Pour rêver GRAND! [Épisode 84]

 

“Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait”. Mark Twain

 

Claudine, à 27 ans, a choisi de laisser derrière une carrière dans le domaine juridique où elle excellait. Elle sentait l’appel de “rêver plus grand”, de se choisir. Et elle a trouvé son premier “permis pour voler”. C’est la phrase de Stephen King lorsqu’il parle de son premier chèque encaissé en échange d’un de ses écrits. Pour elle, c’était d’œuvrer dans l’événementiel. Ça aura duré 16 ans. Et récemment, c’est devenu la mobilisation et la concertation. Idem pour sa belle-fille qui n’en revient pas d’être payée pour faire de la Zumba. Elle qui avait toujours été cliente, elle est devenue maintenant instructrice en sideline de ses stages et de ses boulots d’été. Et elle ADORE!

 

Dans la série documentaire Netflix Blue Zones, on y présente les endroits sur Terre avec les plus grandes proportions de centenaires. D’ailleurs, on y découvre la philosophie japonaise Ikigai : vivre une vie qui a un sens et un but. C’est exactement dans cette optique qu’on a créé Que Des Solutions lorsqu’on a cessé nos mille-et-un mandats de réalisation événementielle. Et ce, pour se concentrer presqu’exclusivement sur le Festival des harmonies en 2019.

 

Mais attention…

 

Rêver plus grand ne veut pas dire nécessairement changer de carrière, ou de conjoint, ou de ville, ou de pays! Ça peut se traduire par :

  • ajouter une activité à côté (ce qu’on a fait avec À la pige et sur mesure, puis Que Des Solutions depuis maintenant 16 ans),
  • transformer un hobby en petite entreprise,
  • si tu aimes ton boulot et que tu es bien payé.e : pourquoi ne pas t’impliquer dans une cause/organisme qui en a besoin en y investissant tes talents et ta passion.

 

Vivre son rêve, c’est possible. Surtout lorsqu’on se rappelle que ça n’est pas la destination qui compte, mais bien l’aventure. Quand on passe du temps chaque jour dans sa zone de génie, on brille, on vibre, on se connecte à une énergie infinie. Pour un peu d’inspiration (chaque jour, chaque semaine), n’hésite pas à écouter ou à lire le texte Notre peur la plus profonde de Marianne Williamson. Parce que “te restreindre, vivre petit, ne rend pas service au monde. L’illumination n’est pas de te rétrécir pour éviter d’insécuriser les autres. Nous sommes tous appelés à briller, comme les enfants le font.”

 

Alors voici quelques questions pour te permettre de rêver plus grand, de raviver des passions, de rallumer le feu :

  • Si l’argent n’était pas une question, comment voudrais-je occuper mes journées et faire une différence dans le monde par mon implication?
  • Si rien n’était impossible, quelle serait la plus belle expression de mes talents, de mes expériences, de mes valeurs, de ma mission?

 

Tes réponses à ces questions changeront selon les mois et les années. Ainsi, le plus cadeau qu’on peut se faire, c’est de les écrire et de dater la page. Puis de relire après quelques temps!

 

Se servir du passé pour voir grand

 

Une autre belle façon de connecter avec des “anciennes” passions, c’est aussi de te souvenir des jeux qui te plaisaient le plus lorsque tu étais enfant. Demander à tes parents ce à quoi tu jouais, petit.e lorsque tu “faisais semblant”. Jouer au magasin, faire des spectacles, jouer au mécanicien, jouer à l’école. Ces jeux témoignent des premiers intérêts. Bien qu’ils ne soient pas révélateurs d’un chemin tout tracé, ils permettent de se souvenir des premières passions, des élans naturels. Et surtout, d’explorer ce qui t’animait à ce petit âge.

 

Peu importe le chemin que tu prends pour te remettre à rêver plus grand, l’important c’est d’en prendre un. La routine et l’illusion qu’on est “coincés” par nos choix passés sont des pièges douillets qui nous amènent à oublier que nous sommes des créateurs puissants.

Allez.
Vas-y.
Rêve.
Et GRAND!

En lire plus
Marylène RoyPour rêver GRAND! [Épisode 84]

Parce que tu ne peux pas tout faire ! [Épisode 82]

 

Le temps, une denrée rare? Et si tu faisais du temps ton allié?

 

Attention : on sait qu’il y a trop à faire et trop peu de ressources, on ne le nie pas. Ce qu’on te propose dans cet article, c’est de suspendre ton incrédulité (on pourrait parler d’illusions aussi) juste un instant et de marcher un peu avec nous.

 

Un concept que l’on adore et qui est prôné par Marie Forleo (qu’on adore aussi!), c’est de “simplifier pour amplifier”. Son podcast est d’ailleurs un de ceux que l’on écoute et apprécie beaucoup. Passe l’explorer sur la plateforme de ton choix!

 

On t’offre ici une recette en quelques étapes pour simplifier, et ainsi amplifier. Ou “comment en faire moins pour faire mieux » (ou plus, de ce qui vaut vraiment la peine!).😉

 

1- Premièrement, ce dont tu as besoin, c’est de trouver la clarté : le remède quand on est débordé, c’est la clarté!

 

  1. Ça commence par constater que non, ce n’est pas clair.
  2. On t’invite à te rappeler un moment où ça l’a déjà été (hyper-clair, hyper-focus, hyper-efficace).
  3. Puis, à faire le point sur ta/la mission (liste de rêves, objectifs, actions) / tableau de visualisation.
  4. Maintenant, identifie LE PROJET/LA ZONE qui doit être priorisé présentement (cette semaine, ce mois, cette saison).
  5. Ensuite, identifier ce qui doit être mis de côté pour faire de la place pour ce projet/cette zone (pas pour toujours, mais pour l’instant).
  6. Finalement, identifier à quel moment tu prévois clore cette étape et réévaluer les priorités.

 

2- Deuxièmement, il faut maintenant faire de la place!

 

  1. Ça commence par bloquer du temps à l’agenda pour le projet prioritaire (avant le reste!). Attention à ne pas te faire avaler par le quotidien!
  2. Puis, c’est de bloquer du temps pour les tâches nécessaires inévitables.

