Parce que tu ne peux pas tout faire ! [Épisode 82]

 

Le temps, une denrée rare? Et si tu faisais du temps ton allié?

 

Attention : on sait qu’il y a trop à faire et trop peu de ressources, on ne le nie pas. Ce qu’on te propose dans cet article, c’est de suspendre ton incrédulité (on pourrait parler d’illusions aussi) juste un instant et de marcher un peu avec nous.

 

Un concept que l’on adore et qui est prôné par Marie Forleo (qu’on adore aussi!), c’est de “simplifier pour amplifier”. Son podcast est d’ailleurs un de ceux que l’on écoute et apprécie beaucoup. Passe l’explorer sur la plateforme de ton choix!

 

On t’offre ici une recette en quelques étapes pour simplifier, et ainsi amplifier. Ou “comment en faire moins pour faire mieux » (ou plus, de ce qui vaut vraiment la peine!).😉

 

1- Premièrement, ce dont tu as besoin, c’est de trouver la clarté : le remède quand on est débordé, c’est la clarté!

 

  1. Ça commence par constater que non, ce n’est pas clair.
  2. On t’invite à te rappeler un moment où ça l’a déjà été (hyper-clair, hyper-focus, hyper-efficace).
  3. Puis, à faire le point sur ta/la mission (liste de rêves, objectifs, actions) / tableau de visualisation.
  4. Maintenant, identifie LE PROJET/LA ZONE qui doit être priorisé présentement (cette semaine, ce mois, cette saison).
  5. Ensuite, identifier ce qui doit être mis de côté pour faire de la place pour ce projet/cette zone (pas pour toujours, mais pour l’instant).
  6. Finalement, identifier à quel moment tu prévois clore cette étape et réévaluer les priorités.

 

2- Deuxièmement, il faut maintenant faire de la place!

 

  1. Ça commence par bloquer du temps à l’agenda pour le projet prioritaire (avant le reste!). Attention à ne pas te faire avaler par le quotidien!
  2. Puis, c’est de bloquer du temps pour les tâches nécessaires inévitables.

 

C’est presque trop simple non? Et pourtant, on est prêtes à parier que tu vas préférer passer tout droit, foncer tête baissée et de continuer à essayer de tout faire, plutôt que de prendre les quelques instants pour faire ces étapes. Pourquoi? Parce qu’on le fait nous aussi. Continuer à appuyer sur l’accélérateur alors que ce n’est ni clair, ni efficace. Mais quand on se rappelle que le moyen d’amplifier nos actions, c’est de simplifier les projets qui sont sur la planche à dessin, on s’arrête et on passe à travers ces étapes.

 

Tu le sais aussi bien que nous, le mieux c’est de t’arrêter pour prendre ce moment avant que la vie ne le choisisse pour toi (maladie, incident, épuisement…). Rappelle-toi que “le temps se venge toujours de ce que l’on tente de faire sans lui”. Et cela, c’était le dicton du prof de comptabilité de Claudine, mais qui s’applique à toute la vie en général!

Tu cherches d’autres outils ou applis pour t’aider à te simplifier la vie? Passe écouter les 2 podcasts où l’on te partage des suggestions d’outils qu’on utilise. Avec quels outils/applis je pourrais me simplifier la vie? / buffet-techno Partie 1 [Épisode 3]  ET Avec quels outils/applis je pourrais me simplifier la vie? / buffet-techno Partie 2 [Épisode 4]

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Marylène RoyParce que tu ne peux pas tout faire ! [Épisode 82]

Comment éviter d’échapper un morceau crucial dans ta planification d’événement? [Épisode 81]

 

 

Il arrive toujours un moment dans la planification d’un événement où la peur-panique nous saisit et où on est certain d’oublier quelque chose d’important.

 

De tellement important que tout pourrait casser. Cette crainte est la plus répandue parmi les gestionnaires d’événements. Elle additionne à tout le stress vécu, qui permet d’ailleurs à cette profession de se hisser dans le Top 10 des boulots les plus stressants (lire l’article complet ici). La réponse tient en un épisode, un article, deux mots : échéancier performant! 😍 Vive la planification!

 

Tous humains

 

D’abord, cette peur est normale, c’est humain comme réaction et comme peur. Pourquoi? Parce que dès qu’on marche vers l’inconnu, une partie de notre cerveau (le complexe amygdalien, véritable système d’alerte dont la fonction est de nous garder en vie) nous envoie le message : “DANGER, DANGER, terrain inconnu, on devrait retourner à notre zone de confort!!!” Le truc, c’est de ne pas céder à cette peur (sans faire semblant que ce n’est pas inquiétant ou épeurant), mais lui dire : “Merci de me garder en sécurité, mais je choisis d’innover et de sortir de ma zone de sécurité et de confort”.

 

La solution : l’Échéancier

Ensuite, l’échéancier (l’un de nos quatre piliers d’une gestion professionnelle et zen d’événements), c’est justement un outil parfait pour limiter cette peur. Quand tu prépares ton échéancier (loin des urgences et des feux à éteindre), tu réfléchis à tous les aspects de l’événement, aux séquences d’action, aux ressources à intégrer au projet et à leur rôle à chaque étape. Tu vois venir les enjeux et les embûches et tu prévois d’avance les grandes étapes qui devront être franchies et le moment où elles devront l’être. Cette planification te permet de passer à travers chacun des secteurs (ex. Administration, Communications, Finances, Financement, Opérations, etc.). Cet exercice permet de visualiser, de s’imaginer ce qui devra arriver pour atteindre les objectifs fixés.

 

Et comme il se fait en équipe (ou au moins s’évalue en équipe une fois qu’il a été dressé par le gestionnaire), l’échéancier couvre tous les secteurs du projet. Sa création permet de jeter la lumière sur les zones d’ombre, d’éliminer les angles morts et de retourner la plupart des pierres. On arrive à bout de métaphores pour dire : tu auras fait le tour! 😉

 

Questions en rafale pour un échéancier performant :

  • Quand le réalise-t-on? Au début du projet (avant que le rythme s’emballe et qu’on soit trop pris par celui-ci).

 

  • Quand le regarde-t-on individuellement? Chaque matin!!!!! C’est lui (et non pas la boite de courriels) qui dicte ce qui est à faire!

 

  • Quand le regarde-t-on collectivement? À chaque rencontre de régie (selon la phase du projet: Hebdomadaire, mensuelle, quotidienne,…

 

Si tu as besoin d’aide pour créer un échéancier performant, on a justement une formation (incluant NOTRE modèle) qui permet de mettre en place un échéancier tel qu’on l’utilise chez Que Des Solutions.

 

Et les angles morts?

Mais qu’en est-il de ce qu’on pourrait ignorer être nécessaire/crucial? C’est là que “bien s’entourer” dans un projet/événement est la clé du succès. Par un conseil d’administration ou comité (pour les grands livrables et orientations). Avec les professionnels nécessaires au projet (Communications, Gestion de site/terrain, Gestion des opérations). Ainsi que les fournisseurs (ex. graphiste, représentant média), qui apporteront leurs questions, leurs enjeux, leurs livrables (et donc ajouteront des précisions à l’échéancier). Un bon leader sait s’entourer de gens plus compétents que lui (sachant que la compétence de ces gens ne lui enlève rien et que le projet s’en portera mieux).😉

 

Petit rappel : Un événement est pertinent s’il vise à transformer les gens (et un événement, c’est quelque chose qui est à ton agenda et qui inclut plus que toi). Un événement se planifie en pensant aux parties prenantes (clients, invités, partenaires, fournisseurs), mais en les impliquant aussi.

 

Expériences et apprentissages

 

Par ailleurs, un événement, c’est la somme d’expériences et d’apprentissages; c’est cet alliage qui transforme les humains. Les indices sur ce qui doit se passer (et donc ce qui doit faire l’objet d’une planification) se trouvent dans les questions suivantes :

  • Que vivront les invités/clients/participants (avant/pendant/après l’événement)?
  • Quelle transformation aura lieu (pour les participants, pour l’organisation, pour les partenaires)?
  • Les réponses à ces questions permettront de documenter l’échéancier. En fait de l’ingénierie inversée – partant du résultat et décortiquant les étapes à traverser pour y arriver.

