Ta posture face au présent, au passé et au futur? [Épisode 87]

 

L’image est belle (oui, un autre “meme” aperçu sur les réseaux sociaux)… On porte 3 grosses pierres en tout temps : l’une représente le passé, la seconde, le futur et la dernière, le présent. La plus petite et la plus légère, c’est celle qui représente le présent (bien sûr!). Et quand tout devient trop lourd, on doit se permettre de déposer ce qui n’est pas nécessaire, soit les deux grosses pierres que sont le passé et le futur. Avoue que ça frappe comme image!

 

L’opposition du présent/passé/futur se distingue aussi dans les concepts découlant de la réponse psychologique aux changements climatiques. Il y a l’éco-anxiété, la crainte ou inquiétude face à l’avenir (le sien et celui de l’humanité) au regard des bouleversements climatiques. Puis, il y a aussi la solastalgie (détresse et angoisse face aux transformations négatives subies par l’environnement). L’un est tourné vers le futur, l’autre vers le passé, les deux sont douloureux. L’étude démontre également que l’implication et le passage à l’action (que l’action soit petite et personnelle ou collective) permettent une reprise de pouvoir et entraîne la diminution des symptômes anxieux/dépressifs.

 

On récapitule

 

Quand on mijote dans le passé ou dans le futur, comme on n’a aucun impact, ni aucun pouvoir, on est dans l’impuissance. Donc, on risque de développer des symptômes anxieux ou dépressifs. Quand on est dans le présent : on est au seul endroit où on peut développer notre capacité d’agir, où on peut se mobiliser (personnellement et collectivement) et reprendre du pouvoir sur la situation, diminuant ainsi nos symptômes anxieux/dépressifs.

 

Passé/futur : anxiété/dépression.
Présent : capacité d’agir, pouvoir.

C’est presque trop simple.😅

 

Les conclusions de cette étude sont en lien direct avec une citation qu’on adore de Byron Katie.

“Si tu veux déprimer, trouve-toi un passé, si tu veux être anxieux, trouve-toi un futur.”

Elle en a des dizaines, des perles comme celle-ci, Katie.😍

 

Quelques épisodes où on a parlé d’elle.

 

 

Une autre posture qu’on choisit d’éviter le plus possible, c’est de s’inquiéter. S’inquiéter, c’est un curieux mélange de futur incertain et de présent imaginé. Pour plusieurs, c’est une façon d’aimer Par exemple, la belle-maman de Claudine était experte pour s’inquiéter de la famille lors de leurs voyages! Le problème avec le fait de s’inquiéter, c’est que ça nous retire tout pouvoir. Effectivement, on se place dans un présent parallèle qui n’existe pas, où on n’a aucune possibilité d’agir, où on est à la merci des événements. Mais avouons qu’il y a des moments où on ne peut pas s’empêcher de s’inquiéter. Un ado qui devait être rentré depuis 2h et qui ne donne pas de nouvelles, on s’inquiète un peu.

 

Il faut dire que le meilleur moyen de gérer l’inquiétude et de reprendre son pouvoir, c’est d’agir. De sortir de sa tête et de prendre action. On te laisse donc le choix de l’action! Que ce soit d’appeler des amis, envoyer quelqu’un faire son trajet à l’envers, vérifier sa dernière connexion sur SnapChat, etc. Mais agis, ne reste pas dans des scénarios catastrophes qui sont dans un futur-présent-parallèle et qui te retirent tout ton pouvoir sur le présent. Byron Katie s’impose encore ici :

 

“Je préfère la réalité, ça marche plus vite que l’espoir”. Avoue.😇

 

Bref, quand on espère, on ne profite pas de ce qui est devant nous. De toutes les choses pour lesquelles on peut avoir de la gratitude. Même quand on est en train d’attendre à l’hôpital qu’on vienne nous chercher pour une chirurgie! Tout comme Claudine l’avait vécu avec sa broche de brosse à BBQ!.

 

Même quand la réalité ne fait pas ton affaire, elle est la seule chose qui existe. Le passé a disparu, le futur n’est pas là. Et comme disait Maître Oogway dans Kung Fu Panda : “Hier appartient à l’histoire, demain est un mystère, mais aujourd’hui est un cadeau. C’est pourquoi ils l’appellent présent.” Passe écouter le version de Claudine qui récite ça de mémoire à la fin du podcast! Oh qu’elle la rate… c’est pissant!!!😂😂😂

 

Bon présent!

En lire plus
Marylène RoyTa posture face au présent, au passé et au futur? [Épisode 87]

Pour rêver GRAND! [Épisode 84]

 

“Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait”. Mark Twain

 

Claudine, à 27 ans, a choisi de laisser derrière une carrière dans le domaine juridique où elle excellait. Elle sentait l’appel de “rêver plus grand”, de se choisir. Et elle a trouvé son premier “permis pour voler”. C’est la phrase de Stephen King lorsqu’il parle de son premier chèque encaissé en échange d’un de ses écrits. Pour elle, c’était d’œuvrer dans l’événementiel. Ça aura duré 16 ans. Et récemment, c’est devenu la mobilisation et la concertation. Idem pour sa belle-fille qui n’en revient pas d’être payée pour faire de la Zumba. Elle qui avait toujours été cliente, elle est devenue maintenant instructrice en sideline de ses stages et de ses boulots d’été. Et elle ADORE!

 

Dans la série documentaire Netflix Blue Zones, on y présente les endroits sur Terre avec les plus grandes proportions de centenaires. D’ailleurs, on y découvre la philosophie japonaise Ikigai : vivre une vie qui a un sens et un but. C’est exactement dans cette optique qu’on a créé Que Des Solutions lorsqu’on a cessé nos mille-et-un mandats de réalisation événementielle. Et ce, pour se concentrer presqu’exclusivement sur le Festival des harmonies en 2019.

 

Mais attention…

 

Rêver plus grand ne veut pas dire nécessairement changer de carrière, ou de conjoint, ou de ville, ou de pays! Ça peut se traduire par :

  • ajouter une activité à côté (ce qu’on a fait avec À la pige et sur mesure, puis Que Des Solutions depuis maintenant 16 ans),
  • transformer un hobby en petite entreprise,
  • si tu aimes ton boulot et que tu es bien payé.e : pourquoi ne pas t’impliquer dans une cause/organisme qui en a besoin en y investissant tes talents et ta passion.

 

Vivre son rêve, c’est possible. Surtout lorsqu’on se rappelle que ça n’est pas la destination qui compte, mais bien l’aventure. Quand on passe du temps chaque jour dans sa zone de génie, on brille, on vibre, on se connecte à une énergie infinie. Pour un peu d’inspiration (chaque jour, chaque semaine), n’hésite pas à écouter ou à lire le texte Notre peur la plus profonde de Marianne Williamson. Parce que “te restreindre, vivre petit, ne rend pas service au monde. L’illumination n’est pas de te rétrécir pour éviter d’insécuriser les autres. Nous sommes tous appelés à briller, comme les enfants le font.”

 

Alors voici quelques questions pour te permettre de rêver plus grand, de raviver des passions, de rallumer le feu :

  • Si l’argent n’était pas une question, comment voudrais-je occuper mes journées et faire une différence dans le monde par mon implication?
  • Si rien n’était impossible, quelle serait la plus belle expression de mes talents, de mes expériences, de mes valeurs, de ma mission?

 

Tes réponses à ces questions changeront selon les mois et les années. Ainsi, le plus cadeau qu’on peut se faire, c’est de les écrire et de dater la page. Puis de relire après quelques temps!

 

Se servir du passé pour voir grand

 

Une autre belle façon de connecter avec des “anciennes” passions, c’est aussi de te souvenir des jeux qui te plaisaient le plus lorsque tu étais enfant. Demander à tes parents ce à quoi tu jouais, petit.e lorsque tu “faisais semblant”. Jouer au magasin, faire des spectacles, jouer au mécanicien, jouer à l’école. Ces jeux témoignent des premiers intérêts. Bien qu’ils ne soient pas révélateurs d’un chemin tout tracé, ils permettent de se souvenir des premières passions, des élans naturels. Et surtout, d’explorer ce qui t’animait à ce petit âge.