 

C’est presque trop simple non? Et pourtant, on est prêtes à parier que tu vas préférer passer tout droit, foncer tête baissée et de continuer à essayer de tout faire, plutôt que de prendre les quelques instants pour faire ces étapes. Pourquoi? Parce qu’on le fait nous aussi. Continuer à appuyer sur l’accélérateur alors que ce n’est ni clair, ni efficace. Mais quand on se rappelle que le moyen d’amplifier nos actions, c’est de simplifier les projets qui sont sur la planche à dessin, on s’arrête et on passe à travers ces étapes.

 

Tu le sais aussi bien que nous, le mieux c’est de t’arrêter pour prendre ce moment avant que la vie ne le choisisse pour toi (maladie, incident, épuisement…). Rappelle-toi que “le temps se venge toujours de ce que l’on tente de faire sans lui”. Et cela, c’était le dicton du prof de comptabilité de Claudine, mais qui s’applique à toute la vie en général!

Tu cherches d’autres outils ou applis pour t’aider à te simplifier la vie? Passe écouter les 2 podcasts où l’on te partage des suggestions d’outils qu’on utilise. Avec quels outils/applis je pourrais me simplifier la vie? / buffet-techno Partie 1 [Épisode 3]  ET Avec quels outils/applis je pourrais me simplifier la vie? / buffet-techno Partie 2 [Épisode 4]

En lire plus
Marylène RoyParce que tu ne peux pas tout faire ! [Épisode 82]

Comment éviter d’échapper un morceau crucial dans ta planification d’événement? [Épisode 81]

 

 

Il arrive toujours un moment dans la planification d’un événement où la peur-panique nous saisit et où on est certain d’oublier quelque chose d’important.

 

De tellement important que tout pourrait casser. Cette crainte est la plus répandue parmi les gestionnaires d’événements. Elle additionne à tout le stress vécu, qui permet d’ailleurs à cette profession de se hisser dans le Top 10 des boulots les plus stressants (lire l’article complet ici). La réponse tient en un épisode, un article, deux mots : échéancier performant! 😍 Vive la planification!

 

Tous humains

 

D’abord, cette peur est normale, c’est humain comme réaction et comme peur. Pourquoi? Parce que dès qu’on marche vers l’inconnu, une partie de notre cerveau (le complexe amygdalien, véritable système d’alerte dont la fonction est de nous garder en vie) nous envoie le message : “DANGER, DANGER, terrain inconnu, on devrait retourner à notre zone de confort!!!” Le truc, c’est de ne pas céder à cette peur (sans faire semblant que ce n’est pas inquiétant ou épeurant), mais lui dire : “Merci de me garder en sécurité, mais je choisis d’innover et de sortir de ma zone de sécurité et de confort”.

 

La solution : l’Échéancier

Ensuite, l’échéancier (l’un de nos quatre piliers d’une gestion professionnelle et zen d’événements), c’est justement un outil parfait pour limiter cette peur. Quand tu prépares ton échéancier (loin des urgences et des feux à éteindre), tu réfléchis à tous les aspects de l’événement, aux séquences d’action, aux ressources à intégrer au projet et à leur rôle à chaque étape. Tu vois venir les enjeux et les embûches et tu prévois d’avance les grandes étapes qui devront être franchies et le moment où elles devront l’être. Cette planification te permet de passer à travers chacun des secteurs (ex. Administration, Communications, Finances, Financement, Opérations, etc.). Cet exercice permet de visualiser, de s’imaginer ce qui devra arriver pour atteindre les objectifs fixés.

 

Et comme il se fait en équipe (ou au moins s’évalue en équipe une fois qu’il a été dressé par le gestionnaire), l’échéancier couvre tous les secteurs du projet. Sa création permet de jeter la lumière sur les zones d’ombre, d’éliminer les angles morts et de retourner la plupart des pierres. On arrive à bout de métaphores pour dire : tu auras fait le tour! 😉

 

Questions en rafale pour un échéancier performant :

  • Quand le réalise-t-on? Au début du projet (avant que le rythme s’emballe et qu’on soit trop pris par celui-ci).

 

  • Quand le regarde-t-on individuellement? Chaque matin!!!!! C’est lui (et non pas la boite de courriels) qui dicte ce qui est à faire!

 

  • Quand le regarde-t-on collectivement? À chaque rencontre de régie (selon la phase du projet: Hebdomadaire, mensuelle, quotidienne,…

 

Si tu as besoin d’aide pour créer un échéancier performant, on a justement une formation (incluant NOTRE modèle) qui permet de mettre en place un échéancier tel qu’on l’utilise chez Que Des Solutions.

 

Et les angles morts?

Mais qu’en est-il de ce qu’on pourrait ignorer être nécessaire/crucial? C’est là que “bien s’entourer” dans un projet/événement est la clé du succès. Par un conseil d’administration ou comité (pour les grands livrables et orientations). Avec les professionnels nécessaires au projet (Communications, Gestion de site/terrain, Gestion des opérations). Ainsi que les fournisseurs (ex. graphiste, représentant média), qui apporteront leurs questions, leurs enjeux, leurs livrables (et donc ajouteront des précisions à l’échéancier). Un bon leader sait s’entourer de gens plus compétents que lui (sachant que la compétence de ces gens ne lui enlève rien et que le projet s’en portera mieux).😉

 

Petit rappel : Un événement est pertinent s’il vise à transformer les gens (et un événement, c’est quelque chose qui est à ton agenda et qui inclut plus que toi). Un événement se planifie en pensant aux parties prenantes (clients, invités, partenaires, fournisseurs), mais en les impliquant aussi.

 

Expériences et apprentissages

 

Par ailleurs, un événement, c’est la somme d’expériences et d’apprentissages; c’est cet alliage qui transforme les humains. Les indices sur ce qui doit se passer (et donc ce qui doit faire l’objet d’une planification) se trouvent dans les questions suivantes :

  • Que vivront les invités/clients/participants (avant/pendant/après l’événement)?
  • Quelle transformation aura lieu (pour les participants, pour l’organisation, pour les partenaires)?
  • Les réponses à ces questions permettront de documenter l’échéancier. En fait de l’ingénierie inversée – partant du résultat et décortiquant les étapes à traverser pour y arriver.