 

L’échéancier est vivant

 

Enfin, un échéancier performant est organique et se transforme à mesure de l’évolution du projet par les statuts (en cours, fait, annulé) mais également par les prochaines étapes qui se dévoilent à mesure de l’avancement. Comme toute planification, nul besoin de tout avoir au départ, mais quand on réalise une étape (ex. solliciter les députés locaux pour un soutien) et qu’on reçoit la confirmation, on peut aller ajouter les étapes qui se déploient (ex. prendre les photos des affiches promotionnelles des députés durant la soirée, faire le document en annexe de la facture pour la preuve de visibilité, recevoir et déposer le chèque).

 

Simplicité

 

En somme, alimenter un échéancier se résume à l’équation suivante :

Identifier le livrable ultime + nommer la prochaine étape à réaliser = recette du succès pour ne rien échapper.

 

Éviter les surprises

 

Finalement, notre grand conseil quant à l’échéancier, c’est d’en faire le tour souvent.  Voir ce qui vient dans le prochain mois, mais aussi les suivants, pour éviter de se faire surprendre. Ou encore de surprendre ses collègues ou fournisseurs avec des délais trop serrés.😨 C’est de la planification pour ton TOI du futur.

 

C’est avec un échéancier bien documenté et consulté régulièrement qu’on peut s’assurer de ne pas oublier quelque chose d’important (de tellement important que tout pourrait casser) dans la gestion d’un événement, parole de Que Des Solutions!

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Marylène RoyComment éviter d’échapper un morceau crucial dans ta planification d’événement? [Épisode 81]

L’élément qui garantira le succès de ton événement ou projet [Épisode 80]

Y a-t-il vraiment un élément qui puisse garantir le succès d’un événement?

 

Vous connaissez le scénario de réussite? C’est l’élément qu’il vous faut! Son origine : on nous a présenté ce concept dans le cadre de notre formation en Event Design. Une pratique de design thinking créée par le Event Design Collective et qui vise à créer des événements qui transforment les gens. Le scénario de réussite, c’est une histoire que l’on raconte sur le résultat idéal d’une expérience pour une partie prenante précise. Dans le cadre d’un event design complet, on va créer un scénario final de réussite qui inclura toutes les parties prenantes étudiées et qui présentera en quoi le prototype d’événement sélectionné permettra leur transformation. C’est un récit inspirant qui permet de se projeter dans un avenir où le projet qu’on envisage a non seulement été complété, mais avec un succès-monstre!

 

Chez Que Des Solutions, on a adopté le scénario de réussite non seulement dans l’idéation d’événements mais également dans les accompagnements avec nos clients. (C’est la première page de nos offres de services).  On l’utilise aussi dans la création de nos formations et dans la plupart de nos grands projets. On a vu une transformation majeure depuis qu’on a adopté cette pratique. C’est pourquoi on veut la partager ici pour que tu puisses l’adopter à ton tour.

 

Étape 1 : Visualiser

 

Succès retentissant, tout le monde en ressort transformé, leurs besoins sont comblés. Qu’ont-ils vécu? Qu’en disent-ils? Comment ressortent-ils de cette expérience? On veut les imaginer interagir, commenter, partager. On s’installe comme un petit oiseau qui pourrait écouter les conversations des individus relativement à ce qu’ils ont vécu. Et surtout, ce qu’ils retiennent du projet ou de l’événement.😍

 

Étape 2 : Détailler

 

On écrit en détail ce qu’on a visualisé/imaginé. Quelles sont les interactions qui ont pris place? Quels systèmes existent désormais? Quels qualificatifs sont utilisés par les individus pour décrire leur expérience? Qu’est-ce qui a été créé qui n’existait pas? En quoi les besoins et les aspirations des parties prenantes ont été comblés? On parle ici de leurs besoins superficiels, mais également de leurs besoins plus profonds, en tant qu’humains. Cette étape se fait seul (s’il le faut…) mais est encore plus puissante à deux ou plus. La clé : mettre une minuterie pour un maximum de 20 minutes. N’hésite pas à avoir en main les valeurs de ton organisation/événement afin de pouvoir connecter celles-ci au scénario de réussite.

 

En quoi les valeurs se sont-elles exprimées à travers l’expérience des participants? Le texte final sera une courte histoire inspirante qui témoignera de la transformation vécue par les parties prenantes en raison de leur participation. On parle ici du quoi et pourquoi. Donc, cela tiendra dans une demi-page (format lettre écrit en taille 12).

 

Étape 3 : Lâcher prise

 

Une fois que le scénario de réussite existe, on arrive maintenant à l’étape cruciale de lâcher prise et d’accepter que cette réussite passe par la co-création. On doit ici lâcher l’illusion du contrôle et accepter que toutes les personnes impliquées dans ce projet y mettent leur grain de sel. C’est également le moment de s’ouvrir aux synchronicités et aux “coincidences” qui viendront aider ce scénario à se réaliser. Si tu as envie d’en apprendre plus sur la façon dont la Loi de l’attractivité fonctionne, passe écouter les vidéos de Esther Hicks/Abraham ou lis les livres du Dr Wayne Dyer. Relire le scénario de réussite et ressentir la gratitude de cette histoire comme étant une “réalité” est une première étape simple de ce lâcher-prise.

 

Les deux fonctions majeures du scénario de réussite sont les suivantes :

 

  • Contrer la résistance parce que le scénario de réussite devient la destination visée. Cette force qui naît en opposition à un changement/transformation est très bien décrite et abordée par Stephen Pressfield dans The War of Art.
  • Le chemin déjà parcouru par l’énergie est plus facile à retrouver (autant au niveau neurologique qu’au niveau énergétique ou vibrationnel). Le fait d’avoir visualisé des moments, des échanges, des émotions, des transformations crée un chemin auquel tu auras plus facilement accès! On aime ça, nous, les raccourcis!😉

 

Finalement, le scénario de réussite est directement en lien avec l’un des 4 piliers des événements dont on parle souvent, la vision/mission/valeurs. Les 3 autres étant bien sûr l’échéancier, l’organigramme et le budget. Il est également devenu un outil crucial dans l’évaluation de nos projets. Il guide les indicateurs à utiliser pour évaluer le succès d’un projet.

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Marylène RoyL’élément qui garantira le succès de ton événement ou projet [Épisode 80]

5 étapes pour reprendre le contrôle quand tout s’emballe [Épisode 79]

Reprendre le contrôle pour mieux avancer.

 

Alors que la fin d’année scolaire arrive mais que les vacances se font attendre, alors que le renouveau du printemps fait place au ralentissement qui vient avec l’été et la chaleur, on se retrouve souvent devant beaucoup de travail à abattre, beaucoup de stress accumulé, des émotions qui s’emballent et l’impression qu’on n’y arrivera pas. On présente dans cet épisode notre processus en 5 étapes pour sortir du tumulte et voir plus clair. Et surtout, pour t’aider à reprendre le contrôle sur TA vie.

 

1. Ralentir (ou même arrêter)

 

D’abord, la première étape c’est de prendre le temps de t’asseoir, méditer, mettre de la musique, prendre un congé, marcher en nature. Arrêter la spirale des pensées. Prendre une pause. Et surtout laisser les appareils (téléphones, ordinateurs) de côté. Quinze minutes, une heure, une journée : vas-y avec ce qui est possible! Ne retarde surtout pas cette étape parce que tu n’as pas le temps! Fais le temps.🙏

 

Le but : permettre au tumulte de ralentir pour que ce qui reste constamment en suspens se dépose.

 

2. Sortir le trop-plein

 

On poursuit avec l’exercice de la “rage sur la page”. Prends quelques feuilles de papier (un cahier ou des feuilles mobiles) et mets 20 minutes sur ta minuterie préférée. Réponds maintenant à ces questions : qu’est-ce qui me fâche, qui me rend amère, qui m’enrage? Fais des phrases complètes : “Je suis fâchée contre X de m’avoir fait Y qui m’habite encore aujourd’hui. Je suis déçue de Z de m’avoir dit W.” Tu peux aller loin dans le passé, revenir à hier, retourner il y a 10 ans. Tout ce qui te fâche a sa place sur ces feuilles.

