La pensée positive (le verre à moitié plein, le soleil qui brille derrière les nuages) est-elle de la psycho-pop à 2 sous? Ces belles phrases nous conviennent quand ça va relativement bien. Mais quand la vie nous rattrape (conflits au travail, problème de santé), c’est facile de se laisser emporter dans un tourbillon qui nous éloigne du bonheur. À première vue, faire le choix du bonheur inconditionnel n’est pas toujours aussi simple lors de ces situations.
Un des chapitres du livre de Michael Singer L’âme délivrée porte sur le bonheur inconditionnel et ce concept a résonné avec nous.
Il le présente comme un choix. Un choix fort simple : choisir le bonheur, inconditionnellement.
L’auteur présente ce choix comme la voie la plus simple et accessible pour entamer un éveil spirituel. Mais aussi surtout comme le meilleur moyen de s’assurer de bien profiter du temps qu’on a sur Terre!
Et bien, comment on fait ça, choisir le bonheur inconditionnel?
Simplement en décidant que dorénavant, on sera heureux, peu importe les circonstances. Ce choix impose automatiquement d’adopter une nouvelle perspective dès que la première embûche se présente. Parce qu’on le sait, elle se présentera! Afin de ne pas s’écarter de ce bonheur, consciemment choisi, il devient maintenant nécessaire de ne pas seulement réagir aux événements et de se laisser porter par la vague des émotions. On y plonge, sans faire fi de ce qu’on ressent, mais en faisant le choix conscient de voir au-delà de la circonstance. C’est de voir à quel point le bonheur peut rester présent. Celui d’être en vie, d’être aimé, d’être entouré, d’apprendre, d’avoir la parole, d’avoir un toit, d’avoir un travail, d’avoir la liberté….
Celui qui s’est défait d’une dépendance a fait ce choix. Peu importe les circonstances, retourner à la dépendance (prendre un verre, fumer, jouer pour l’argent, etc.) n’est pas une possibilité. Le choix est clair, il n’est pas à refaire tous les jours. Il suffit de s’appuyer sur celui-ci jusqu’à la prochaine envie. Simple à dire… Oh combien ardu les premiers jours et semaines, ajoute l’ex-fumeuse en Claudine!
L’auteur rappelle aussi que le but de notre existence est d’apprendre de nos expériences et d’évoluer en tant que personne. Il ajoute qu’on n’a certainement pas été mis sur terre pour souffrir. Et surtout, que l’on n’aide personne en étant misérable! Peu importe nos croyances philosophiques, les faits demeurent : nous sommes nés et nous mourrons. Tant qu’à avoir ce temps limité devant nous (et avec ce terrain de jeu aussi vaste qu’est notre Univers), il nous suggère alors de faire ce choix. Et celui-ci, c’est d’être heureux, peu importe les circonstances.
Un truc concret
Alors, un truc concret devant un revirement de situation (qui nous éloigne de notre Plan A)? Établir un Plan B qui est aussi (sinon plus) intéressant, plaisant, exaltant!
Le Plan B permet de changer la perspective, il permet de retrouver un ancrage, de retrouver la responsabilité de son propre bonheur. Il permet de prendre du recul aussi.
Avec le choix du bonheur inconditionnel, on constate que même dans la tempête (comme dans les derniers mois de vie d’une maman), on peut choisir à chaque instant de voir la lumière au lieu de la noirceur, de voir l’amour au lieu de la perte.
Une suggestion pour voir comment le bonheur inconditionnel peut résonner dans ta réalité (c’est le test qu’on a choisi de faire). En fait, on t’invite à faire un audit de tes pensées et de tes émotions durant une semaine. Face aux circonstances de la vie, quelles sont tes réactions? Quelles sont tes actions, tes paroles et tes choix? Qu’est-ce qui te fait dévier de ton bonheur inconditionnel? Quelles circonstances te font choisir de te tourner vers l’inquiétude, l’anxiété, la colère? En somme, pose-toi en observateur, sans juger.