 

Peu importe le chemin que tu prends pour te remettre à rêver plus grand, l’important c’est d’en prendre un. La routine et l’illusion qu’on est “coincés” par nos choix passés sont des pièges douillets qui nous amènent à oublier que nous sommes des créateurs puissants.

Allez.
Vas-y.
Rêve.
Et GRAND!

En lire plus
Marylène RoyPour rêver GRAND! [Épisode 84]

Se retirer pour mieux revenir [Épisode 83]

Se retirer pour toujours? Non, ce n’est pas ça!😅

 

Si tu as déjà joué d’un instrument à vent, tu sais la valeur d’une pause, d’un soupir. C’est le moment où tu t’empresses de remplir tes poumons pour la prochaine phrase musicale. Même si tu n’as pas fait de trompette au secondaire ou chanté dans une chorale, tu peux facilement saisir le fait qu’on ne peut pas chanter ou souffler sans fin, sans prendre une pause.

 

Eh ben, c’est la même chose pour ta routine de vie. Y a un moment ou une pause est salutaire. Une retraite. Pas dans le sens de “prendre sa pension”. Dans le sens de “se retirer”. Changer d’air. Que ce soit en groupe ou seul.e. Prendre un temps pour décrocher, méditer, marcher, se coucher tôt, écrire, faire un feu de camp.

 

Claudine prépare une marche vers Piopolis qui, elle l’espère, aura lieu cette année (mais il n’est pas question de se mettre la pression pour un projet qui vise à décrocher! oh non!). Et ses parents avant elle avaient l’habitude d’aller chaque année dans un monastère pour étudier ou simplement décrocher. On le voit aussi avec la chasse ou la pêche. Et ce type de “brisure du quotidien” a d’ailleurs été pour Claudine un déclencheur de questionnement en 2006 qui a amené une série de transformations salutaires.

 

Quelques raisons pour se justifier

 

Bien des raisons justifient une retraite, dont :

  • Changer d’environnement pour changer de perspective
  • Briser un cycle (dépendance des enfants, employés, casser les chaînes que l’on s’impose ou qu’on impose aux autres)
  • Interrompre les chemins faciles (dans l’énergie et dans le cerveau) qui permet de voir des nouvelles solutions
  • S’obliger du temps pour soi

 

Pour trouver un peu d’inspiration, passe voir les propositions de NoovoMoi.

 

On est certaines que tu as déjà vécu des vacances pas reposantes (50 pages du roman de 600 pages que tu avais l’intention de lire) parce que tu as fait la même chose qu’au boulot mais dans un contexte différent. Tu as tout géré, tu as fais listes, tu as trop rempli tes journées et tu t’es laissé imposer désirs de chacun!

 

Dans le rayon des excuses pour ne PAS prendre une pause/retraite bien méritée, le coût vient en premier. Mais ça n’a pas à être cher, non non!

Se retirer en beauté…sans y laisser sa peau!

 

Voici quelques idées pour faire fondre le prix d’une retraite :

  • Chalet ou chambre chez des famille/amis d’une autre région/ville
  • Famille/amis qui partent en Floride/Sud : s’offrir pour arroser les plantes et profiter de la quiétude
  • Joindre l’utile à l’agréable (partir en même temps que la chasse du conjoint? ou arriver d’avance en vacances ou rester après?

 

Il n’y a pas de bonne raison de s’épuiser et de se rendre à nos vacances “la langue à terre”. Une pause, une retraite, un moment pour soi est un investissement dans ton “toi” de demain. Il ou elle va te remercier! C’est garanti!😘

En lire plus
Marylène RoySe retirer pour mieux revenir [Épisode 83]

5 étapes pour reprendre le contrôle quand tout s’emballe [Épisode 79]

Reprendre le contrôle pour mieux avancer.

 

Alors que la fin d’année scolaire arrive mais que les vacances se font attendre, alors que le renouveau du printemps fait place au ralentissement qui vient avec l’été et la chaleur, on se retrouve souvent devant beaucoup de travail à abattre, beaucoup de stress accumulé, des émotions qui s’emballent et l’impression qu’on n’y arrivera pas. On présente dans cet épisode notre processus en 5 étapes pour sortir du tumulte et voir plus clair. Et surtout, pour t’aider à reprendre le contrôle sur TA vie.

 

1. Ralentir (ou même arrêter)

 

D’abord, la première étape c’est de prendre le temps de t’asseoir, méditer, mettre de la musique, prendre un congé, marcher en nature. Arrêter la spirale des pensées. Prendre une pause. Et surtout laisser les appareils (téléphones, ordinateurs) de côté. Quinze minutes, une heure, une journée : vas-y avec ce qui est possible! Ne retarde surtout pas cette étape parce que tu n’as pas le temps! Fais le temps.🙏

 

Le but : permettre au tumulte de ralentir pour que ce qui reste constamment en suspens se dépose.

 

2. Sortir le trop-plein

 

On poursuit avec l’exercice de la “rage sur la page”. Prends quelques feuilles de papier (un cahier ou des feuilles mobiles) et mets 20 minutes sur ta minuterie préférée. Réponds maintenant à ces questions : qu’est-ce qui me fâche, qui me rend amère, qui m’enrage? Fais des phrases complètes : “Je suis fâchée contre X de m’avoir fait Y qui m’habite encore aujourd’hui. Je suis déçue de Z de m’avoir dit W.” Tu peux aller loin dans le passé, revenir à hier, retourner il y a 10 ans. Tout ce qui te fâche a sa place sur ces feuilles.

Le but : dénouer ces émotions, regarder en face ces déclencheurs, mettre des mots sur des impressions, sortir le trop-plein (qui se mêle à ton quotidien).

3. Identifier ce qui est vraiment important pour toi

 

Comme troisième étape, on te demande d’explorer quelque chose à l’écrit. Si demain matin tu apprenais qu’il ne te reste que 6 mois à vivre, que ferais-tu? Qui verrais-tu? Quelles conversations aurais-tu? Et pourquoi? De quoi seront faites tes GRANDES et tes petites journées? Tu peux te donner un autre 15-20 minutes pour faire cette liste. Tu peux également la laisser mijoter un peu, y revenir durant la journée. Relis par la suite ta liste et identifie les thèmes qui reviennent (famille, amitié, spiritualité, connexion, liberté… etc.).

 

4. Dresser la liste de ce que tu dois/veux faire et que tu reportes

 

C’est maintenant le temps de regarder ce qui se tient sur ta liste mentale et qui se retrouve sans cesse relégué au lendemain. Ce qui revient quand tu es sous la douche, entre deux rencontres, dans tes conversations familiales. Le rendez-vous à fixer que tu oublies, l’ami.e que tu omets d’appeler, l’estimé de travaux que tu n’as pas demandé, le formulaire de remboursement de dépense que tu n’as pas soumis, la réclamation aux assurances, le rendez-vous chez le toiletteur, la sauvegarde des photos de ton téléphone sur le disque dur familial, etc. Passe un 15-20 minutes pour dresser la liste, puis relis-la en identifiant à quel thème important pour toi ces items réfèrent. Évalue la priorité de ces items en fonction de ce qui s’est révélé comme thèmes importants pour toi.

 

Et voici un indice : plusieurs éléments liés à ton travail vont descendre dans la liste de priorité une fois que tu prends le recul de ce qui est VRAIMENT important pour toi. On le dit et on s’assume. Peu importe le travail que tu fais (même si ce travail est 100% aligné avec tes valeurs, ce qu’on te souhaite), ce qui est vraiment plus important pour toi existe en-dehors de ces réalisations professionnelles. Même célibataire, sans enfant et concentrée à fond sur ta carrière, ce qui est IMPORTANT pour toi (à léguer une fois ton passage sur cette terre terminé) réside au-delà de ce qui te permet de gagner un salaire/des honoraires/des dividendes).