 

L’échéancier est vivant

 

Enfin, un échéancier performant est organique et se transforme à mesure de l’évolution du projet par les statuts (en cours, fait, annulé) mais également par les prochaines étapes qui se dévoilent à mesure de l’avancement. Comme toute planification, nul besoin de tout avoir au départ, mais quand on réalise une étape (ex. solliciter les députés locaux pour un soutien) et qu’on reçoit la confirmation, on peut aller ajouter les étapes qui se déploient (ex. prendre les photos des affiches promotionnelles des députés durant la soirée, faire le document en annexe de la facture pour la preuve de visibilité, recevoir et déposer le chèque).

 

Simplicité

 

En somme, alimenter un échéancier se résume à l’équation suivante :

Identifier le livrable ultime + nommer la prochaine étape à réaliser = recette du succès pour ne rien échapper.

 

Éviter les surprises

 

Finalement, notre grand conseil quant à l’échéancier, c’est d’en faire le tour souvent.  Voir ce qui vient dans le prochain mois, mais aussi les suivants, pour éviter de se faire surprendre. Ou encore de surprendre ses collègues ou fournisseurs avec des délais trop serrés.😨 C’est de la planification pour ton TOI du futur.

 

C’est avec un échéancier bien documenté et consulté régulièrement qu’on peut s’assurer de ne pas oublier quelque chose d’important (de tellement important que tout pourrait casser) dans la gestion d’un événement, parole de Que Des Solutions!

En lire plus
Marylène RoyComment éviter d’échapper un morceau crucial dans ta planification d’événement? [Épisode 81]

L’élément qui garantira le succès de ton événement ou projet [Épisode 80]

Y a-t-il vraiment un élément qui puisse garantir le succès d’un événement?

 

Vous connaissez le scénario de réussite? C’est l’élément qu’il vous faut! Son origine : on nous a présenté ce concept dans le cadre de notre formation en Event Design. Une pratique de design thinking créée par le Event Design Collective et qui vise à créer des événements qui transforment les gens. Le scénario de réussite, c’est une histoire que l’on raconte sur le résultat idéal d’une expérience pour une partie prenante précise. Dans le cadre d’un event design complet, on va créer un scénario final de réussite qui inclura toutes les parties prenantes étudiées et qui présentera en quoi le prototype d’événement sélectionné permettra leur transformation. C’est un récit inspirant qui permet de se projeter dans un avenir où le projet qu’on envisage a non seulement été complété, mais avec un succès-monstre!

 

Chez Que Des Solutions, on a adopté le scénario de réussite non seulement dans l’idéation d’événements mais également dans les accompagnements avec nos clients. (C’est la première page de nos offres de services).  On l’utilise aussi dans la création de nos formations et dans la plupart de nos grands projets. On a vu une transformation majeure depuis qu’on a adopté cette pratique. C’est pourquoi on veut la partager ici pour que tu puisses l’adopter à ton tour.

 

Étape 1 : Visualiser

 

Succès retentissant, tout le monde en ressort transformé, leurs besoins sont comblés. Qu’ont-ils vécu? Qu’en disent-ils? Comment ressortent-ils de cette expérience? On veut les imaginer interagir, commenter, partager. On s’installe comme un petit oiseau qui pourrait écouter les conversations des individus relativement à ce qu’ils ont vécu. Et surtout, ce qu’ils retiennent du projet ou de l’événement.😍

 

Étape 2 : Détailler

 

On écrit en détail ce qu’on a visualisé/imaginé. Quelles sont les interactions qui ont pris place? Quels systèmes existent désormais? Quels qualificatifs sont utilisés par les individus pour décrire leur expérience? Qu’est-ce qui a été créé qui n’existait pas? En quoi les besoins et les aspirations des parties prenantes ont été comblés? On parle ici de leurs besoins superficiels, mais également de leurs besoins plus profonds, en tant qu’humains. Cette étape se fait seul (s’il le faut…) mais est encore plus puissante à deux ou plus. La clé : mettre une minuterie pour un maximum de 20 minutes. N’hésite pas à avoir en main les valeurs de ton organisation/événement afin de pouvoir connecter celles-ci au scénario de réussite.

 

En quoi les valeurs se sont-elles exprimées à travers l’expérience des participants? Le texte final sera une courte histoire inspirante qui témoignera de la transformation vécue par les parties prenantes en raison de leur participation. On parle ici du quoi et pourquoi. Donc, cela tiendra dans une demi-page (format lettre écrit en taille 12).

 

Étape 3 : Lâcher prise

 

Une fois que le scénario de réussite existe, on arrive maintenant à l’étape cruciale de lâcher prise et d’accepter que cette réussite passe par la co-création. On doit ici lâcher l’illusion du contrôle et accepter que toutes les personnes impliquées dans ce projet y mettent leur grain de sel. C’est également le moment de s’ouvrir aux synchronicités et aux “coincidences” qui viendront aider ce scénario à se réaliser. Si tu as envie d’en apprendre plus sur la façon dont la Loi de l’attractivité fonctionne, passe écouter les vidéos de Esther Hicks/Abraham ou lis les livres du Dr Wayne Dyer. Relire le scénario de réussite et ressentir la gratitude de cette histoire comme étant une “réalité” est une première étape simple de ce lâcher-prise.

 

Les deux fonctions majeures du scénario de réussite sont les suivantes :

 

  • Contrer la résistance parce que le scénario de réussite devient la destination visée. Cette force qui naît en opposition à un changement/transformation est très bien décrite et abordée par Stephen Pressfield dans The War of Art.
  • Le chemin déjà parcouru par l’énergie est plus facile à retrouver (autant au niveau neurologique qu’au niveau énergétique ou vibrationnel). Le fait d’avoir visualisé des moments, des échanges, des émotions, des transformations crée un chemin auquel tu auras plus facilement accès! On aime ça, nous, les raccourcis!😉

 

Finalement, le scénario de réussite est directement en lien avec l’un des 4 piliers des événements dont on parle souvent, la vision/mission/valeurs. Les 3 autres étant bien sûr l’échéancier, l’organigramme et le budget. Il est également devenu un outil crucial dans l’évaluation de nos projets. Il guide les indicateurs à utiliser pour évaluer le succès d’un projet.

En lire plus
Marylène RoyL’élément qui garantira le succès de ton événement ou projet [Épisode 80]

5 étapes pour reprendre le contrôle quand tout s’emballe [Épisode 79]

Reprendre le contrôle pour mieux avancer.