Le but : dénouer ces émotions, regarder en face ces déclencheurs, mettre des mots sur des impressions, sortir le trop-plein (qui se mêle à ton quotidien).

3. Identifier ce qui est vraiment important pour toi

 

Comme troisième étape, on te demande d’explorer quelque chose à l’écrit. Si demain matin tu apprenais qu’il ne te reste que 6 mois à vivre, que ferais-tu? Qui verrais-tu? Quelles conversations aurais-tu? Et pourquoi? De quoi seront faites tes GRANDES et tes petites journées? Tu peux te donner un autre 15-20 minutes pour faire cette liste. Tu peux également la laisser mijoter un peu, y revenir durant la journée. Relis par la suite ta liste et identifie les thèmes qui reviennent (famille, amitié, spiritualité, connexion, liberté… etc.).

 

4. Dresser la liste de ce que tu dois/veux faire et que tu reportes

 

C’est maintenant le temps de regarder ce qui se tient sur ta liste mentale et qui se retrouve sans cesse relégué au lendemain. Ce qui revient quand tu es sous la douche, entre deux rencontres, dans tes conversations familiales. Le rendez-vous à fixer que tu oublies, l’ami.e que tu omets d’appeler, l’estimé de travaux que tu n’as pas demandé, le formulaire de remboursement de dépense que tu n’as pas soumis, la réclamation aux assurances, le rendez-vous chez le toiletteur, la sauvegarde des photos de ton téléphone sur le disque dur familial, etc. Passe un 15-20 minutes pour dresser la liste, puis relis-la en identifiant à quel thème important pour toi ces items réfèrent. Évalue la priorité de ces items en fonction de ce qui s’est révélé comme thèmes importants pour toi.

 

Et voici un indice : plusieurs éléments liés à ton travail vont descendre dans la liste de priorité une fois que tu prends le recul de ce qui est VRAIMENT important pour toi. On le dit et on s’assume. Peu importe le travail que tu fais (même si ce travail est 100% aligné avec tes valeurs, ce qu’on te souhaite), ce qui est vraiment plus important pour toi existe en-dehors de ces réalisations professionnelles. Même célibataire, sans enfant et concentrée à fond sur ta carrière, ce qui est IMPORTANT pour toi (à léguer une fois ton passage sur cette terre terminé) réside au-delà de ce qui te permet de gagner un salaire/des honoraires/des dividendes).

 

5. Faire une première action sur cette liste (idéalement parmi les plus prioritaires)

 

On te garantit un rush de dopamine/endorphine quand tu auras réalisé cette tâche importante et alignée avec tes valeurs. Un doux mélange de fierté, d’accomplissement, d’alignement, de sérénité, de plénitude. C’est une lettre d’amour de toi à toi, une preuve que tu prends soin de toi et de ce qui est important pour toi. Après t’être arrêtée pour respirer et décrocher du tumulte, après avoir déposé les bagages de colère et d’amertume, après avoir connecté avec tes valeurs profondes et aligné les actions que tu dois prendre sur celles-ci, le fait de réaliser une action (aussi petite qu’un coup de fil pour prendre un rendez-vous) te démontrera que le tumulte n’est pas un état de fait, mais un état d’esprit.

 

Ces 5 étapes permettent de “reprendre le contrôle” (bien qu’on n’aime pas trop la notion de contrôle parce qu’on le voit comme une illusion…), de retrouver la pleine responsabilité de ton bonheur et de ta quiétude. Alors que tout s’emballe, alors que les émotions, le stress, la fatigue, l’épuisement se mélangent, ces quelques gestes permettent de retrouver la clarté, la connexion avec ta puissance et ton essence.

 

Pour avoir fait ce processus plusieurs fois, on peut te dire que la motivation retrouvée suite à ces étapes (motivation qui n’est pas illusoire, mais connectée avec nos valeurs profondes) est génératrice de grandes choses. Reste à savoir ce qui se retrouvera sur ta liste et ce que tu en feras…😉

 

Pour t’aider à reprendre le contrôle et de te remettre en priorité, passe écouter les épisodes Prends-tu soin de toi comme d’un bébé chat? [Épisode 70] ou encore Un tableau de visualisation, un outil indispensable [Épisode 74]

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Marylène Roy5 étapes pour reprendre le contrôle quand tout s’emballe [Épisode 79]

Ne demande plus jamais la permission! [Épisode 78]

La permission, vraiment?

 

En gestion de projets et d’événements, la phase importante (et souvent escamotée…) est celle de l’évaluation. Est-ce que c’est une réussite ou est-ce une opportunité d’apprentissage? Mais pour qu’existe cette phase importante, on doit d’abord avoir “fait” quelque chose. L’immobilité est notre plus grand ennemi quand vient le temps d’innover. Et en matière de projets et d’événements, la gestion par comité vient souvent compliquer les décisions quant aux actions à poser.

 

Notre mot d’ordre : “Tu seras toujours mieux de demander pardon que de demander la permission!”

 

Bien sûr, on ne parle pas ici de contrevenir aux lois ou aux règlements! Mais quand tu élabores des nouveaux projets, quand tu gères tes équipes, quand tu ajoutes des améliorations à un événement ou que tu en crées des nouveaux, il y a deux choses à retenir:

 

  • Utilise les données comme base d’inspiration.
  • Puis vas-y! crée un prototype, teste une solution (bouge!).

 

Mais ne demande PAS constamment la permission!

 

Te perdre dans l’analyse, faire approuver des détails. Tomber dans les aspects “micro” en demandant au client, au membre ou aux administrateurs de confirmer l’heure, la couleur de l’affiche, le coût du billet, la publicité dans tel ou tel média, etc. Tout cela c’est se condamner à l’échec! En fait, c’est se condamner à dessiner un chameau au lieu d’un cheval (parce qu’on le dessine en comité). Ou pire : à l’immobilité, qui est l’échec ultime parce qu’on a rien à en tirer, rien à en apprendre. L’adage le dit : “Prends des risques, si tu réussis tu seras heureux, si tu échoues tu seras sage.” (auteur inconnu)

 

Ne pas demander la permission, c’est éviter de noyer le poisson (non, Claudine, pas le bébé – passe écouter le podcast pour comprendre 😆).

 

Ton but, c’est donc de :

 

  • Rechercher l’étincelle, l’inspiration, ce qui suscite les passions (ensemble, en groupe).
  • Faire un “brouillon de merde” (shitty first draft), un prototype, quelque chose qui devra clairement être amélioré, mais qui au moins existe.
  • Ne pas attendre la confirmation que TOUT LE MONDE va aimer ça pour aller de l’avant.

 

Tu fonctionnes en comité (conseil d’administration, comité organisateur, comité de régie, etc.)? Ce forum est là pour orienter, pour donner des grandes lignes et développer des stratégies, tout au plus. Ces gens sont des alliés, et s’ils ne le sont pas déjà, assure-toi de développer des liens de confiance avec eux. L’inspiration sera captée par ces gens et transformée en stratégies qui nourriront tes actions.

 

La tactique, les actions concrètes, les prototypes qui seront testés et analysés, c’est toi comme gestionnaire d’événement ou de projet qui les pilote. Ton travail au niveau de l’inspiration, c’est de t’assurer qu’elle remonte à tes comités/CA. Comment on fait ça? En amassant des commentaires et des données de la clientèle et en restant à l’affût de ce qui se fait ailleurs (dans l’industrie et dans d’autres industries). Ces informations viendront nourrir l’inspiration et donner vie aux stratégies.

 

Rappelle-toi que la plupart des gens qui sont dans tes comités (administrateurs, membres), ont été interpellés par la mission de ton organisation. Cependant, ils ne sont souvent pas des professionnels dans les dossiers qui leur sont présentés (développement de marchés, finances et financement, développement stratégique, partenariats, gestion de risques, gouvernance). C’est à toi, comme gestionnaire que revient le devoir de présenter de l’information pertinente et analysée qui aidera à guider leurs orientations.