 

5. Faire une première action sur cette liste (idéalement parmi les plus prioritaires)

 

On te garantit un rush de dopamine/endorphine quand tu auras réalisé cette tâche importante et alignée avec tes valeurs. Un doux mélange de fierté, d’accomplissement, d’alignement, de sérénité, de plénitude. C’est une lettre d’amour de toi à toi, une preuve que tu prends soin de toi et de ce qui est important pour toi. Après t’être arrêtée pour respirer et décrocher du tumulte, après avoir déposé les bagages de colère et d’amertume, après avoir connecté avec tes valeurs profondes et aligné les actions que tu dois prendre sur celles-ci, le fait de réaliser une action (aussi petite qu’un coup de fil pour prendre un rendez-vous) te démontrera que le tumulte n’est pas un état de fait, mais un état d’esprit.

 

Ces 5 étapes permettent de “reprendre le contrôle” (bien qu’on n’aime pas trop la notion de contrôle parce qu’on le voit comme une illusion…), de retrouver la pleine responsabilité de ton bonheur et de ta quiétude. Alors que tout s’emballe, alors que les émotions, le stress, la fatigue, l’épuisement se mélangent, ces quelques gestes permettent de retrouver la clarté, la connexion avec ta puissance et ton essence.

 

Pour avoir fait ce processus plusieurs fois, on peut te dire que la motivation retrouvée suite à ces étapes (motivation qui n’est pas illusoire, mais connectée avec nos valeurs profondes) est génératrice de grandes choses. Reste à savoir ce qui se retrouvera sur ta liste et ce que tu en feras…😉

 

Pour t’aider à reprendre le contrôle et de te remettre en priorité, passe écouter les épisodes Prends-tu soin de toi comme d’un bébé chat? [Épisode 70] ou encore Un tableau de visualisation, un outil indispensable [Épisode 74]

En lire plus
Marylène Roy5 étapes pour reprendre le contrôle quand tout s’emballe [Épisode 79]

Ne demande plus jamais la permission! [Épisode 78]

La permission, vraiment?

 

En gestion de projets et d’événements, la phase importante (et souvent escamotée…) est celle de l’évaluation. Est-ce que c’est une réussite ou est-ce une opportunité d’apprentissage? Mais pour qu’existe cette phase importante, on doit d’abord avoir “fait” quelque chose. L’immobilité est notre plus grand ennemi quand vient le temps d’innover. Et en matière de projets et d’événements, la gestion par comité vient souvent compliquer les décisions quant aux actions à poser.

 

Notre mot d’ordre : “Tu seras toujours mieux de demander pardon que de demander la permission!”

 

Bien sûr, on ne parle pas ici de contrevenir aux lois ou aux règlements! Mais quand tu élabores des nouveaux projets, quand tu gères tes équipes, quand tu ajoutes des améliorations à un événement ou que tu en crées des nouveaux, il y a deux choses à retenir:

 

  • Utilise les données comme base d’inspiration.
  • Puis vas-y! crée un prototype, teste une solution (bouge!).

 

Mais ne demande PAS constamment la permission!

 

Te perdre dans l’analyse, faire approuver des détails. Tomber dans les aspects “micro” en demandant au client, au membre ou aux administrateurs de confirmer l’heure, la couleur de l’affiche, le coût du billet, la publicité dans tel ou tel média, etc. Tout cela c’est se condamner à l’échec! En fait, c’est se condamner à dessiner un chameau au lieu d’un cheval (parce qu’on le dessine en comité). Ou pire : à l’immobilité, qui est l’échec ultime parce qu’on a rien à en tirer, rien à en apprendre. L’adage le dit : “Prends des risques, si tu réussis tu seras heureux, si tu échoues tu seras sage.” (auteur inconnu)

 

Ne pas demander la permission, c’est éviter de noyer le poisson (non, Claudine, pas le bébé – passe écouter le podcast pour comprendre 😆).

 

Ton but, c’est donc de :

 

  • Rechercher l’étincelle, l’inspiration, ce qui suscite les passions (ensemble, en groupe).
  • Faire un “brouillon de merde” (shitty first draft), un prototype, quelque chose qui devra clairement être amélioré, mais qui au moins existe.
  • Ne pas attendre la confirmation que TOUT LE MONDE va aimer ça pour aller de l’avant.

 

Tu fonctionnes en comité (conseil d’administration, comité organisateur, comité de régie, etc.)? Ce forum est là pour orienter, pour donner des grandes lignes et développer des stratégies, tout au plus. Ces gens sont des alliés, et s’ils ne le sont pas déjà, assure-toi de développer des liens de confiance avec eux. L’inspiration sera captée par ces gens et transformée en stratégies qui nourriront tes actions.

 

La tactique, les actions concrètes, les prototypes qui seront testés et analysés, c’est toi comme gestionnaire d’événement ou de projet qui les pilote. Ton travail au niveau de l’inspiration, c’est de t’assurer qu’elle remonte à tes comités/CA. Comment on fait ça? En amassant des commentaires et des données de la clientèle et en restant à l’affût de ce qui se fait ailleurs (dans l’industrie et dans d’autres industries). Ces informations viendront nourrir l’inspiration et donner vie aux stratégies.

 

Rappelle-toi que la plupart des gens qui sont dans tes comités (administrateurs, membres), ont été interpellés par la mission de ton organisation. Cependant, ils ne sont souvent pas des professionnels dans les dossiers qui leur sont présentés (développement de marchés, finances et financement, développement stratégique, partenariats, gestion de risques, gouvernance). C’est à toi, comme gestionnaire que revient le devoir de présenter de l’information pertinente et analysée qui aidera à guider leurs orientations.

 

Dans ta gestion des actions et dans ta création de prototypes, c’est aussi toi qui doit te défaire de ton envie de perfection, de ta peur de l’erreur et plonger.😉

 

Un autre adage est de ne pas mettre tous ses oeufs dans le même panier. C’est encore plus vrai avec un prototype. On prend le minimum viable du budget pour faire notre test et on essaie quelque chose. Une nouvelle billetterie en ligne, un nouveau modèle de restauration pour les bénévoles, l’automatisation des entrées comptables, l’utilisation de l’intelligence artificielle dans la création de ton contenu (oui oui, on est rendus là). Les innovations et les prototypes possibles sont aussi nombreux que les pissenlits au début juin! À toi de choisir celui que tu adoptes aujourd’hui.

 

Penser prototype/innovation, c’est aussi laisser tomber l’idée que “si on offre ça aujourd’hui, on va créer des attentes pour la prochaine fois”. ABSOLUMENT PAS! On sait avec la récente pandémie qu’on ne peut RIEN prendre pour acquis. Le consommateur, le membre, l’usager est parfaitement conscient que les organisations sont en mouvement et en transformation. Un service ou produit offert aujourd’hui ne le sera peut-être pas demain. S’empêcher de faire quelque chose parce qu’on ne peut pas garantir qu’on pourra le refaire la prochaine fois est une façon d’attendre la permission.

 

C’est un manque de foi (en soi, en la Vie, en la co-création, en l’aide qui peut venir à toi si tu fais le premier geste). Plusieurs projets pilotés au fil des ans ont connu la pérennité parce que des programmes/ministères les ont financés APRÈS qu’ils aient été démarrés. Parfois même après 2 ou 3 éditions “à perte”.

 

On parle souvent du design d’événement et de l’innovation dans la création d’événements. La prémisse à la base de cette façon de penser, c’est que les événements pertinents existent pour transformer les gens.

 

La grande question devient alors : quelle transformation je recherche?

 

Et de cette question découlent deux constats :

 

  • il y a un “AVANT” (que vit mon client/usager avant de vivre mon événement)
  • et un “APRÈS” (comment ressort-il de cette expérience).

 

Toute l’énergie sera investie pour créer des apprentissages et des expériences qui susciteront cette transformation. Comme il n’y a pas qu’une seule bonne réponse, ce sont les prototypes qui nous permettront de voir de quelle manière réaliser cette transformation de la façon la plus optimale possible.