 

Alors que la fin d’année scolaire arrive mais que les vacances se font attendre, alors que le renouveau du printemps fait place au ralentissement qui vient avec l’été et la chaleur, on se retrouve souvent devant beaucoup de travail à abattre, beaucoup de stress accumulé, des émotions qui s’emballent et l’impression qu’on n’y arrivera pas. On présente dans cet épisode notre processus en 5 étapes pour sortir du tumulte et voir plus clair. Et surtout, pour t’aider à reprendre le contrôle sur TA vie.

 

1. Ralentir (ou même arrêter)

 

D’abord, la première étape c’est de prendre le temps de t’asseoir, méditer, mettre de la musique, prendre un congé, marcher en nature. Arrêter la spirale des pensées. Prendre une pause. Et surtout laisser les appareils (téléphones, ordinateurs) de côté. Quinze minutes, une heure, une journée : vas-y avec ce qui est possible! Ne retarde surtout pas cette étape parce que tu n’as pas le temps! Fais le temps.🙏

 

Le but : permettre au tumulte de ralentir pour que ce qui reste constamment en suspens se dépose.

 

2. Sortir le trop-plein

 

On poursuit avec l’exercice de la “rage sur la page”. Prends quelques feuilles de papier (un cahier ou des feuilles mobiles) et mets 20 minutes sur ta minuterie préférée. Réponds maintenant à ces questions : qu’est-ce qui me fâche, qui me rend amère, qui m’enrage? Fais des phrases complètes : “Je suis fâchée contre X de m’avoir fait Y qui m’habite encore aujourd’hui. Je suis déçue de Z de m’avoir dit W.” Tu peux aller loin dans le passé, revenir à hier, retourner il y a 10 ans. Tout ce qui te fâche a sa place sur ces feuilles.

Le but : dénouer ces émotions, regarder en face ces déclencheurs, mettre des mots sur des impressions, sortir le trop-plein (qui se mêle à ton quotidien).

3. Identifier ce qui est vraiment important pour toi

 

Comme troisième étape, on te demande d’explorer quelque chose à l’écrit. Si demain matin tu apprenais qu’il ne te reste que 6 mois à vivre, que ferais-tu? Qui verrais-tu? Quelles conversations aurais-tu? Et pourquoi? De quoi seront faites tes GRANDES et tes petites journées? Tu peux te donner un autre 15-20 minutes pour faire cette liste. Tu peux également la laisser mijoter un peu, y revenir durant la journée. Relis par la suite ta liste et identifie les thèmes qui reviennent (famille, amitié, spiritualité, connexion, liberté… etc.).

 

4. Dresser la liste de ce que tu dois/veux faire et que tu reportes

 

C’est maintenant le temps de regarder ce qui se tient sur ta liste mentale et qui se retrouve sans cesse relégué au lendemain. Ce qui revient quand tu es sous la douche, entre deux rencontres, dans tes conversations familiales. Le rendez-vous à fixer que tu oublies, l’ami.e que tu omets d’appeler, l’estimé de travaux que tu n’as pas demandé, le formulaire de remboursement de dépense que tu n’as pas soumis, la réclamation aux assurances, le rendez-vous chez le toiletteur, la sauvegarde des photos de ton téléphone sur le disque dur familial, etc. Passe un 15-20 minutes pour dresser la liste, puis relis-la en identifiant à quel thème important pour toi ces items réfèrent. Évalue la priorité de ces items en fonction de ce qui s’est révélé comme thèmes importants pour toi.

 

Et voici un indice : plusieurs éléments liés à ton travail vont descendre dans la liste de priorité une fois que tu prends le recul de ce qui est VRAIMENT important pour toi. On le dit et on s’assume. Peu importe le travail que tu fais (même si ce travail est 100% aligné avec tes valeurs, ce qu’on te souhaite), ce qui est vraiment plus important pour toi existe en-dehors de ces réalisations professionnelles. Même célibataire, sans enfant et concentrée à fond sur ta carrière, ce qui est IMPORTANT pour toi (à léguer une fois ton passage sur cette terre terminé) réside au-delà de ce qui te permet de gagner un salaire/des honoraires/des dividendes).

 

5. Faire une première action sur cette liste (idéalement parmi les plus prioritaires)

 

On te garantit un rush de dopamine/endorphine quand tu auras réalisé cette tâche importante et alignée avec tes valeurs. Un doux mélange de fierté, d’accomplissement, d’alignement, de sérénité, de plénitude. C’est une lettre d’amour de toi à toi, une preuve que tu prends soin de toi et de ce qui est important pour toi. Après t’être arrêtée pour respirer et décrocher du tumulte, après avoir déposé les bagages de colère et d’amertume, après avoir connecté avec tes valeurs profondes et aligné les actions que tu dois prendre sur celles-ci, le fait de réaliser une action (aussi petite qu’un coup de fil pour prendre un rendez-vous) te démontrera que le tumulte n’est pas un état de fait, mais un état d’esprit.

 

Ces 5 étapes permettent de “reprendre le contrôle” (bien qu’on n’aime pas trop la notion de contrôle parce qu’on le voit comme une illusion…), de retrouver la pleine responsabilité de ton bonheur et de ta quiétude. Alors que tout s’emballe, alors que les émotions, le stress, la fatigue, l’épuisement se mélangent, ces quelques gestes permettent de retrouver la clarté, la connexion avec ta puissance et ton essence.

 

Pour avoir fait ce processus plusieurs fois, on peut te dire que la motivation retrouvée suite à ces étapes (motivation qui n’est pas illusoire, mais connectée avec nos valeurs profondes) est génératrice de grandes choses. Reste à savoir ce qui se retrouvera sur ta liste et ce que tu en feras…😉

 

Pour t’aider à reprendre le contrôle et de te remettre en priorité, passe écouter les épisodes Prends-tu soin de toi comme d’un bébé chat? [Épisode 70] ou encore Un tableau de visualisation, un outil indispensable [Épisode 74]

En lire plus
Marylène Roy5 étapes pour reprendre le contrôle quand tout s’emballe [Épisode 79]

Fais pas juste lâcher prise… Abandonne! [Épisode 72]

 

Lâcher prise ou abandonner?