 

Dans ta gestion des actions et dans ta création de prototypes, c’est aussi toi qui doit te défaire de ton envie de perfection, de ta peur de l’erreur et plonger.😉

 

Un autre adage est de ne pas mettre tous ses oeufs dans le même panier. C’est encore plus vrai avec un prototype. On prend le minimum viable du budget pour faire notre test et on essaie quelque chose. Une nouvelle billetterie en ligne, un nouveau modèle de restauration pour les bénévoles, l’automatisation des entrées comptables, l’utilisation de l’intelligence artificielle dans la création de ton contenu (oui oui, on est rendus là). Les innovations et les prototypes possibles sont aussi nombreux que les pissenlits au début juin! À toi de choisir celui que tu adoptes aujourd’hui.

 

Penser prototype/innovation, c’est aussi laisser tomber l’idée que “si on offre ça aujourd’hui, on va créer des attentes pour la prochaine fois”. ABSOLUMENT PAS! On sait avec la récente pandémie qu’on ne peut RIEN prendre pour acquis. Le consommateur, le membre, l’usager est parfaitement conscient que les organisations sont en mouvement et en transformation. Un service ou produit offert aujourd’hui ne le sera peut-être pas demain. S’empêcher de faire quelque chose parce qu’on ne peut pas garantir qu’on pourra le refaire la prochaine fois est une façon d’attendre la permission.

 

C’est un manque de foi (en soi, en la Vie, en la co-création, en l’aide qui peut venir à toi si tu fais le premier geste). Plusieurs projets pilotés au fil des ans ont connu la pérennité parce que des programmes/ministères les ont financés APRÈS qu’ils aient été démarrés. Parfois même après 2 ou 3 éditions “à perte”.

 

On parle souvent du design d’événement et de l’innovation dans la création d’événements. La prémisse à la base de cette façon de penser, c’est que les événements pertinents existent pour transformer les gens.

 

La grande question devient alors : quelle transformation je recherche?

 

Et de cette question découlent deux constats :

 

  • il y a un “AVANT” (que vit mon client/usager avant de vivre mon événement)
  • et un “APRÈS” (comment ressort-il de cette expérience).

 

Toute l’énergie sera investie pour créer des apprentissages et des expériences qui susciteront cette transformation. Comme il n’y a pas qu’une seule bonne réponse, ce sont les prototypes qui nous permettront de voir de quelle manière réaliser cette transformation de la façon la plus optimale possible.

 

Rappelle-toi qu’on peut t’aider si tu as envie d’intégrer l’innovation dans tes événements/projet (notre service La Design). Bien sûr, tu peux aussi explorer le sujet plus en profondeur en autodidacte (en te procurant ta copie du Event design handbook).

 

  • Pour arriver à la transformation que tu vises à travers la création de tes projets ou événements, tu n’as pas à demander de permission.
  • Teste, crée des prototypes, fais quelque chose que tu pourras perfectionner.
  • Ne demande pas la permission, tu demanderas pardon.

 

Et même… sache que tu n’auras pas à demander pardon, parce que ça va fonctionner. Ça fonctionnera parce que ce sera soit un succès, soit une opportunité d’apprendre. Un “échec” sera simplement le début du prochain prototype, du prochain test.😇

 

Se dire “je ne referai plus jamais ceci de cette façon”, c’est une victoire en soi! Parce qu’on ne sait peut-être pas encore ce qu’on doit faire, mais on sait très bien ce qu’on doit éviter.🥰

 

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Marylène RoyNe demande plus jamais la permission! [Épisode 78]

La force du Plan B [Épisode 77]

Plan A, Plan B,…

 

Quand la vie tire le tapis sous nos pieds et que l’objectif qu’on visait part en fumée, on se dit qu’on aurait dû se prévoir une alternative. C’est exactement dans une telle situation qu’on a découvert tout le pouvoir d’être en mode “Plan B”. C’est ce qu’on aime appeler la force du plan B!

 

D’abord, lorsqu’on démarre un projet, on identifie le résultat précis que l’on vise, qui nous donne la direction à prendre (qui constituent ensemble le Plan A). Chaque geste ou action que l’on posera par la suite visera à atteindre ce résultat. On sait que dans un vol de 10 000 km, si le pilote de l’avion change sa trajectoire d’un simple petit degré, il pourra finir sur un tout autre continent que celui qu’il visait au départ. Et c’est le grand danger de n’avoir que le Plan A. Dès qu’un élément externe s’invite ou que quelque chose ne se passe pas comme prévu, on doit déployer une quantité immense d’énergie, d’efforts et de ressources pour ajuster notre course. Tout cela pour forcer le projet à revenir dans l’axe prévu au départ.

 

La solution?

 

Se permettre d’être en mode Plan B. Être en mode Plan B, c’est être à l’aise à ce qu’un résultat différent existe (point B) ou à ce que le chemin pour s’y rendre soit différent (trajet B). Identifier consciemment un scénario alternatif de succès permet :

  • De lâcher prise (incluant d’éliminer de la rigidité et de se libérer (de l’illusion) du contrôle).
  • D’adopter une posture d’ouverture aux opportunités, aux synchronicités.

 

C’est quoi un bon Plan B?

 

Le meilleur Plan B est celui qui est autant sinon plus intéressant que le scénario initial (Plan A). C’est celui qui nous fait dire que l’un ou l’autre des scénarios peut arriver. Et surtout, qu’on sera tout aussi heureux, serein, fier [insérer ici le qualificatif que tu veux 😉]. Le plan qui te fait dire : “À la grâce de Dieu”, que ce qui doit arriver arrive!

 

C’est donc une stratégie d’adaptation (et un réflexe à développer) qui apporte :

  • du pouvoir (sur l’issue et le processus)
  • une posture d’adaptation
  • de la flexibilité.

 

En l’utilisant assez souvent, on finit par identifier rapidement dans une situation donnée les éléments sur lesquels on a du contrôle de ceux qu’on ne contrôle pas. Et parmi ceux qu’on contrôle toujours se trouvent nos gestes, nos actions et l’interprétation que l’on a des événements. Le mode Plan B permet de ne pas se placer en victime d’une situation.

 

Un processus simple

 

Et le processus est relativement simple :

  • identifier le projet et le Plan A
  • élaborer un Plan B (qui réponde aux objectifs – qui se rapportent au final à être heureux, être entouré, aimer/être aimé, se réaliser)
  • ressentir la flexibilité, la libération du contrôle et l’espace qui se crée pour les opportunités et les synchronicités.

 

Un Plan B, c’est un passeport intérieur vers la liberté qui permet d’éviter de se sentir victime des éléments externes en saisissant son propre pouvoir, en adoptant une posture de flexibilité et d’adaptation. Un Plan B ouvre la porte aux opportunités et confirme qu’on accepte que le succès d’un projet ne passe pas uniquement par notre vision individuelle et initiale. Il invite l’Univers à conspirer avec nous (et pour nous) à la réalisation de nos objectifs, quels qu’ils soient.

 

P.S. On t’en parle aussi du Plan B dans cet épisode 😉Faire le choix du bonheur inconditionnel, simple ou pas? [Épisode 49]

En lire plus
Marylène RoyLa force du Plan B [Épisode 77]

Un duo improbable d’outils pour prévenir au lieu de guérir [Épisode 76]

 

Un duo improbable, vraiment?

 

Le chaos peut s’inviter rapidement dans notre quotidien et nous forcer à réagir. Au lieu d’être en mode urgence ou en mode réparation (en mode guérison), on te propose un duo improbable pour intégrer la prévention. Le duo est improbable parce que ces deux outils sont l’un technique/logistique (un échéancier) et l’autre spirituel/introspectif (la méditation).

 

Échéancier ou mettre à l’agenda

 

Si on laisse aller le quotidien, c’est très facile de tomber en mode “réagir aux échéances”. Et pourtant, la plupart des “urgences” sont prévisibles. Plusieurs échéances sont connues longtemps à l’avance et plusieurs tâches que l’on gère ou exécute sont ponctuelles et positionnées dans le temps. L’outil de prédilection pour éviter que les échéances deviennent des urgences est un échéancier. Malheureusement, un échéancier n’est pas universel. Pour être efficace, il doit refléter la réalité de celui ou celle qu’il sert. Alors, la première étape consiste à prendre un moment (un moment de quadrant II, c’est-à-dire important et non urgent) pour documenter les responsabilités et les échéances. Noter dans un fichier Excel ou Airtable ce qui s’invite dans ton quotidien sur une année est le PLUS BEAU CADEAU qu’on peut se faire. Si tu veux t’inspirer, passe voir notre échéancier performant.