 

Rappelle-toi qu’on peut t’aider si tu as envie d’intégrer l’innovation dans tes événements/projet (notre service La Design). Bien sûr, tu peux aussi explorer le sujet plus en profondeur en autodidacte (en te procurant ta copie du Event design handbook).

 

  • Pour arriver à la transformation que tu vises à travers la création de tes projets ou événements, tu n’as pas à demander de permission.
  • Teste, crée des prototypes, fais quelque chose que tu pourras perfectionner.
  • Ne demande pas la permission, tu demanderas pardon.

 

Et même… sache que tu n’auras pas à demander pardon, parce que ça va fonctionner. Ça fonctionnera parce que ce sera soit un succès, soit une opportunité d’apprendre. Un “échec” sera simplement le début du prochain prototype, du prochain test.😇

 

Se dire “je ne referai plus jamais ceci de cette façon”, c’est une victoire en soi! Parce qu’on ne sait peut-être pas encore ce qu’on doit faire, mais on sait très bien ce qu’on doit éviter.🥰

 

En lire plus
Marylène RoyNe demande plus jamais la permission! [Épisode 78]

La force du Plan B [Épisode 77]

Plan A, Plan B,…

 

Quand la vie tire le tapis sous nos pieds et que l’objectif qu’on visait part en fumée, on se dit qu’on aurait dû se prévoir une alternative. C’est exactement dans une telle situation qu’on a découvert tout le pouvoir d’être en mode “Plan B”. C’est ce qu’on aime appeler la force du plan B!

 

D’abord, lorsqu’on démarre un projet, on identifie le résultat précis que l’on vise, qui nous donne la direction à prendre (qui constituent ensemble le Plan A). Chaque geste ou action que l’on posera par la suite visera à atteindre ce résultat. On sait que dans un vol de 10 000 km, si le pilote de l’avion change sa trajectoire d’un simple petit degré, il pourra finir sur un tout autre continent que celui qu’il visait au départ. Et c’est le grand danger de n’avoir que le Plan A. Dès qu’un élément externe s’invite ou que quelque chose ne se passe pas comme prévu, on doit déployer une quantité immense d’énergie, d’efforts et de ressources pour ajuster notre course. Tout cela pour forcer le projet à revenir dans l’axe prévu au départ.

 

La solution?

 

Se permettre d’être en mode Plan B. Être en mode Plan B, c’est être à l’aise à ce qu’un résultat différent existe (point B) ou à ce que le chemin pour s’y rendre soit différent (trajet B). Identifier consciemment un scénario alternatif de succès permet :

  • De lâcher prise (incluant d’éliminer de la rigidité et de se libérer (de l’illusion) du contrôle).
  • D’adopter une posture d’ouverture aux opportunités, aux synchronicités.

 

C’est quoi un bon Plan B?

 

Le meilleur Plan B est celui qui est autant sinon plus intéressant que le scénario initial (Plan A). C’est celui qui nous fait dire que l’un ou l’autre des scénarios peut arriver. Et surtout, qu’on sera tout aussi heureux, serein, fier [insérer ici le qualificatif que tu veux 😉]. Le plan qui te fait dire : “À la grâce de Dieu”, que ce qui doit arriver arrive!

 

C’est donc une stratégie d’adaptation (et un réflexe à développer) qui apporte :

  • du pouvoir (sur l’issue et le processus)
  • une posture d’adaptation
  • de la flexibilité.

 

En l’utilisant assez souvent, on finit par identifier rapidement dans une situation donnée les éléments sur lesquels on a du contrôle de ceux qu’on ne contrôle pas. Et parmi ceux qu’on contrôle toujours se trouvent nos gestes, nos actions et l’interprétation que l’on a des événements. Le mode Plan B permet de ne pas se placer en victime d’une situation.

 

Un processus simple

 

Et le processus est relativement simple :

  • identifier le projet et le Plan A
  • élaborer un Plan B (qui réponde aux objectifs – qui se rapportent au final à être heureux, être entouré, aimer/être aimé, se réaliser)
  • ressentir la flexibilité, la libération du contrôle et l’espace qui se crée pour les opportunités et les synchronicités.

 

Un Plan B, c’est un passeport intérieur vers la liberté qui permet d’éviter de se sentir victime des éléments externes en saisissant son propre pouvoir, en adoptant une posture de flexibilité et d’adaptation. Un Plan B ouvre la porte aux opportunités et confirme qu’on accepte que le succès d’un projet ne passe pas uniquement par notre vision individuelle et initiale. Il invite l’Univers à conspirer avec nous (et pour nous) à la réalisation de nos objectifs, quels qu’ils soient.

 

P.S. On t’en parle aussi du Plan B dans cet épisode 😉Faire le choix du bonheur inconditionnel, simple ou pas? [Épisode 49]

En lire plus
Marylène RoyLa force du Plan B [Épisode 77]

Un duo improbable d’outils pour prévenir au lieu de guérir [Épisode 76]

 

Un duo improbable, vraiment?

 

Le chaos peut s’inviter rapidement dans notre quotidien et nous forcer à réagir. Au lieu d’être en mode urgence ou en mode réparation (en mode guérison), on te propose un duo improbable pour intégrer la prévention. Le duo est improbable parce que ces deux outils sont l’un technique/logistique (un échéancier) et l’autre spirituel/introspectif (la méditation).

 

Échéancier ou mettre à l’agenda

 

Si on laisse aller le quotidien, c’est très facile de tomber en mode “réagir aux échéances”. Et pourtant, la plupart des “urgences” sont prévisibles. Plusieurs échéances sont connues longtemps à l’avance et plusieurs tâches que l’on gère ou exécute sont ponctuelles et positionnées dans le temps. L’outil de prédilection pour éviter que les échéances deviennent des urgences est un échéancier. Malheureusement, un échéancier n’est pas universel. Pour être efficace, il doit refléter la réalité de celui ou celle qu’il sert. Alors, la première étape consiste à prendre un moment (un moment de quadrant II, c’est-à-dire important et non urgent) pour documenter les responsabilités et les échéances. Noter dans un fichier Excel ou Airtable ce qui s’invite dans ton quotidien sur une année est le PLUS BEAU CADEAU qu’on peut se faire. Si tu veux t’inspirer, passe voir notre échéancier performant.

 

En listant par mois, le responsable, les projets et les actions/tâches à faire, on peut dresser la liste des échéances prévisibles. Et éviter d’inviter le chaos. Une suggestion qui en est toute une. Si un élément doit arriver à une date précise, mettre cette information dans une colonne “Notes” et conserver l’information par mois.

 

Adopter un échéancier, c’est aussi adopter la posture d’anticiper les échéances. Dès l’arrivée d’un nouveau projet/dossier, on développe le réflexe d’en extraire les dates importantes. Par la suite, on les ajoute à l’échéancier global. Idéalement, tous les éléments qui nous concernent sont par la suite transposés dans notre agenda/calendrier. Donc, ceci permettra de fixer ces échéances dans le temps et ainsi éviter d’avoir à consulter l’échéancier en plus de son propre agenda.

 

Le but est simple : sortir les petites choses qu’on retient dans sa tête sans les écrire et qui drainent de l’énergie. Celles qui bouffent notre efficacité et nous réveillent avant l’aube.😵‍💫

 

Méditer

 

À l’autre bout du spectre, notre second outil/pratique vise à prendre un temps pour méditer avec une méditation guidée. Celles de Gabby Bernstein (en anglais) ou le programme interactif Headspace sur Netflix (disponible en français).

 

L’invitation est simple. Faire de la place au quotidien à des moments d’introspection, de relaxation, de méditation. Pour Claudine, c’est au moment de se refaire un café (donc plusieurs fois dans la journée!). Elle prend un petit 3, 5 ou 10 minutes pour une méditation guidée avec Headspace.

 

“Guidée”, vraiment? Oui! Tout comme l’athlète professionnel prend les services d’un coach pour guider ses entraînements, on a avantage à ne pas simplement compter sur soi et à se laisser inspirer. Être capable de faire quelque chose seul ne veut pas dire qu’il soit nécessaire de le faire seul. La méditation guidée permet de se laisser porter, de s’abandonner, de se laisser guider.