 

Si tu lis ces mots, tu te dis peut-être (comme nous la première fois) : “Oh non non, moi, abandonner : jamais!” La première fois que le concept nous a été présenté, c’est un formateur qui tenait un bâton entre les deux mains et qui disait : “Oui oui, vous lâchez prise (mais il lâchait une main, puis l’autre, sans jamais lâcher le bâton). Moi, je vous suggère d’abandonner!” (et il laissa alors tomber le bâton par terre). Tu visualises le moment (avec le bruit)? Ouep. 😲😲😲

 

Le mot qu’on ne veut pas laisser aller

 

Le mot fait encore plus réagir ceux qui ont eu à guérir une blessure d’abandon. Si c’est ton cas, on t’envoie plein d’amour. Et on te suggère de rester ouvert.e à explorer le concept. Parce que le mot “abandonner”, il crée une résistance et c’est normal. ❤️

 

Note : Abandonner ici n’est pas utilisé dans le sens de capituler, sortir le drapeau blanc, faire le mort, s’en foutre et s’installer devant une série Netflix. Abandonner, ici, c’est laisser tomber les illusions. Comme par exemple, celle que tu es seul.e, que tout doit passer par toi, celle du contrôle, que t’inquiéter de quelque chose ou de quelqu’un aide sa cause… et bien d’autres.

 

Quand on formule un intention claire + qu’on la lance dans l’Univers = l’Univers conspire à t’apporter ce que tu demandes

 

Ce n’est pas magique. Tu le sais, tu l’as déjà vu/vécu. Prends quelques secondes pour te souvenir d’un moment où tu as reçu exactement ce dont tu avais besoin dès que cette demande est devenue claire. Ça avait l’air d’arriver par magie. Mais non.

 

C’est quand tu :

 

  1. Abandonnes l’illusion du contrôle,
  2. Que tu formules en toi une intention claire,
  3. Que tu l’assumes pleinement,
  4. Et que tu la déclares (à l’écrit ou à l’oral, mais en-dehors de ta tête) que TU DÉCLENCHES LA MAGIE.

 

Le bout d’abandonner est hyper important. Sinon, tu te donnes des objectifs, tu fais des plans, tu calcules. Et surtout, tu te convaincs que tu n’as pas assez d’argent, de temps ou de contacts pour arriver à ce que tu désires.

 

On réfère à ce concept en le nommant “manifestation”. Si celui-ci t’est étranger, mais qu’il t’intéresse, une super auteure pour aborder ces concepts est Gabrielle (Gabby) Bernstein.

 

La résistance

 

On citait la résistance, plus haut. Celle que tu as sûrement ressentie à la lecture du mot “Abandonner”. Steven Pressfield en parle dans son livre “The War of Art” (à lire absolument!). L’auteur analyse la résistance. Celle qui apparaît automatiquement dès qu’on vise à passer à un état “supérieur”, à la prochaine étape. Que ce soit dans l’écriture d’un livre (le propos de départ de Pressfield), dans un projet de perte de poids, dans la planification d’un voyage, dans la création d’une entreprise, dans un projet de retour aux études, toute volonté de passer au “niveau supérieur” créera de la résistance. C’est un fait. Donc, il ne faut pas s’en étonner ou se culpabiliser d’y faire face. La résistance est à l’acte de se transformer ce que l’ombre est à la lumière. Dès que l’un apparaît, l’autre est créé.

 

Abandonner c’est sortir de sa zone de confort, c’est viser le niveau supérieur. Abandonner, donc, créera de la résistance en toi.

 

Alors on est pris avec la résistance et il faut se battre, forcer et ramer à sens contraire?? Non non, pas du tout. Il existe plein de trucs pour plonger dans la résistance, la contourner ou lui retirer son pouvoir sur nous. On en préfère un plus que les autres.

 

Notre truc préféré pour aider à abandonner

 

C’est LE truc (qui nous vient de Mel Robbins, on l’adore!) 👍

5… 4… 3… 2… 1… action.
Voilà (pour vrai).
Quand tu penses à faire le geste, l’action, la prochaine étape de ton projet, avant même que la résistance (le doute, la petite voix plate) ait le temps de se manifester, tu démarres ton décompte (dans ta tête ou tout haut)
5…
4…
3…
2…
1…
Go (ou action, allez-hop, bref choisis ton mot).

 

Et tu y vas! Après avoir focussé sur le décompte (qui permet à ton cerveau de se concentrer sur une tâche précise et qui met en sourdine la résistance), tu te lèves et tu vas faire la tâche/action qui te permet d’avancer ton projet.

 

C’est presque trop simple. Et ça marche!

 

Abandonner c’est aussi abandonner des idées, des concepts, une histoire de ton passé qui ne te convient plus, une carrière qui ne te convient plus. On t’invite à abandonner avec la foi que la Vie prendra soin de toi. Et à te laisser porter par cette citation découverte par Claudine il y a quelques années: “Debout au bord de l’abîme, prêt à se jeter dans le vide, on a la foi si on a la certitude que l’une des deux choses suivantes se produira : on trouvera une branche à laquelle s’accrocher ou on apprendra à voler”.

 

P.S. On ne retrouve pas l’auteur de cette magnifique citation, alors si tu le sais, n’hésites pas à nous le dire!

 

👉 Tu veux apprendre un autre truc à essayer pour t’aider avec la résistance? On en parlait justement dans Un principe simple de judo pour te faciliter la vie [Épisode 55]

En lire plus
Marylène RoyFais pas juste lâcher prise… Abandonne! [Épisode 72]

L’amélioration continue, c’est maintenant! | Constat #1 [Épisode 64]

 

Le concept de l’amélioration continue, tu connais?

 

À la suite du retour en présentiel du Festival des harmonies, on a décidé de s’asseoir ensemble et de faire un retour sur les grandes leçons apprises durant la planification et la réalisation de l’événement. Et cela, après 2 éditions à l’arrêt. En plus, on pilotait l’événement « en vrai » pour la première fois depuis notre arrivée à la direction et à la coordination de l’organisation à l’automne 2019. Comme on sait que dans la vie, tout arrive toujours pour une raison, on présente ces leçons dans une série de 6 épisodes.

