

Besoin de plus d’idées? Passe faire une petite recherche selon le sujet de ton choix pour écouter plus de podcasts!

 

Pour nous faire part des tes commentaires/suggestions d’épisodes, tu peux nous écrire ici. Et si tu as aimé cet épisode, svp donne-lui 5 étoiles dans ton appli d’écoute et donne ton avis (ça nous aidera à aider plus de monde en les rejoignant!)

 

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Marylène RoyLe truc de mon dentiste pour faire tourner le vent de ton bord [Épisode 63]