 

Accepter de se laisser guider, c’est se dire : “Je n’ai pas besoin d’être systématiquement la personne qui fait, j’ai le droit d’être la personne qui est.” Encore? “Je n’ai pas à être toujours la personne qui FAIT, je peux être la personne qui EST.”

 

Pas nécessaire de s’asseoir sur un coussin et de brûler de l’encens. Le moment d’introspection que l’on propose peut aussi être dans la marche, en lavant la vaisselle, en pelant des légumes.

 

La méditation peut être difficile. Ce fut le cas au début pour Claudine parce qu’elle croyait devoir faire le vide et ne penser à rien. Donc, elle “échouait” puisque les pensées continuaient d’affluer. Puisqu’une image vaut mille mots, on t’en propose une toute simple qui peut aider. Voir les pensées comme étant des véhicules qui circulent sur une route alors qu’on est assis au bord de la route. Chaque fois qu’on se laisse attraper par la pensée qui passe, on peut voir l’image qu’on a accepté l’invitation d’entrer dans la voiture qui passait. Ou encore de s’asseoir sur le vélo qui circulait. Le fait d’en être conscient et d’en redescendre, pour se replacer sur le bord de la route est la présence. Méditer devient la pratique de regarder les voitures (pensées) sans se laisser emporter/inviter par celles-ci.

 

Un échéancier et la méditation, voilà un véritable duo improbable qui permet de rester aligné, présent et de sortir du chaos! 🙏

En lire plus
Marylène RoyUn duo improbable d’outils pour prévenir au lieu de guérir [Épisode 76]

Pour enfin arrêter de dire “un jour …” [Épisode 75]

 

Un jour ou Jour 1?

 

T’entends-tu parfois dire (ou penser) : “j’aimerais tellement…” ou “quand j’étais plus jeune, je rêvais de…”? Ou encore “si ça n’était pas de (une situation/une personne), je m’écouterais et je ferais…” ? Dans cet article, on veut te proposer une nouvelle façon de regarder une opportunité, un désir, une vision. La nouvelle question qu’on propose est la suivante : Est-ce que c’est “un jour…” ou c’est le “Jour 1 de…”?

 

Pourquoi?

 

D’abord, loin de nous l’idée de se faire sentir coupable de ne pas être dans l’action (et on déteste toute forme de coaching qui prône cette idée de toujours “faire”!).

 

Il y a un temps pour tout! Un temps pour

  • s’inspirer, pour s’asseoir, pour méditer, pour entrer à l’intérieur de soi,
  • s’informer, pour amasser de l’information, pour consommer de la formation,
  • créer (plusieurs de nos journées sont composées d’un peu de tout ça!)
  • bouger, pour se placer dans l’action, pour poser le premier geste.

 

C’est illusoire de penser qu’on peut toujours être dans l’action. Et c’est malsain de se faire sentir coupable de ne pas être systématiquement dans l’action! S’imposer un plan d’action et des gestes quotidiens alors qu’on hésite sur la vision, c’est la recette pour se brûler et se décourager.🔥

 

Rêver, s’inspirer, s’immobiliser : c’est nécessaire à certains moments.

 

Ce l’est encore plus pour les “Generators” selon le human design (70% de la population). Si le sujet t’intéresse, passe voir cet article Q&A sur Goop. (On parlait aussi un peu du human design dans Des outils pour mieux se connaître [Épisode 10]). Le Generator (une génératrice – une locomotive qui produit sa propre énergie vitale à l’infini) doit adopter la stratégie d’attendre pour répondre (wait to respond). Tenter d’initier le mouvement sans percevoir un “indice” de bouger fait souvent avorter les projets du Generator. Lorsqu’il applique sa stratégie et qu’il répond à un élément déclencheur, le Generator est une force vive difficile à arrêter.🚂 Dans cet esprit, c’est un rassembleur qui peut réaliser à peu près tout ce qu’il entreprend.

 

Claudine a personnellement vécu cette situation des dizaines de fois. En se “forçant” à démarrer, à lancer la conversation, à aller aux devants des projets sans attendre de ressentir un élément déclencheur. En effet, la découverte de cette stratégie et du human design a changé sa vie (oui, oui, rien de moins!).😀

 

Comment? En écoutant.

 

La première étape, c’est d’écouter l’inspiration, la vision et de l’accueillir. Qu’il trône sur ton tableau de visualisation ou qu’il te vienne quelques fois par année, ton désir/ta vision mérite d’être accueilli et abordé. C’est le vieux rêve de partir en sac à dos avec une amie et faire un tour de l’Europe? Créer tes propres bijoux? Renouer avec une ancienne connaissance? Changer de carrière et retourner aux études?

Peu importe ce désir, lorsqu’il émerge, on te propose de :

  • l’accueillir
  • sans jugement
  • sans le refouler
  • et de te déposer assez longtemps pour lui poser LA question.

 

LA question

 

Est-ce que c’est “Jour 1” du projet/changement/processus menant à la réalisation de ce désir ou il on lui dit encore “un jour”?

 

Cette question se pose également sans jugement. La réponse qui te vient dans l’immobilité et le silence est la bonne. Si tu n’as pas l’habitude de te poser des questions de cet ordre, on te suggère d’y aller ainsi.

 

  • Tourner la question en affirmation : “c’est aujourd’hui le jour 1 de mon projet de voyage en Europe avec ma meilleure amie du secondaire.”
  • Être attentive à ce que tu ressens au niveau du ventre.
  • Est-ce que c’est “expansif”? Est-ce que tu sens une chaleur, une lumière qui grandit de l’intérieur et qui émane de toi?
  • Ou est-ce que c’est contracté? Est-ce que tu sens que ça se referme, que ça se contracte, comme si tu éteignais une lumière avec un gradateur?
  • Tu peux faire cet exercice avec les deux côtés de la question. Si ça reste flou pour toi, demande à l’Univers (à tes anges gardiens, à Dieu, à Marie, à ceux en qui tu crois). Pour t’aider à entendre la réponse en toi ou à t’envoyer un signe extérieur qui te reflète ce que tu n’entends pas.😉

 

Les réponses

 

Jour 1 = le premier pas noble dans cette direction. Si c’est un voyage qu’on veut faire, le premier pas n’est pas (nécessairement) d’acheter des billets d’avion. C’est peut-être l’achat d’un calepin pour noter des destinations à intégrer au circuit. Ou encore de louer des livres à la bibliothèque sur le pays/la région. C’est aussi de bloquer du temps à l’agenda pour les prochains petits pas nobles dans cette direction. Mais surtout, c’est de trouver quelqu’un (de confiance et auprès de qui tu sais que ton désir/projet résonnera) et de lui parler du démarrage de ce projet/cette idée. Le fait de partager et de verbaliser ce désir ainsi que notre intention qu’il se réalise crée un mouvement au-delà de soi dont on sous-estime les répercussions.

 

Personnellement, on a souvent eu des conversations avec exactement les bonnes personnes. Et en plus, exactement au bon moment pour faire avancer x1000 des projets lorsqu’on a statué que c’était le bon temps pour qu’ils démarrent. Comme quoi, faire confiance à son intuition pour ces conversations (comme pour bien d’autres choses) est souvent la clé!

 

Un jour… = ça n’est donc pas le moment de poser des gestes pour la réalisation de ce désir. Parfait! Pour éviter qu’il émerge à tout moment, on te suggère de mettre à l’agenda la prochaine “réévaluation un jour/jour 1”.

 

Quand?

 

Le meilleur moment pour se poser cette question c’est EXACTEMENT au moment où la pensée émerge, où le désir se manifeste. D’ailleurs, qu’elle soit déclenchée par un élément extérieur (chanson, ton de voix, odeur), lors d’une conversation avec quelqu’un ou qu’elle s’invite durant ta douche : cette pensée n’est pas fortuite.