 

Constat #1

 

Améliorer ses processus et ses façons de faire, c’est encore plus simple et plus efficace si on le fait à mesure. Pas dans 6 mois, pas “après que la poussière retombera”, pas demain. Maintenant. Selon la définition du Ministère de l’Économie et de l’Innovation du Québec, “L’amélioration continue est un mode de gestion favorisant l’adoption d’améliorations graduelles qui s’inscrivent dans une recherche quotidienne d’efficacité et de progrès en faisant appel à la créativité de tous les acteurs de l’organisation.” Voilà : quotidienne, graduelles! Pour consulter le guide: Amélioration continue et résolution de problèmes

 

Rappelons que la pensée design (le design thinking), qu’on adore et qu’on intègre partout, se base sur 5 étapes :

  • Empathie (partir des humains/des usagers, comprendre leurs enjeux, se mettre dans leur peau).
  • Définition de la problématique.
  • Idéation (générer des idées).
  • Prototypes (mise en place de solutions possibles).
  • Test (on intègre nos solutions et on voit comment elles règlent la problématique – c’est ici qu’on “fail fast”).
  • Évaluation (notre ajout, parce que c’est un cycle infini qui, suite à cette étape de s’arrêter et se questionner en se reconnectant sur les humains, soit on repart le cycle, soit on déclare la problématique comme étant résolue (du moins pour le moment). 😉

 

La phase des prototypes et des tests est l’endroit parfait pour mettre en pratique notre maxime : “Fait est toujours mieux que parfait”. On sort de la théorie, on teste l’idée simple ou l’idée folle. Au mieux, elle fonctionne. Au pire, elle nous donne plus d’informations sur la problématique et les solutions qui peuvent la régler.

 

Concrètement, ça veut dire quoi?

 

Cela peut se traduire dans une organisation ou un événement par la création d’un tableau partagé dans lequel on collige différents points.

  • Informations et problématiques (un genre de “post-mortem”) à mesure que ces informations sont constatées ou reçues (phases empathie et problématique).
  • Solutions envisagées pour les résoudre (phase idéation).
  • Résolution ou non de ces problèmes (avec la solution qui l’a réglée) (phases prototype, test et évaluation).

 

Par conséquent, un des atouts qu’il faut avoir dans son jeu pour appliquer l’amélioration continue, c’est la flexibilité. La clé, c’est d’adopter une attitude de flexibilité, de plier (au lieu de casser) et d’être dans l’action (en visant le minimum viable, pas la perfection).

 

Alors, cette pratique renvoie à l’habitude # 6 proposée par Stephen Covey (7 habits of the highly effective people). Celle-ci est la synergie, la recherche d’une issue gagnant/gagnant par la réécriture des règles. Si tu n’as pas déjà dévoré ce livre, c’est un must! ⭐

 

En fin de compte, l’amélioration continue, c’est la mise en pratique de la citation (anonyme) qu’on adore :

 

« Prends des risques! Si tu réussis, tu seras heureuse. Si tu échoues, tu seras sage. » 🥰

En lire plus
Marylène RoyL’amélioration continue, c’est maintenant! | Constat #1 [Épisode 64]

2 trucs pour sortir d’une journée de marde [Épisode 62]

 

On en a toutes et tous. Des journées eurk, des journées “ouache”, disons-le : des journées de marde. 🤢  Si la motivation est partie, si la bisbille ou la déprime se sont invitées, si les circonstances semblent contre toi et si tu aurais préféré rester couché.e (comme Passe-Montagne), on a 2 trucs infaillibles pour faire tourner le vent.

 

1. Tendre la main pour aider quelqu’un 👐

 

Partage sur un groupe Facebook dont tu fais partie où un conseil est demandé (pour lequel tu as quelque chose de pertinent à dire bien sûr!), laisse passer quelqu’un dans la file, paie le café de la personne derrière toi au resto,… Trouve un geste simple et entièrement détaché à poser pour quelqu’un d’autre. Des études ont démontré qu’un geste altruiste, en plus de donner un boost de bonheur à celui qui reçoit ET celui qui donne, a même des impacts sur ceux qui en sont témoins! C’est pas peu dire! Si le bonheur est difficile à voir dans ta journée de marde, fais-le apparaître pour quelqu’un d’autre. Et, tu le retrouveras pour toi (mais ne nous crois SURTOUT pas sur parole). Fais-en l’essai! Psst…On donne quelques idées dans l’épisode 51 Donner avant de prendre 

 

2. Avoir une parole aimante pour un proche 💌

 

Que ce soit à l’écrit ou à l’oral, laisse un mot à quelqu’un que tu aimes pour lui dire comment cette personne a un impact positif dans ta vie. Sois précis, par exemple en revenant sur un souvenir ou en nommant une qualité. Le bonheur est comme un boomerang, tu crois le lancer à l’autre, mais c’est vers toi qu’il revient.

 

Une journée de déprime, une journée grisâtre (dans ton cœur) ou tout semble aller de travers n’a pas à rester ainsi. La motivation se cultive chaque jour. Tu as un privilège exceptionnel : celui de choisir tes perceptions et tes gestes. En te tournant vers l’autre (par un geste d’entraide ou par une parole positive), tu renverseras la vapeur sur une journée qui n’a pas nécessairement à être merdique du début à la fin.😇

 

Encore une fois : NE NOUS CROIS PAS SUR PAROLE!

 

Car le mieux, c’est de les tester lorsqu’une journée “ouache” se pointera à l’horizon ! Conserve ces trucs pour la prochaine journée de marde et surtout, mets-les en pratique! 😉💕

En lire plus
Marylène Roy2 trucs pour sortir d’une journée de marde [Épisode 62]

Perds-tu des minutes précieuses chaque jour? [Épisode 60]

 

Des minutes précieuses, c’est un peu une quête du Graal dans nos vies un peu trop métro-boulot-dodo…

 

« Je suis débordé.e! »

« Je manque de temps pour tout faire! »

« Je me noie dans les urgences sans pouvoir me rendre aux dossiers importants! »

« Ne m’amenez pas un nouveau projet, je n’ai même pas le temps de faire ma job! »

 

Il faut dire qu’on l’entend souvent, on le dit parfois… Cela dit, comme on a trouvé quelques trucs pour réussir à libérer des minutes précieuses dans nos journées, on a choisi de te les partager.

 

Que ce soit des minutes, de l’énergie, de la disponibilité ou du ressenti, ton unité de mesure est la bonne. Elle est la tienne! En effet, on parle de minutes, mais ça va au-delà de l’organisation du temps. Prenons le cas de la loi de Parkinson qui nous enseigne que » tout travail finit par occuper le temps qui lui est imparti « .