 

En listant par mois, le responsable, les projets et les actions/tâches à faire, on peut dresser la liste des échéances prévisibles. Et éviter d’inviter le chaos. Une suggestion qui en est toute une. Si un élément doit arriver à une date précise, mettre cette information dans une colonne “Notes” et conserver l’information par mois.

 

Adopter un échéancier, c’est aussi adopter la posture d’anticiper les échéances. Dès l’arrivée d’un nouveau projet/dossier, on développe le réflexe d’en extraire les dates importantes. Par la suite, on les ajoute à l’échéancier global. Idéalement, tous les éléments qui nous concernent sont par la suite transposés dans notre agenda/calendrier. Donc, ceci permettra de fixer ces échéances dans le temps et ainsi éviter d’avoir à consulter l’échéancier en plus de son propre agenda.

 

Le but est simple : sortir les petites choses qu’on retient dans sa tête sans les écrire et qui drainent de l’énergie. Celles qui bouffent notre efficacité et nous réveillent avant l’aube.😵‍💫

 

Méditer

 

À l’autre bout du spectre, notre second outil/pratique vise à prendre un temps pour méditer avec une méditation guidée. Celles de Gabby Bernstein (en anglais) ou le programme interactif Headspace sur Netflix (disponible en français).

 

L’invitation est simple. Faire de la place au quotidien à des moments d’introspection, de relaxation, de méditation. Pour Claudine, c’est au moment de se refaire un café (donc plusieurs fois dans la journée!). Elle prend un petit 3, 5 ou 10 minutes pour une méditation guidée avec Headspace.

 

“Guidée”, vraiment? Oui! Tout comme l’athlète professionnel prend les services d’un coach pour guider ses entraînements, on a avantage à ne pas simplement compter sur soi et à se laisser inspirer. Être capable de faire quelque chose seul ne veut pas dire qu’il soit nécessaire de le faire seul. La méditation guidée permet de se laisser porter, de s’abandonner, de se laisser guider.

 

Accepter de se laisser guider, c’est se dire : “Je n’ai pas besoin d’être systématiquement la personne qui fait, j’ai le droit d’être la personne qui est.” Encore? “Je n’ai pas à être toujours la personne qui FAIT, je peux être la personne qui EST.”

 

Pas nécessaire de s’asseoir sur un coussin et de brûler de l’encens. Le moment d’introspection que l’on propose peut aussi être dans la marche, en lavant la vaisselle, en pelant des légumes.

 

La méditation peut être difficile. Ce fut le cas au début pour Claudine parce qu’elle croyait devoir faire le vide et ne penser à rien. Donc, elle “échouait” puisque les pensées continuaient d’affluer. Puisqu’une image vaut mille mots, on t’en propose une toute simple qui peut aider. Voir les pensées comme étant des véhicules qui circulent sur une route alors qu’on est assis au bord de la route. Chaque fois qu’on se laisse attraper par la pensée qui passe, on peut voir l’image qu’on a accepté l’invitation d’entrer dans la voiture qui passait. Ou encore de s’asseoir sur le vélo qui circulait. Le fait d’en être conscient et d’en redescendre, pour se replacer sur le bord de la route est la présence. Méditer devient la pratique de regarder les voitures (pensées) sans se laisser emporter/inviter par celles-ci.

 

Un échéancier et la méditation, voilà un véritable duo improbable qui permet de rester aligné, présent et de sortir du chaos! 🙏

En lire plus
Marylène RoyUn duo improbable d’outils pour prévenir au lieu de guérir [Épisode 76]

Pour enfin arrêter de dire “un jour …” [Épisode 75]

 

Un jour ou Jour 1?

 

T’entends-tu parfois dire (ou penser) : “j’aimerais tellement…” ou “quand j’étais plus jeune, je rêvais de…”? Ou encore “si ça n’était pas de (une situation/une personne), je m’écouterais et je ferais…” ? Dans cet article, on veut te proposer une nouvelle façon de regarder une opportunité, un désir, une vision. La nouvelle question qu’on propose est la suivante : Est-ce que c’est “un jour…” ou c’est le “Jour 1 de…”?

 

Pourquoi?

 

D’abord, loin de nous l’idée de se faire sentir coupable de ne pas être dans l’action (et on déteste toute forme de coaching qui prône cette idée de toujours “faire”!).

 

Il y a un temps pour tout! Un temps pour

  • s’inspirer, pour s’asseoir, pour méditer, pour entrer à l’intérieur de soi,
  • s’informer, pour amasser de l’information, pour consommer de la formation,
  • créer (plusieurs de nos journées sont composées d’un peu de tout ça!)
  • bouger, pour se placer dans l’action, pour poser le premier geste.

 

C’est illusoire de penser qu’on peut toujours être dans l’action. Et c’est malsain de se faire sentir coupable de ne pas être systématiquement dans l’action! S’imposer un plan d’action et des gestes quotidiens alors qu’on hésite sur la vision, c’est la recette pour se brûler et se décourager.🔥

 

Rêver, s’inspirer, s’immobiliser : c’est nécessaire à certains moments.

 

Ce l’est encore plus pour les “Generators” selon le human design (70% de la population). Si le sujet t’intéresse, passe voir cet article Q&A sur Goop. (On parlait aussi un peu du human design dans Des outils pour mieux se connaître [Épisode 10]). Le Generator (une génératrice – une locomotive qui produit sa propre énergie vitale à l’infini) doit adopter la stratégie d’attendre pour répondre (wait to respond). Tenter d’initier le mouvement sans percevoir un “indice” de bouger fait souvent avorter les projets du Generator. Lorsqu’il applique sa stratégie et qu’il répond à un élément déclencheur, le Generator est une force vive difficile à arrêter.🚂 Dans cet esprit, c’est un rassembleur qui peut réaliser à peu près tout ce qu’il entreprend.

 

Claudine a personnellement vécu cette situation des dizaines de fois. En se “forçant” à démarrer, à lancer la conversation, à aller aux devants des projets sans attendre de ressentir un élément déclencheur. En effet, la découverte de cette stratégie et du human design a changé sa vie (oui, oui, rien de moins!).😀

 

Comment? En écoutant.

 

La première étape, c’est d’écouter l’inspiration, la vision et de l’accueillir. Qu’il trône sur ton tableau de visualisation ou qu’il te vienne quelques fois par année, ton désir/ta vision mérite d’être accueilli et abordé. C’est le vieux rêve de partir en sac à dos avec une amie et faire un tour de l’Europe? Créer tes propres bijoux? Renouer avec une ancienne connaissance? Changer de carrière et retourner aux études?

Peu importe ce désir, lorsqu’il émerge, on te propose de :

  • l’accueillir
  • sans jugement
  • sans le refouler
  • et de te déposer assez longtemps pour lui poser LA question.

 

LA question

 

Est-ce que c’est “Jour 1” du projet/changement/processus menant à la réalisation de ce désir ou il on lui dit encore “un jour”?

 

Cette question se pose également sans jugement. La réponse qui te vient dans l’immobilité et le silence est la bonne. Si tu n’as pas l’habitude de te poser des questions de cet ordre, on te suggère d’y aller ainsi.

 

  • Tourner la question en affirmation : “c’est aujourd’hui le jour 1 de mon projet de voyage en Europe avec ma meilleure amie du secondaire.”
  • Être attentive à ce que tu ressens au niveau du ventre.
  • Est-ce que c’est “expansif”? Est-ce que tu sens une chaleur, une lumière qui grandit de l’intérieur et qui émane de toi?
  • Ou est-ce que c’est contracté? Est-ce que tu sens que ça se referme, que ça se contracte, comme si tu éteignais une lumière avec un gradateur?
  • Tu peux faire cet exercice avec les deux côtés de la question. Si ça reste flou pour toi, demande à l’Univers (à tes anges gardiens, à Dieu, à Marie, à ceux en qui tu crois). Pour t’aider à entendre la réponse en toi ou à t’envoyer un signe extérieur qui te reflète ce que tu n’entends pas.😉

 

Les réponses

 

Jour 1 = le premier pas noble dans cette direction. Si c’est un voyage qu’on veut faire, le premier pas n’est pas (nécessairement) d’acheter des billets d’avion. C’est peut-être l’achat d’un calepin pour noter des destinations à intégrer au circuit. Ou encore de louer des livres à la bibliothèque sur le pays/la région. C’est aussi de bloquer du temps à l’agenda pour les prochains petits pas nobles dans cette direction. Mais surtout, c’est de trouver quelqu’un (de confiance et auprès de qui tu sais que ton désir/projet résonnera) et de lui parler du démarrage de ce projet/cette idée. Le fait de partager et de verbaliser ce désir ainsi que notre intention qu’il se réalise crée un mouvement au-delà de soi dont on sous-estime les répercussions.