 

Une pratique

 

Cette question peut s’intégrer dans le quotidien et s’appliquer à chaque pensée relative à un désir/une envie/un vieux rêve. Elle invite à s’écouter, à prendre soin de soi et de ses rêves et à cesser de les refouler ou les ignorer. Choisir consciemment de ne pas poser un geste concret pour la réalisation d’un rêve parce que le contexte n’est pas propice est une belle façon de prendre soin de soi. En se donnant l’occasion de revisiter ce désir à un moment ultérieur, on lui donne toute la valeur qu’il a pour nous. Bref, on l’honore.

En lire plus
Marylène RoyPour enfin arrêter de dire “un jour …” [Épisode 75]

Un tableau de visualisation, un outil indispensable [Épisode 74]

 

La visualisation comme outil

 

À plusieurs reprises, dans le podcast ou les formations, on parle de notre utilisation des tableaux de visualisation. On a décidé de partager la pratique de Claudine pour la création de ses tableaux de visualisation.

 

C’est connu, les stratégies, les outils, les systèmes, on en mange. On aime tout ce qui nous aide à passer efficacement du point A au point B. Mais encore faut-il qu’il existe, le fameux “point B”!

 

Quand on entame un projet, on a souvent une vision claire (des objectifs, des indicateurs, des résultats visés). Mais ça n’est pas toujours le cas (surtout dans les projets plus “personnels” ou dans notre carrière (ou même notre vie). Sans une vision de ce à quoi un demain idéal pourrait ressembler, on peut tomber facilement dans l’errance. Pour trouver l’alignement et donner un sens à nos gestes du quotidien, on veut pouvoir les rattacher à nos valeurs, à une destination (même vague ou imprécise), nos grands objectifs de vie (ou au moins à comment on veut se sentir).

 

Claudine a décortiqué les étapes de confection de ses tableaux de visualisation.

 

Les étapes d’un tableau de visualisation

 

Il faut dire que le processus de création du tableau de visualisation se déroule à quelques moments, sur toute l’année.

 

  • Pochette remplie de coupures de revues : mots et images

D’abord, l’outil de base : une pochette, une enveloppe, une boite, n’importe quel réceptacle qui permettra d’entreposer les images et les mots accumulés durant l’année.

 

  • Revues

Le truc de Claudine : acheter des revues usagées à la bibliothèque (à 0,10$ ou 0,25$ la revue!!). Sinon, fouiller dans les vieilles revues de la maison ou acheter (en dernier recours!). On veut des images déjà imprimées, de tous les thèmes qui nous intéressent (voyages, santé, famille, loisirs, argent, projets, etc.).

 

  • Conservation

Les extras (images, mots ou revues non utilisées) seront conservés d’année en année dans la pochette/enveloppe/boite.

 

  • Sélection principale

Vers l’automne ou dans le Temps des Fêtes : c’est le moment de lire, de découper, et de s’inspirer dans les nouvelles revues et les extras conservés.

 

  • Du temps…

Comme on s’en doute, c’est un processus qui s’étale sur plusieurs jours (ou même semaines) pour laisser décanter ces inspirations. C’est également pendant le même temps qu’on fait sa rétrospective.

 

  • Rétrospective

Processus d’écriture (dans un journal) qui implique l’année en revue (les +/les -, comment je veux me sentir, comment je ne veux PLUS me sentir, les leçons de l’année, etc.) Par ailleurs, un des processus qu’on adore est celui de Danielle Laporte avec son Desire Map.

 

  • Intégration

Avec ces mots, constats, émotions en tête, on repart à la recherche d’images qui interpellent (le moi de maintenant!), qui surprennent, qui inspirent, qui nous “parlent”.

 

  • Archives

Une fois les nouvelles images/mots trouvés, on refait une tournée dans les “extras” archivés (il y reste toujours quelques perles!).

 

On continue…

 

  • Cartes sur table

C’est à ce moment qu’on s’installe sur le bureau/la table et qu’on étale tout ce qui a été retenu et/ou qui est en lien avec les projets, les valeurs, les émotions retenues.

 

  • Thèmes

On regroupe maintenant les mots et les images selon les sphères qu’ils touchent : Travail/Impact, Argent/Valeur, Grands projets actuels, Couple, Parentalité, Famille/Amis, Voyages/Escapades, Créativité, Spiritualité,… Cette liste n’est ni exhaustive ni obligatoire, tes thèmes sont ceux que tu choisis. C’est TON tableau.

 

  • Support

C’est à ce moment qu’on part dans le magasin de matériel d’artistes ou le magasin à rabais de son choix pour acheter un carton de la couleur qui nous allume (et des autocollants thématiques). Et un bâton de colle, parce que celui qu’on retrouve est toujours séché…

 

  • Bricolage

On organise, on déplace, on replace. On visualise l’œuvre finale. Elle peut être ajourée, pleine d’espace. Aussi, le carton peut être complètement couvert tellement il y a d’images et de mots. Bref, tout est possible! Une fois qu’on sent qu’on a trouvé la répartition qui nous inspire, allez hop, c’est l’heure de coller!

 

  • Près des yeux…

Pour Claudine, c’est important de voir le tableau de visualisation. Sans l’avoir sous les yeux constamment, le fait de pouvoir y jeter un œil furtif permet de garder la vision en tête.

 

Abandonner/décrocher

 

Le but d’un tableau de visualisation, ça n’est pas d’être un plan d’action. En effet, il ne fait pas partie du quotidien, on ne travaille pas “dessus” ou “dedans”. En d’autres termes, il inspire, il est la représentation matérielle de désirs, de visions, de valeurs, d’émotions désirées, de rêves. Construire son tableau, c’est appuyer le doigt à la surface de l’eau. Autrement dit, on n’a pas à créer des vagues constamment, en restant sur le bord de l’étang. On traverse la surface une fois et on laisse les ondes se propager, jusqu’au bout, et revenir amplifiées.

 

Il est fort à parier que tu as toi-même quelques histoires de manifestations et de synchronicités. Voici quelques-unes de ces histoires liées aux tableaux de visualisation. D’ailleurs, la première, sur le tableau de visualisation créé par Claudine durant le Temps des Fêtes, quelques semaines avant qu’elle et son conjoint commencent à se fréquenter. En plein centre, une image d’un boisé en pente très paisible. Ce même paysage a été parcouru lors de leur première sortie en motoneige 1-2 mois plus tard, dans une érablière de la région de Stoke. Quand on dit : i-d-e-n-t-i-q-u-e!. 15 ans plus tard, c’est un paysage quasi-identique qu’ils doivent traverser pour se rendre au terrain de leur chalet. Alors, quand ils sont arrivés sur place pour la première visite, ils ont eu un petit instant de surprise (et la conviction que cette place était pour EUX!). 😇

 

Une autre histoire?

 

Le plus récent épisode de Claudine : la mention “Goûter Paris” avec une image d’un resto chic, ajouté à son tableau 2022 “parce qu’il restait de la place dans un coin”… Moins de 2 mois plus tard, son conjoint arrivait un soir avec l’annonce qu’il était délégué à Paris pour des rencontres quelques semaines plus tard. Donc, il fallait trouver un moyen pour que toute la famille puisse y être (congé d’école pour fiston avec devoirs liés aux visites prévues, rencontres/délégation pour Claudine,…).  Tout s’est placé comme un charme. 3 mois après avoir collé les mots “Goûter Paris” sur son carton, toute la famille embarquait pour une escapade chez nos cousins, à peu de frais puisque plusieurs aspects du séjour étaient liés au travail!

 

Explorer pour mieux manifester

 

Si ça te dit d’explorer les possibilités de manifester tes visions et tes désirs à travers un tableau de visualisation, inspire-toi de ces histoires et adapte les étapes proposées pour qu’elles te conviennent. Et un dernier truc : ne retarde pas trop, tu auras déjà hâte de créer le suivant dès que le prochain sera au mur! 😉

 

Tiens-nous au courant de ce que tu feras apparaître dans ta vie grâce à cette nouvelle pratique! 🥰

En lire plus
Marylène RoyUn tableau de visualisation, un outil indispensable [Épisode 74]

Fais pas juste lâcher prise… Abandonne! [Épisode 72]

 

Lâcher prise ou abandonner?