 

À chercher la perfection, on finit par allouer tellement de temps à une tâche qu’elle s’étire pour ne plus finir. C’est un piège, ce dangereux idéal de perfection! 😱 Alors, on voulait te donner des trucs concrets pour l’éviter!

 

5 items qui te permettront de libérer des minutes précieuses

 

Donc, voici notre petite liste qui saura te guider un peu dans la libération de ton temps.

 

1. Courriels   

 

D’abord, identifier des moments dans la journée où on les consulte et où on fait des suivis (au lieu d’avoir la boite de réception ouverte sur le 2e écran) et SURTOUT, éliminer les notifications (la petite boite qui te dit “Unetelle Tremblay  / URGENT Besoin de ton avis sur ce document” dans le bas de ton écran). Tu veux des trucs concrets pour t’aider encore plus? Passe écouter Enfin sortir le chaos de ta boite de courriels [Épisode 22]

 

2. Demandes d’information

 

Si tu as besoin de plusieurs informations de la part d’une ou plusieurs personnes (confirmation de présence et lunch, planification d’une sortie, réception de candidatures, inscription à une activité, etc.). Plus précisément, on te suggère d’utiliser Airtable.  Grâce à lui, tu pourras créer un formulaire convivial et, oh combien, extraordinaire pour gérer mille et une informations. On te propose un arbre décisionnel – un Éliminateur de chaos.

 

3. Rencontres à plusieurs

 

En fait, pour planifier une rencontre avec plus d’une personne, utilise donc Doodle. Encore ici, l’arbre décisionnel Éliminateur de chaos sera ton allié!

 

4. Ou encore des rencontres avec une seul personne

 

Dans ce cas, envoie ton lien Calendly pour une vue ultra facile de tes disponibilités. Dans ce cas-ci aussi, l’Éliminateur de chaos pourra t’aider.

 

5. Et finalement, les rencontres virtuelles ou en personne

 

Même si les rencontres en personne sont de retour après cette pandémie, ne te laisse pas imposer des déplacements qui grugent des minutes précieuses. Par conséquent, choisis consciemment quelles rencontres seront en personne et à quel moment tu resteras devant l’écran.

 

Voilà pourquoi, on a regroupé pour toi les points 2-3-4 dans un Éliminateur de chaos disponible pour téléchargement ici.

 

Minutes précieuses mini

 

Grâce à lui, tu auras un coup de pouce pour t’aider à identifier quel outil prendre pour la planification de tes rencontres et ta collecte d’informations. Bref, ce n’est que le début dans cette belle aventure puisque celui-tu te permettra d’extrapoler en l’ajustant à tout ce que tu désires y faire circuler.

 

Bon ménage! 😁👍

En lire plus
Marylène RoyPerds-tu des minutes précieuses chaque jour? [Épisode 60]

Les 3 questions à se poser avant de s’inscrire à une formation [Épisode 59]

 

On s’en pose bien des questions dans une journée, mais celles-ci sont pour nous, comment dire, cruciales !

 

La majorité des formations qu’on a fait nous ont marquées ou transformées. Alors que certaines nous ont profondément déçues et d’autres nous ont donné envie d’approfondir le sujet, on a identifié les 3 questions importantes à se poser quand vient le temps d’aborder l’inscription à un atelier, une formation, un programme (en personne ou en ligne).

Quelles sont ces fameuses questions?

Question #1: Qui?

Pour nous, cet aspect est hyper important. Connais-tu la personne qui sera le formateur/animateur? Peux-tu déjà consulter des contenus gratuits de cette personne afin de “pogner sa vibe”? Est-ce que cette personne a véritablement une expertise à te partager (pas nécessairement un diplôme de 3e cycle dans le domaine, mais une longueur d’avance sur toi, qui te permettra justement d’avancer.) C’est TELLEMENT important de connecter avec la personne qui te passe son savoir et d’avoir confiance en son expertise et son « autorité » en la matière.

 

L’autre aspect du Qui? concerne les gens qui feront la formation avec toi : est-ce que c’est un atelier sectoriel avec des gens d’un domaine précis duquel tu veux te rapprocher? On a trop souvent participé à des ateliers qui regroupaient des gens peu motivés, obligés d’y être et ayant des appréhensions (parler de commandites avec des intervenants qui ne veulent pas changer leurs façons de faire et qui trouvent que « c’est difficile »… ça vient long… crois-nous!). On n’a pas toujours toutes les réponses à ce Qui? mais l’explorer nous permet au moins d’établir nos attentes et de faire un premier pas (ou non) vers la décision de s’inscrire.

 

Question #2: Quoi?

Bon, là on jase de contenu. Sur quoi porte la formation? Ce sujet est pertinent s’il :

  • t’inspire
  • te permettra de régler un problème qui te pèse au quotidien ou
  • ajoutera une corde à ton arc

 

Si le contenu de la formation répond à l’un de ces élément : parfait! Go! Si tu connais déjà pas mal tout ce que tu as à savoir sur ce sujet : PASSE À UN AUTRE! Souvent les gestionnaires RH ou de programmes ou les administrateurs (selon la structure dans laquelle tu évolues) préfèrent qu’on s’en tienne à un champs d’expertise et qu’on l’approfondisse… Mais être généraliste et élargir son champs de compétence est une bonne chose. Encore mieux : faire des formations pour découvrir des outils de gestion et d’organisation (du temps, des données) et développer des compétences qui font de nous un humain plus complet! Ça, on adore!

 

Si un sujet te passionne et que tu peux le relier à ton expertise par une formation, celle-ci est ABSOLUMENT la prochaine à mettre sur ta liste! Un second aspect du Quoi? est le format (en présence, en ligne, « live » ou différé). Ce format aura un impact direct sur la valeur perçue (la prochaine question).

 

Question #3: Combien?

Un principe marketing dit que la valeur du produit est dans l’œil de celui qui l’achète. On est tout à fait d’accord avec ça! Une formation à 37$ peut avoir plus de valeur pour toi si elle répond exactement à ton besoin qu’une formation à 2500$. Auras-tu accès à ce contenu de façon continue? Auras-tu l’occasion de poser des questions aux formateurs? Pourras-tu créer des liens avec le groupe? Autant de question qui pourront avoir un impact sur la valeur que tu perçois. Au final, la grande question c’est : la part du budget de formation que gruge cette inscription vaut-elle le résultat que je peux attendre de celle-ci.