 

Personnellement, on a souvent eu des conversations avec exactement les bonnes personnes. Et en plus, exactement au bon moment pour faire avancer x1000 des projets lorsqu’on a statué que c’était le bon temps pour qu’ils démarrent. Comme quoi, faire confiance à son intuition pour ces conversations (comme pour bien d’autres choses) est souvent la clé!

 

Un jour… = ça n’est donc pas le moment de poser des gestes pour la réalisation de ce désir. Parfait! Pour éviter qu’il émerge à tout moment, on te suggère de mettre à l’agenda la prochaine “réévaluation un jour/jour 1”.

 

Quand?

 

Le meilleur moment pour se poser cette question c’est EXACTEMENT au moment où la pensée émerge, où le désir se manifeste. D’ailleurs, qu’elle soit déclenchée par un élément extérieur (chanson, ton de voix, odeur), lors d’une conversation avec quelqu’un ou qu’elle s’invite durant ta douche : cette pensée n’est pas fortuite.

 

Une pratique

 

Cette question peut s’intégrer dans le quotidien et s’appliquer à chaque pensée relative à un désir/une envie/un vieux rêve. Elle invite à s’écouter, à prendre soin de soi et de ses rêves et à cesser de les refouler ou les ignorer. Choisir consciemment de ne pas poser un geste concret pour la réalisation d’un rêve parce que le contexte n’est pas propice est une belle façon de prendre soin de soi. En se donnant l’occasion de revisiter ce désir à un moment ultérieur, on lui donne toute la valeur qu’il a pour nous. Bref, on l’honore.

En lire plus
Marylène RoyPour enfin arrêter de dire “un jour …” [Épisode 75]

Un tableau de visualisation, un outil indispensable [Épisode 74]

 

La visualisation comme outil

 

À plusieurs reprises, dans le podcast ou les formations, on parle de notre utilisation des tableaux de visualisation. On a décidé de partager la pratique de Claudine pour la création de ses tableaux de visualisation.

 

C’est connu, les stratégies, les outils, les systèmes, on en mange. On aime tout ce qui nous aide à passer efficacement du point A au point B. Mais encore faut-il qu’il existe, le fameux “point B”!

 

Quand on entame un projet, on a souvent une vision claire (des objectifs, des indicateurs, des résultats visés). Mais ça n’est pas toujours le cas (surtout dans les projets plus “personnels” ou dans notre carrière (ou même notre vie). Sans une vision de ce à quoi un demain idéal pourrait ressembler, on peut tomber facilement dans l’errance. Pour trouver l’alignement et donner un sens à nos gestes du quotidien, on veut pouvoir les rattacher à nos valeurs, à une destination (même vague ou imprécise), nos grands objectifs de vie (ou au moins à comment on veut se sentir).

 

Claudine a décortiqué les étapes de confection de ses tableaux de visualisation.

 

Les étapes d’un tableau de visualisation

 

Il faut dire que le processus de création du tableau de visualisation se déroule à quelques moments, sur toute l’année.

 

  • Pochette remplie de coupures de revues : mots et images

D’abord, l’outil de base : une pochette, une enveloppe, une boite, n’importe quel réceptacle qui permettra d’entreposer les images et les mots accumulés durant l’année.

 

  • Revues

Le truc de Claudine : acheter des revues usagées à la bibliothèque (à 0,10$ ou 0,25$ la revue!!). Sinon, fouiller dans les vieilles revues de la maison ou acheter (en dernier recours!). On veut des images déjà imprimées, de tous les thèmes qui nous intéressent (voyages, santé, famille, loisirs, argent, projets, etc.).

 

  • Conservation

Les extras (images, mots ou revues non utilisées) seront conservés d’année en année dans la pochette/enveloppe/boite.

 

  • Sélection principale

Vers l’automne ou dans le Temps des Fêtes : c’est le moment de lire, de découper, et de s’inspirer dans les nouvelles revues et les extras conservés.

 

  • Du temps…

Comme on s’en doute, c’est un processus qui s’étale sur plusieurs jours (ou même semaines) pour laisser décanter ces inspirations. C’est également pendant le même temps qu’on fait sa rétrospective.

 

  • Rétrospective

Processus d’écriture (dans un journal) qui implique l’année en revue (les +/les -, comment je veux me sentir, comment je ne veux PLUS me sentir, les leçons de l’année, etc.) Par ailleurs, un des processus qu’on adore est celui de Danielle Laporte avec son Desire Map.

 

  • Intégration

Avec ces mots, constats, émotions en tête, on repart à la recherche d’images qui interpellent (le moi de maintenant!), qui surprennent, qui inspirent, qui nous “parlent”.

 

  • Archives

Une fois les nouvelles images/mots trouvés, on refait une tournée dans les “extras” archivés (il y reste toujours quelques perles!).

 

On continue…

 

  • Cartes sur table

C’est à ce moment qu’on s’installe sur le bureau/la table et qu’on étale tout ce qui a été retenu et/ou qui est en lien avec les projets, les valeurs, les émotions retenues.

 

  • Thèmes

On regroupe maintenant les mots et les images selon les sphères qu’ils touchent : Travail/Impact, Argent/Valeur, Grands projets actuels, Couple, Parentalité, Famille/Amis, Voyages/Escapades, Créativité, Spiritualité,… Cette liste n’est ni exhaustive ni obligatoire, tes thèmes sont ceux que tu choisis. C’est TON tableau.

 

  • Support

C’est à ce moment qu’on part dans le magasin de matériel d’artistes ou le magasin à rabais de son choix pour acheter un carton de la couleur qui nous allume (et des autocollants thématiques). Et un bâton de colle, parce que celui qu’on retrouve est toujours séché…

 

  • Bricolage

On organise, on déplace, on replace. On visualise l’œuvre finale. Elle peut être ajourée, pleine d’espace. Aussi, le carton peut être complètement couvert tellement il y a d’images et de mots. Bref, tout est possible! Une fois qu’on sent qu’on a trouvé la répartition qui nous inspire, allez hop, c’est l’heure de coller!

 

  • Près des yeux…

Pour Claudine, c’est important de voir le tableau de visualisation. Sans l’avoir sous les yeux constamment, le fait de pouvoir y jeter un œil furtif permet de garder la vision en tête.

 

Abandonner/décrocher

 

Le but d’un tableau de visualisation, ça n’est pas d’être un plan d’action. En effet, il ne fait pas partie du quotidien, on ne travaille pas “dessus” ou “dedans”. En d’autres termes, il inspire, il est la représentation matérielle de désirs, de visions, de valeurs, d’émotions désirées, de rêves. Construire son tableau, c’est appuyer le doigt à la surface de l’eau. Autrement dit, on n’a pas à créer des vagues constamment, en restant sur le bord de l’étang. On traverse la surface une fois et on laisse les ondes se propager, jusqu’au bout, et revenir amplifiées.

 

Il est fort à parier que tu as toi-même quelques histoires de manifestations et de synchronicités. Voici quelques-unes de ces histoires liées aux tableaux de visualisation. D’ailleurs, la première, sur le tableau de visualisation créé par Claudine durant le Temps des Fêtes, quelques semaines avant qu’elle et son conjoint commencent à se fréquenter. En plein centre, une image d’un boisé en pente très paisible. Ce même paysage a été parcouru lors de leur première sortie en motoneige 1-2 mois plus tard, dans une érablière de la région de Stoke. Quand on dit : i-d-e-n-t-i-q-u-e!. 15 ans plus tard, c’est un paysage quasi-identique qu’ils doivent traverser pour se rendre au terrain de leur chalet. Alors, quand ils sont arrivés sur place pour la première visite, ils ont eu un petit instant de surprise (et la conviction que cette place était pour EUX!). 😇

 

Une autre histoire?