 

Si tu lis ces mots, tu te dis peut-être (comme nous la première fois) : “Oh non non, moi, abandonner : jamais!” La première fois que le concept nous a été présenté, c’est un formateur qui tenait un bâton entre les deux mains et qui disait : “Oui oui, vous lâchez prise (mais il lâchait une main, puis l’autre, sans jamais lâcher le bâton). Moi, je vous suggère d’abandonner!” (et il laissa alors tomber le bâton par terre). Tu visualises le moment (avec le bruit)? Ouep. 😲😲😲

 

Le mot qu’on ne veut pas laisser aller

 

Le mot fait encore plus réagir ceux qui ont eu à guérir une blessure d’abandon. Si c’est ton cas, on t’envoie plein d’amour. Et on te suggère de rester ouvert.e à explorer le concept. Parce que le mot “abandonner”, il crée une résistance et c’est normal. ❤️

 

Note : Abandonner ici n’est pas utilisé dans le sens de capituler, sortir le drapeau blanc, faire le mort, s’en foutre et s’installer devant une série Netflix. Abandonner, ici, c’est laisser tomber les illusions. Comme par exemple, celle que tu es seul.e, que tout doit passer par toi, celle du contrôle, que t’inquiéter de quelque chose ou de quelqu’un aide sa cause… et bien d’autres.

 

Quand on formule un intention claire + qu’on la lance dans l’Univers = l’Univers conspire à t’apporter ce que tu demandes

 

Ce n’est pas magique. Tu le sais, tu l’as déjà vu/vécu. Prends quelques secondes pour te souvenir d’un moment où tu as reçu exactement ce dont tu avais besoin dès que cette demande est devenue claire. Ça avait l’air d’arriver par magie. Mais non.

 

C’est quand tu :

 

  1. Abandonnes l’illusion du contrôle,
  2. Que tu formules en toi une intention claire,
  3. Que tu l’assumes pleinement,
  4. Et que tu la déclares (à l’écrit ou à l’oral, mais en-dehors de ta tête) que TU DÉCLENCHES LA MAGIE.

 

Le bout d’abandonner est hyper important. Sinon, tu te donnes des objectifs, tu fais des plans, tu calcules. Et surtout, tu te convaincs que tu n’as pas assez d’argent, de temps ou de contacts pour arriver à ce que tu désires.

 

On réfère à ce concept en le nommant “manifestation”. Si celui-ci t’est étranger, mais qu’il t’intéresse, une super auteure pour aborder ces concepts est Gabrielle (Gabby) Bernstein.

 

La résistance

 

On citait la résistance, plus haut. Celle que tu as sûrement ressentie à la lecture du mot “Abandonner”. Steven Pressfield en parle dans son livre “The War of Art” (à lire absolument!). L’auteur analyse la résistance. Celle qui apparaît automatiquement dès qu’on vise à passer à un état “supérieur”, à la prochaine étape. Que ce soit dans l’écriture d’un livre (le propos de départ de Pressfield), dans un projet de perte de poids, dans la planification d’un voyage, dans la création d’une entreprise, dans un projet de retour aux études, toute volonté de passer au “niveau supérieur” créera de la résistance. C’est un fait. Donc, il ne faut pas s’en étonner ou se culpabiliser d’y faire face. La résistance est à l’acte de se transformer ce que l’ombre est à la lumière. Dès que l’un apparaît, l’autre est créé.

 

Abandonner c’est sortir de sa zone de confort, c’est viser le niveau supérieur. Abandonner, donc, créera de la résistance en toi.

 

Alors on est pris avec la résistance et il faut se battre, forcer et ramer à sens contraire?? Non non, pas du tout. Il existe plein de trucs pour plonger dans la résistance, la contourner ou lui retirer son pouvoir sur nous. On en préfère un plus que les autres.

 

Notre truc préféré pour aider à abandonner

 

C’est LE truc (qui nous vient de Mel Robbins, on l’adore!) 👍

5… 4… 3… 2… 1… action.
Voilà (pour vrai).
Quand tu penses à faire le geste, l’action, la prochaine étape de ton projet, avant même que la résistance (le doute, la petite voix plate) ait le temps de se manifester, tu démarres ton décompte (dans ta tête ou tout haut)
5…
4…
3…
2…
1…
Go (ou action, allez-hop, bref choisis ton mot).

 

Et tu y vas! Après avoir focussé sur le décompte (qui permet à ton cerveau de se concentrer sur une tâche précise et qui met en sourdine la résistance), tu te lèves et tu vas faire la tâche/action qui te permet d’avancer ton projet.

 

C’est presque trop simple. Et ça marche!

 

Abandonner c’est aussi abandonner des idées, des concepts, une histoire de ton passé qui ne te convient plus, une carrière qui ne te convient plus. On t’invite à abandonner avec la foi que la Vie prendra soin de toi. Et à te laisser porter par cette citation découverte par Claudine il y a quelques années: “Debout au bord de l’abîme, prêt à se jeter dans le vide, on a la foi si on a la certitude que l’une des deux choses suivantes se produira : on trouvera une branche à laquelle s’accrocher ou on apprendra à voler”.

 

P.S. On ne retrouve pas l’auteur de cette magnifique citation, alors si tu le sais, n’hésites pas à nous le dire!

 

👉 Tu veux apprendre un autre truc à essayer pour t’aider avec la résistance? On en parlait justement dans Un principe simple de judo pour te faciliter la vie [Épisode 55]

En lire plus
Marylène RoyFais pas juste lâcher prise… Abandonne! [Épisode 72]

Les deux erreurs à NE PAS faire en fin d’année? [Épisode 71]

 

Lors d’une fin d’année, c’est toujours le moment pour faire une petite réflexion.

 

Maintenant qu’on y arrive tranquillement, on a décidé de te partager deux erreurs à NE PAS faire. Et on a un petit cadeau sous la forme de trois cartes oracles qu’on a pigées pour ton année 2023. Tsé, la magie, on aime cela! ✨🧚🏻

 

Première erreur de fin d’année

 

La fin d’année au 31 décembre est un concept. Sans plus. Rien dans l’Univers ne marque officiellement ce passage. C’est le pape Grégoire XIII qui l’a fait adopter à la fin des années 1500. Cette division de l’année sur 12 mois, de janvier à décembre est un concept qui nous permet de mesurer le temps de la même façon à travers les nations. Alors si la fin d’année te donne de l’anxiété, si tu mesures ta valeur à ce que tu as accompli avant le 31 décembre : décroche. C’est du vent, c’est un concept.

 

D’ailleurs, on t’invite même à faire ce que Claudine a fait avec Que Des Solutions au moment de créer l’entreprise. Choisir une autre date que le 1er janvier comme début d’année financière (dans notre cas c’est le 1er décembre). Les entreprises (au Québec) peuvent choisir leur date de fin d’année financière (à leur création ou à tout moment de son existence en déposant des statuts de modification). Comme le dit l’auteure Theresa Anne Fowler, “La plupart des règles sont des vieilles habitudes que les gens ont peur de changer”. Rappelle-toi aussi que la fin n’est jamais vraiment la fin (d’une année, d’un projet, d’une vie…).😉

 

La seconde erreur de fin d’année

 

Oublie les résolutions! Fais comme le suggérait récemment Gabby Bernstein et sors les résolutions de ton vocabulaire. Pour une bonne raison : elles émanent du mot “résoudre” qui sous-entend qu’il y a un problème dont on cherche la solution. L’énergie qui s’attache à la résolution en est une de manque, de longueur de retard. Elle suggère de plutôt choisir une intention. Déclarer une intention pour l’année qui vient ou l’étape qui vient fait appel à la magie en nous. Un coup de baguette et hop : que 2023 soit mon année de X et de Y et je veux me sentir Z.

