Le concept de l’amélioration continue, tu connais?
À la suite du retour en présentiel du Festival des harmonies, on a décidé de s’asseoir ensemble et de faire un retour sur les grandes leçons apprises durant la planification et la réalisation de l’événement. Et cela, après 2 éditions à l’arrêt. En plus, on pilotait l’événement « en vrai » pour la première fois depuis notre arrivée à la direction et à la coordination de l’organisation à l’automne 2019. Comme on sait que dans la vie, tout arrive toujours pour une raison, on présente ces leçons dans une série de 6 épisodes.
Constat #1
Améliorer ses processus et ses façons de faire, c’est encore plus simple et plus efficace si on le fait à mesure. Pas dans 6 mois, pas “après que la poussière retombera”, pas demain. Maintenant. Selon la définition du Ministère de l’Économie et de l’Innovation du Québec, “L’amélioration continue est un mode de gestion favorisant l’adoption d’améliorations graduelles qui s’inscrivent dans une recherche quotidienne d’efficacité et de progrès en faisant appel à la créativité de tous les acteurs de l’organisation.” Voilà : quotidienne, graduelles! Pour consulter le guide: Amélioration continue et résolution de problèmes
Rappelons que la pensée design (le design thinking), qu’on adore et qu’on intègre partout, se base sur 5 étapes :
- Empathie (partir des humains/des usagers, comprendre leurs enjeux, se mettre dans leur peau).
- Définition de la problématique.
- Idéation (générer des idées).
- Prototypes (mise en place de solutions possibles).
- Test (on intègre nos solutions et on voit comment elles règlent la problématique – c’est ici qu’on “fail fast”).
- Évaluation (notre ajout, parce que c’est un cycle infini qui, suite à cette étape de s’arrêter et se questionner en se reconnectant sur les humains, soit on repart le cycle, soit on déclare la problématique comme étant résolue (du moins pour le moment). 😉
La phase des prototypes et des tests est l’endroit parfait pour mettre en pratique notre maxime : “Fait est toujours mieux que parfait”. On sort de la théorie, on teste l’idée simple ou l’idée folle. Au mieux, elle fonctionne. Au pire, elle nous donne plus d’informations sur la problématique et les solutions qui peuvent la régler.
Concrètement, ça veut dire quoi?
Cela peut se traduire dans une organisation ou un événement par la création d’un tableau partagé dans lequel on collige différents points.
- Informations et problématiques (un genre de “post-mortem”) à mesure que ces informations sont constatées ou reçues (phases empathie et problématique).
- Solutions envisagées pour les résoudre (phase idéation).
- Résolution ou non de ces problèmes (avec la solution qui l’a réglée) (phases prototype, test et évaluation).
Par conséquent, un des atouts qu’il faut avoir dans son jeu pour appliquer l’amélioration continue, c’est la flexibilité. La clé, c’est d’adopter une attitude de flexibilité, de plier (au lieu de casser) et d’être dans l’action (en visant le minimum viable, pas la perfection).
Alors, cette pratique renvoie à l’habitude # 6 proposée par Stephen Covey (7 habits of the highly effective people). Celle-ci est la synergie, la recherche d’une issue gagnant/gagnant par la réécriture des règles. Si tu n’as pas déjà dévoré ce livre, c’est un must! ⭐
En fin de compte, l’amélioration continue, c’est la mise en pratique de la citation (anonyme) qu’on adore :
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« Prends des risques! Si tu réussis, tu seras heureuse. Si tu échoues, tu seras sage. » 🥰
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