 

Le plus récent épisode de Claudine : la mention “Goûter Paris” avec une image d’un resto chic, ajouté à son tableau 2022 “parce qu’il restait de la place dans un coin”… Moins de 2 mois plus tard, son conjoint arrivait un soir avec l’annonce qu’il était délégué à Paris pour des rencontres quelques semaines plus tard. Donc, il fallait trouver un moyen pour que toute la famille puisse y être (congé d’école pour fiston avec devoirs liés aux visites prévues, rencontres/délégation pour Claudine,…).  Tout s’est placé comme un charme. 3 mois après avoir collé les mots “Goûter Paris” sur son carton, toute la famille embarquait pour une escapade chez nos cousins, à peu de frais puisque plusieurs aspects du séjour étaient liés au travail!

 

Explorer pour mieux manifester

 

Si ça te dit d’explorer les possibilités de manifester tes visions et tes désirs à travers un tableau de visualisation, inspire-toi de ces histoires et adapte les étapes proposées pour qu’elles te conviennent. Et un dernier truc : ne retarde pas trop, tu auras déjà hâte de créer le suivant dès que le prochain sera au mur! 😉

 

Tiens-nous au courant de ce que tu feras apparaître dans ta vie grâce à cette nouvelle pratique! 🥰

En lire plus
Marylène RoyUn tableau de visualisation, un outil indispensable [Épisode 74]

Une tâche, 2 impacts pour prendre soin de toi de demain [Épisode 73]

 

As-tu déjà pensé à comment tu peux aider ton TOI de demain?

 

Dans ce podcast, on te propose une façon différente de voir l’exécution de ton travail. Et ça part de l’empathie, la capacité de s’identifier à l’autre dans ce qu’il ressent. Mais pas celle pour les autres (bien qu’on l’utilise souvent en design thinking), l’empathie pour “toi de demain” ou “toi du futur”.

 

Euh? Quoi? Reste avec nous!

 

Ce qu’on te suggère, c’est d’analyser une tâche/responsabilité en visant que celle-ci n’ait pas seulement l’impact direct prévu (ex. produire le document de présentation pour ton prochain conseil d’administration). C’est aussi le fait d’y ajouter au moins un autre impact, un autre bénéfice à cette tâche. Dans notre exemple, ce sera le fait de penser ton document, au départ, en tant que futur “modèle” pour tes autres présentations. Et non pas seulement pour servir son présent dessein. Tant qu’à investir 2-3h pour la création d’un document, le fait de prendre soin de “toi de demain” c’est de prévoir déjà une copie “Modèle”. Tu y gardes les titres, les cadres d’images et de photos, où tu ajoutes déjà un sujet que tu sais devoir présenter au prochain CA. Donc, cela te permet d’utiliser ton présent focus pour créer un autre impact, mais pour plus tard.

 

Le mot d’ordre: Réutiliser

 

La création de modèles est devenue, chez Que Des Solutions, un automatisme. Tout est pensé en fonction d’être réutilisé. On a même poussé le concept plus loin, en créant le modèle et en créant déjà le prochain document. (Ex. ordre du jour, rapport annuel, récapitulatif pour l’équipe). Résultat : à mesure que les événements arrivent (présence médiatique, rencontre de laquelle on prend des photos, suivi d’un nouveau mandat), on l’ajoute au document (quelques mots, une photo). De cette façon, le “nous de demain” a déjà plusieurs éléments en main au moment de produire le document.

 

Dans la confection d’un rapport annuel, cette habitude de dupliquer l’impact des tâches permet de développer le réflexe de regrouper l’information à mesure. De la colliger dans un document (ou une table Airtable). Mais surtout, d’éviter d’attendre à la dernière minute et ameuter les collègues pour produire un document à temps pendant une semaine!

 

La même chose s’applique aux réunions. Les plus formelles possèdent habituellement un ordre du jour, mais même les réunions plus informelles entre collègues mériteraient d’en avoir un. Encore mieux, en utilisant des outils comme Beenote ou Asana, on peut avoir accès à nos modèles d’ordre du jour. En effet, on produit des comptes-rendus de façon instinctive, seulement en prenant des notes dans des réunions ou des sous-tâches.

 

Quoi faire?

 

La prochaine fois que tu entames un suivi de fournisseur, un nouveau projet ou une portion de tâches/responsabilités (surtout si elles sont récurrentes), on te suggère de te poser la question suivante:

 

Comment puis-je faire une fois cette tâche et en récolter plusieurs fruits?

 

C’est une invitation à sortir de la pensée très linéaire d’échanger de l’argent contre du temps à faire des tâches. Cette pensée “employée”, très liée à l’aire industrielle, ne te fait pas toucher à ton plein potentiel. Ne pas voir la tâche comme des minutes à passer, mais comme une occasion d’utiliser ton temps et tes efforts comme un levier, pour plus tard, te permet d’optimiser les minutes que tu passes. Et c’est une façon d’exprimer toute ton expertise!

 

Voici quelques questions pour te permettre d’entamer la réflexion sur les tâches/responsabilités dont tu pourrais déjà dupliquer l’impact! :

Réflexion pour dupliquer l’impact de ton travail

 

 

En lire plus
Marylène RoyUne tâche, 2 impacts pour prendre soin de toi de demain [Épisode 73]

Fais pas juste lâcher prise… Abandonne! [Épisode 72]

 

Lâcher prise ou abandonner?

 

Si tu lis ces mots, tu te dis peut-être (comme nous la première fois) : “Oh non non, moi, abandonner : jamais!” La première fois que le concept nous a été présenté, c’est un formateur qui tenait un bâton entre les deux mains et qui disait : “Oui oui, vous lâchez prise (mais il lâchait une main, puis l’autre, sans jamais lâcher le bâton). Moi, je vous suggère d’abandonner!” (et il laissa alors tomber le bâton par terre). Tu visualises le moment (avec le bruit)? Ouep. 😲😲😲

 

Le mot qu’on ne veut pas laisser aller

 

Le mot fait encore plus réagir ceux qui ont eu à guérir une blessure d’abandon. Si c’est ton cas, on t’envoie plein d’amour. Et on te suggère de rester ouvert.e à explorer le concept. Parce que le mot “abandonner”, il crée une résistance et c’est normal. ❤️

 

Note : Abandonner ici n’est pas utilisé dans le sens de capituler, sortir le drapeau blanc, faire le mort, s’en foutre et s’installer devant une série Netflix. Abandonner, ici, c’est laisser tomber les illusions. Comme par exemple, celle que tu es seul.e, que tout doit passer par toi, celle du contrôle, que t’inquiéter de quelque chose ou de quelqu’un aide sa cause… et bien d’autres.

 

Quand on formule un intention claire + qu’on la lance dans l’Univers = l’Univers conspire à t’apporter ce que tu demandes

 

Ce n’est pas magique. Tu le sais, tu l’as déjà vu/vécu. Prends quelques secondes pour te souvenir d’un moment où tu as reçu exactement ce dont tu avais besoin dès que cette demande est devenue claire. Ça avait l’air d’arriver par magie. Mais non.

 

C’est quand tu :

 

  1. Abandonnes l’illusion du contrôle,
  2. Que tu formules en toi une intention claire,
  3. Que tu l’assumes pleinement,
  4. Et que tu la déclares (à l’écrit ou à l’oral, mais en-dehors de ta tête) que TU DÉCLENCHES LA MAGIE.

 

Le bout d’abandonner est hyper important. Sinon, tu te donnes des objectifs, tu fais des plans, tu calcules. Et surtout, tu te convaincs que tu n’as pas assez d’argent, de temps ou de contacts pour arriver à ce que tu désires.

 

On réfère à ce concept en le nommant “manifestation”. Si celui-ci t’est étranger, mais qu’il t’intéresse, une super auteure pour aborder ces concepts est Gabrielle (Gabby) Bernstein.