 

La fin d’année ou de projet est un moment idéal pour revenir sur ce qu’on a accompli, sur nos objectifs, sur les émotions qui nous habitent en repassant cette étape. Ça peut se faire en quelques minutes, dans un journal. Une page pour le retour sur les grandes étapes, une page pour les wow, une pour les ouache. Et enfin, autant de pages que tu veux pour comment t’as envie de te sentir pour l’étape qui vient. 💕

 

De notre côté, comme on dit toujours à nos client.e.s de focusser, de simplifier, de ne pas manger tout l’éléphant d’un coup, on a décidé de produire le podcast aux 2 semaines à partir de cette mi-décembre 2022. On déclare l’intention formelle de “walk notre talk” et de faire de la place dans notre horaire en faisant passer le podcast/articles de blogue aux deux semaines.

 

Un petit plus

 

On adore les cartes (d’abondance, des anges, de la lune, des archétypes d’animaux) toutes les cartes de type oracle qui nous permettent d’aller chercher des réponses dans l’intangible. Claudine a donc décidé d’en piger trois pour l’année qui vient (prends le message des trois ou de celle qui te parle le plus). Surtout, passe écouter le podcast. Tu vas entendre la “cenne” tomber du paquet de cartes à 10:56, un sou de 1952, l’année de naissance de Line, la maman de Claudine. Tu parles d’un beau signe qu’elle était là avec nous!! wouah!!.🥳

 

Voilà ton message pour 2023

 

Le corbeau blanc | Fais confiance à la magie

Rien dans l’Univers n’est dû au hasard. Les coïncidences ont une signification. Le corbeau blanc t’invite à porter attention aux synchronicités. Le corbeau blanc te guide, il est un messager de l’Univers. L’Univers conspire en ta faveur. Fais confiance à la magie qui est partout!

 

L’antilope | La vie s’accélère

 

Ton évolution personnelle et ta co-création puissante accélèrent. Déclare tes intentions et prends action pour rendre tes rêves, une réalité. Si tu as fait des plans pour ta carrière ou tes finances, c’est le moment de monter tout ça d’un cran. Si tu te questionnes sur une relation, fais le premier pas. La vitesse de l’antilope va rendre tes projets bien intéressants!

 

L’éléphant | Apprends du passé

 

Même si tu souhaites pouvoir laisser le passé derrière toi, l’éléphant te rappelle que la mémoire est importante. Ce qui s’est passé avant te permet de comprendre ce qui se passe aujourd’hui. Tu portes en toi la force et la dignité. L’éléphant t’invite à reconnaître le passé pour les leçons qu’il t’apporte. Toutes les histoires que tu portes peuvent être racontées de plusieurs façons, choisis la tienne et tu peux choisir de raconter la tienne d’une manière qui te donne force et sagesse.

 

Alors pour 2023, sois témoin de la magie. Ouvre-toi aux synchronicités. Accepte que tes intentions génèrent des actions qui accélèrent la cadence de tes réalisations. Honore ton passé et tes erreurs, elles sont les leçons qui te permettent de raconter ton histoire à ta façon.😇

En lire plus
Marylène RoyLes deux erreurs à NE PAS faire en fin d’année? [Épisode 71]

Prends-tu soin de toi comme d’un bébé chat? [Épisode 70]

 

Est-ce que tu prends soin de toi comme tu prends soin des autres? Comme tu le ferais pour un bébé chat?

 

La famille de Claudine a un nouveau membre : un chaton, Louis. 😻 Et cette belle aventure qui commence lui a fait quelques rappels de grands principes de la vie. Les ingrédients de base pour prendre soin d’un chaton, c’est aussi ce qu’on doit faire pour soi.

 

Pour t’aider dans tout cela, on te propose un outil gratuit à télécharger: Un cahier de réflexion pour t’inspirer à prendre soin de toi comme d’un bébé chat! 4 thèmes à explorer pour prendre soin de toi comme tu le ferais d’un chaton!

 

Combler les besoins de base

 

Bébé chat : Les 72h premières heures sont cruciales avec un chaton : présenter la litière, le bol d’eau et la nourriture. Tout cela, après avoir “cat-proofé” la maison pour finalement s’assurer qu’il fait ses besoins (et au bon endroit).

Toi : On a naviguer le virtuel/hybride récemment avec une suite sans fin de teams/zoom/meet sans aller aux toilettes, sans boire, en sautant même des repas… c’est NON!

Ce qu’il faut prévoir :

  1. 5 minutes entre les rencontres.
  2. Eau fraîche accessible (pichet, grand verre).
  3. S’arrêter pour manger une collation nourrissante et pour dîner.
  4. Rencontres de 20-25 ou 50 minutes (au lieu de 30 ou 60).
  5. Repas (ne pas avoir à se poser la question : soit manger la même chose ou avoir un lunch prêt).
  6. Idéalement : bouger, s’aérer le cerveau, marcher.

 

La clé ici : Réhausser nos standards de soins pour nous-mêmes comme si c’était un bébé chat!

 

Fournir un environnement sécuritaire

 

Bébé chat : “Cat-proofer” chez Claudine a voulu dire retirer les élastiques, les emballages jetables, les flocons métalliques de décoration de Noël et même tourner un divan sur le côté dans la journée.

Toi : Dans ton entourage, est-ce que tu côtoies des gens stressés? Tu vis des micro-agressions, du harcèlement? Y a-t-il des moments où tu ne te sens pas en sécurité? Pouvoir dire ta vérité, tes sentiments et établir des limites, c’est le reflet d’un environnement sain. RIEN ne justifie qu’on endure de ne pas se sentir en sécurité (ni une paie, ni une stabilité, ni une illusion de certitude, ni une relation qui dure depuis longtemps…).

 

Commencer petit

 

Bébé chat : L’idéal c’est de l’accueillir dans une petite pièce fermée, dans un environnement réduit pour qu’il s’adapte, étende par la suite sa zone de confort et développe confiance.

Toi : Prends-tu des trop gros projets, des trop grosses bouchées, joues-tu à “tant qu’à” en te mettant plus de pression que nécessaire? Le “planning fallacy” (ou le sophisme de la planification), c’est la démonstration scientifique que l’on sous-estime le temps que prendra une tâche. L’humain a tendance à ne pas tenir compte des preuves historiques dans sa planification. Par exemple, “ça me prend toujours une journée complète pour fermer le mois dans la comptabilité, mais je pourrai sûrement le faire en 2h…”)…😵‍💫 N’essaie pas de manger un éléphant en une bouchée (ou seul.e!).

Tu veux un truc Que Des Solutions? Si tu te poses la question “Ce projet est-il trop gros/ambitieux pour l’instant?”, c’est déjà une indication qu’il l’est sûrement! Pourquoi ne pas le morceler (ce qui te permettra de déjouer ton cerveau dans son sophisme de la planification!). Ensuite, de mettre seulement la première partie dans ton assiette et le reste dans ton agenda?

 

Y mettre BEN de l’amour!

 

Bébé chat : Dès qu’il se manifeste, on doit être là, le flatter, lui parler et s’asseoir avec lui… lui confirmer qu’on est sa nouvelle famille..

Toi : Mets-y de l’amour! BEN de l’amour! Sois la personne qui s’assure que les liens se créent, reviens à l’humain devant toi. Dans toutes nos journées, dans tous nos projets : le secret c’est d’y ajouter de l’amour.💗 Quand il y a du ouache : ajouter de l’amour. 💗💗 Quand ça va bien : ajouter de l’amour. 💗💗

Alors, on peut choisir de devenir le canal par lequel passe l’Amour. 💑 Toute la lumière et l’énergie passent ainsi par nous pour rayonner vers l’autre et dans le monde.

 

N’oublie pas, tu peux télécharger l’outil gratuit: Un cahier de réflexion pour t’inspirer à prendre soin de toi comme d’un bébé chat! 4 thèmes à explorer pour prendre soin de toi comme tu le ferais d’un chaton!

S’occuper de soi pour mieux aider les autres ça te le dit? Passe écouter Fais preuve d’autant de compréhension pour toi que pour les autres [Épisode 52]

 

En lire plus
Marylène RoyPrends-tu soin de toi comme d’un bébé chat? [Épisode 70]