 

La résistance

 

On citait la résistance, plus haut. Celle que tu as sûrement ressentie à la lecture du mot “Abandonner”. Steven Pressfield en parle dans son livre “The War of Art” (à lire absolument!). L’auteur analyse la résistance. Celle qui apparaît automatiquement dès qu’on vise à passer à un état “supérieur”, à la prochaine étape. Que ce soit dans l’écriture d’un livre (le propos de départ de Pressfield), dans un projet de perte de poids, dans la planification d’un voyage, dans la création d’une entreprise, dans un projet de retour aux études, toute volonté de passer au “niveau supérieur” créera de la résistance. C’est un fait. Donc, il ne faut pas s’en étonner ou se culpabiliser d’y faire face. La résistance est à l’acte de se transformer ce que l’ombre est à la lumière. Dès que l’un apparaît, l’autre est créé.

 

Abandonner c’est sortir de sa zone de confort, c’est viser le niveau supérieur. Abandonner, donc, créera de la résistance en toi.

 

Alors on est pris avec la résistance et il faut se battre, forcer et ramer à sens contraire?? Non non, pas du tout. Il existe plein de trucs pour plonger dans la résistance, la contourner ou lui retirer son pouvoir sur nous. On en préfère un plus que les autres.

 

Notre truc préféré pour aider à abandonner

 

C’est LE truc (qui nous vient de Mel Robbins, on l’adore!) 👍

5… 4… 3… 2… 1… action.
Voilà (pour vrai).
Quand tu penses à faire le geste, l’action, la prochaine étape de ton projet, avant même que la résistance (le doute, la petite voix plate) ait le temps de se manifester, tu démarres ton décompte (dans ta tête ou tout haut)
5…
4…
3…
2…
1…
Go (ou action, allez-hop, bref choisis ton mot).

 

Et tu y vas! Après avoir focussé sur le décompte (qui permet à ton cerveau de se concentrer sur une tâche précise et qui met en sourdine la résistance), tu te lèves et tu vas faire la tâche/action qui te permet d’avancer ton projet.

 

C’est presque trop simple. Et ça marche!

 

Abandonner c’est aussi abandonner des idées, des concepts, une histoire de ton passé qui ne te convient plus, une carrière qui ne te convient plus. On t’invite à abandonner avec la foi que la Vie prendra soin de toi. Et à te laisser porter par cette citation découverte par Claudine il y a quelques années: “Debout au bord de l’abîme, prêt à se jeter dans le vide, on a la foi si on a la certitude que l’une des deux choses suivantes se produira : on trouvera une branche à laquelle s’accrocher ou on apprendra à voler”.

 

P.S. On ne retrouve pas l’auteur de cette magnifique citation, alors si tu le sais, n’hésites pas à nous le dire!

 

👉 Tu veux apprendre un autre truc à essayer pour t’aider avec la résistance? On en parlait justement dans Un principe simple de judo pour te faciliter la vie [Épisode 55]

En lire plus
Marylène RoyFais pas juste lâcher prise… Abandonne! [Épisode 72]

Les deux erreurs à NE PAS faire en fin d’année? [Épisode 71]

 

Lors d’une fin d’année, c’est toujours le moment pour faire une petite réflexion.

 

Maintenant qu’on y arrive tranquillement, on a décidé de te partager deux erreurs à NE PAS faire. Et on a un petit cadeau sous la forme de trois cartes oracles qu’on a pigées pour ton année 2023. Tsé, la magie, on aime cela! ✨🧚🏻

 

Première erreur de fin d’année

 

La fin d’année au 31 décembre est un concept. Sans plus. Rien dans l’Univers ne marque officiellement ce passage. C’est le pape Grégoire XIII qui l’a fait adopter à la fin des années 1500. Cette division de l’année sur 12 mois, de janvier à décembre est un concept qui nous permet de mesurer le temps de la même façon à travers les nations. Alors si la fin d’année te donne de l’anxiété, si tu mesures ta valeur à ce que tu as accompli avant le 31 décembre : décroche. C’est du vent, c’est un concept.

 

D’ailleurs, on t’invite même à faire ce que Claudine a fait avec Que Des Solutions au moment de créer l’entreprise. Choisir une autre date que le 1er janvier comme début d’année financière (dans notre cas c’est le 1er décembre). Les entreprises (au Québec) peuvent choisir leur date de fin d’année financière (à leur création ou à tout moment de son existence en déposant des statuts de modification). Comme le dit l’auteure Theresa Anne Fowler, “La plupart des règles sont des vieilles habitudes que les gens ont peur de changer”. Rappelle-toi aussi que la fin n’est jamais vraiment la fin (d’une année, d’un projet, d’une vie…).😉

 

La seconde erreur de fin d’année

 

Oublie les résolutions! Fais comme le suggérait récemment Gabby Bernstein et sors les résolutions de ton vocabulaire. Pour une bonne raison : elles émanent du mot “résoudre” qui sous-entend qu’il y a un problème dont on cherche la solution. L’énergie qui s’attache à la résolution en est une de manque, de longueur de retard. Elle suggère de plutôt choisir une intention. Déclarer une intention pour l’année qui vient ou l’étape qui vient fait appel à la magie en nous. Un coup de baguette et hop : que 2023 soit mon année de X et de Y et je veux me sentir Z.

 

La fin d’année ou de projet est un moment idéal pour revenir sur ce qu’on a accompli, sur nos objectifs, sur les émotions qui nous habitent en repassant cette étape. Ça peut se faire en quelques minutes, dans un journal. Une page pour le retour sur les grandes étapes, une page pour les wow, une pour les ouache. Et enfin, autant de pages que tu veux pour comment t’as envie de te sentir pour l’étape qui vient. 💕

 

De notre côté, comme on dit toujours à nos client.e.s de focusser, de simplifier, de ne pas manger tout l’éléphant d’un coup, on a décidé de produire le podcast aux 2 semaines à partir de cette mi-décembre 2022. On déclare l’intention formelle de “walk notre talk” et de faire de la place dans notre horaire en faisant passer le podcast/articles de blogue aux deux semaines.

 

Un petit plus

 

On adore les cartes (d’abondance, des anges, de la lune, des archétypes d’animaux) toutes les cartes de type oracle qui nous permettent d’aller chercher des réponses dans l’intangible. Claudine a donc décidé d’en piger trois pour l’année qui vient (prends le message des trois ou de celle qui te parle le plus). Surtout, passe écouter le podcast. Tu vas entendre la “cenne” tomber du paquet de cartes à 10:56, un sou de 1952, l’année de naissance de Line, la maman de Claudine. Tu parles d’un beau signe qu’elle était là avec nous!! wouah!!.🥳

 

Voilà ton message pour 2023

 

Le corbeau blanc | Fais confiance à la magie

Rien dans l’Univers n’est dû au hasard. Les coïncidences ont une signification. Le corbeau blanc t’invite à porter attention aux synchronicités. Le corbeau blanc te guide, il est un messager de l’Univers. L’Univers conspire en ta faveur. Fais confiance à la magie qui est partout!

 

L’antilope | La vie s’accélère

 

Ton évolution personnelle et ta co-création puissante accélèrent. Déclare tes intentions et prends action pour rendre tes rêves, une réalité. Si tu as fait des plans pour ta carrière ou tes finances, c’est le moment de monter tout ça d’un cran. Si tu te questionnes sur une relation, fais le premier pas. La vitesse de l’antilope va rendre tes projets bien intéressants!

 

L’éléphant | Apprends du passé

 

Même si tu souhaites pouvoir laisser le passé derrière toi, l’éléphant te rappelle que la mémoire est importante. Ce qui s’est passé avant te permet de comprendre ce qui se passe aujourd’hui. Tu portes en toi la force et la dignité. L’éléphant t’invite à reconnaître le passé pour les leçons qu’il t’apporte. Toutes les histoires que tu portes peuvent être racontées de plusieurs façons, choisis la tienne et tu peux choisir de raconter la tienne d’une manière qui te donne force et sagesse.

 

Alors pour 2023, sois témoin de la magie. Ouvre-toi aux synchronicités. Accepte que tes intentions génèrent des actions qui accélèrent la cadence de tes réalisations. Honore ton passé et tes erreurs, elles sont les leçons qui te permettent de raconter ton histoire à ta façon.😇

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Marylène RoyLes deux erreurs à NE PAS faire en fin d’année? [Épisode 71]