 

Parlant de budget de formation : si tu n’en as pas déjà un, c’est le temps de le négocier (avec ton.ta gestionnaire / CA / toi-même si tu es entrepreneur.e). Ce budget peut provenir de fonds internes et être bonifié par des subventions locales, régionales ou nationales.

 

Une fois qu’on a répondu à toutes ces questions, on est en mesure de cliquer sur « M’inscrire » ou de choisir de passer droit sur l’invitation. La formation continue fait partie de prérequis pour la plupart des professions normées par un Ordre (pharmacie, médecine, génie, etc.). Ça n’est pas pour rien : faire de la formation continue permet d’augmenter sa motivation, d’acquérir de nouvelles connaissances, de relever des défis, de rester à jour dans les nouveautés, de devenir plus compétent et, surtout de donner un sens à notre carrière ou notre vie professionnelle.

Tu te demandes encore si tu as fait le bon choix? Passe écouter l’épisode Des décisions qui t’impliquent en entier / la tête, le coeur et les tripes [Épisode 7] où l’on parle du « Whole body decisions (TM) » développées par Roder Consulting.

On appelle cela : miser sur soi !

En lire plus
Marylène RoyLes 3 questions à se poser avant de s’inscrire à une formation [Épisode 59]

Comment notre santé mentale était affectée par notre travail…avant [Épisode 58]

 

 

On ne le dira jamais trop souvent mais notre santé mentale, c’est (et ce doit toujours le rester) notre priorité.

 

Encore plus quand on constate que certaines tâches afférentes à des projets peuvent nuire à cette zénitude tant recherchée (Tsé, viser et demeurer dans le cœur de la tornade, c’est un must!).🌪️

 

Dans notre vocabulaire quotidien, on utilise souvent des mots comme efficacité, optimisation et simplification. Mais au-delà des minutes ou des dollars économisés, on a constaté que notre besoin d’optimiser venait d’un besoin réel (et criant) de prendre soin de notre santé mentale. « Tannée d’être tannée » ou encore  « Écoeurantite aigüe », ça te dit quelque chose ? Tu as sûrement déjà entendu maintes et maintes fois ces expressions-là qui souvent utilisées à toutes les sauces.

 

Pour nous, c’est TROP souvent arrivé :

 

  • Après des fichiers Excel qui nous levaient le cœur. 🤢
  • Après des formulaires en pdf à retranscrire. 🥵
  • Après des bénévoles à appeler parce que personne n’avait pris leur courriel. 😵
  • Après avoir préféré attraper la gastro plutôt que de devoir cliquer sur toutes les petites bulles de commentaires d’un pdf envoyé à 8 personnes. 🤒

 

Alors, notre recherche d’outils et d’optimisation part de la nécessité de prendre soin de nous. Notre santé mentale valait qu’on s’arrête et qu’on modifie nos méthodes. Avec des palpitations pour Claudine et des boutons pour Marylène, on a vu l’impact que certaines parties de notre travail avait sur nous et sur notre santé. C’est pas normal ça!

 

Personne ne devrait avoir le moral à plat en raison de l’information à gérer au boulot. JAMAIS. Un fichier Excel, c’est inoffensif. En effet, on ne devrait surtout pas lui laisser l’emprise sur notre santé mentale. Et non, une boite de courriels ne devrait pas non plus nous donner des maux de ventre.

 

Donc, c’est de là que vient notre recherche d’efficacité.

 

✨ Pas pour en faire plus. Ni même pour faire mieux. Mais pour être mieux. ✨

 

Comme le disait le maître bouddhiste Jack Kornfield :  “ Si ta compassion ne t’inclut pas, elle est incomplète.” C’est un pensez-y bien! 🙏

 

Finalement, tu veux des suggestions, là maintenant? Passe écouter Avec quels outils/applis je pourrais me simplifier la vie? / buffet-techno Partie 1 [Épisode 3] et Partie 2 [Épisode 4]

En lire plus
Marylène RoyComment notre santé mentale était affectée par notre travail…avant [Épisode 58]

Une pratique simple pour attirer ce que tu désires [Épisode 56]

Attirer ce que tu désires, c’est le rêve ultime, non?

 

Tout d’abord, une des choses qu’on ADORE faire, c’est un retour (sur une année, sur un projet, sur une période) en identifiant X choses qui nous surpris, dont on est fières, que l’on retient, etc. C’est une pratique de présence et de gratitude qui fait partie de notre quotidien. Encore plus que faire de tels retours, c’est, parmi ces listes, d’identifier les thèmes, les constantes, les éléments qui reviennent.

En faisant ce genre de retour, Claudine est arrivée un constat fort intéressant. Il faut dire que la plupart des “belles” choses qui lui sont arrivées sont liées à une pratique qu’elle a mis en place il y a plusieurs années. Et attirer vers soi ne relève pas juste de la magie…😉

 

Cette pratique c’est :

 

  • Se projeter dans le futur (vision job de rêve, vie de rêve, maison de rêve, voyage de rêve)
  • Méditer dans cette vision
  • Identifier les émotions ressenties
  • Identifier pourquoi ces émotions sont présentes

 

C’est un peu comme de l’ingénierie inversée : au-delà de ce qu’on veut voir, toucher, posséder, on identifie comment on se sent dans cette vision de rêve.

 

Cette technique permet deux choses principales :

 

  • d’identifier qu’on est rendus (on reconnaît un sentiment quand on le ressent)
  • de décrocher du “produit fini” (la couleur de la maison) et de connecter sur ce qu’on veut vivre/ressentir

 

Voici l’exercice précis que l’on te propose:

 

  • Identifier le “sujet” de la visualisation (relation amoureuse, prochaine étape de carrière, relation avec un proche, voyage de rêve, projet de retraite, prochaines vacances,…).
  • Plonger dans cette vision “idéale” (un bon 5 minutes de visualisation) – idéalement sur une musique instrumentale. On te suggère une pièce/playlist de John Barry comme par exemple: Out of Africa, Dances with wolves,…
  • Sur une feuille de papier, écrire au crayon ou style, une page complète de détails/sentiments/raison;
  • Qu’y a-t-il dans cette situation idéale?
  • Comment ça te fait te sentir?
  • Pourquoi te sens-tu ainsi?

 

Par exemple, dans mon prochain emploi, je dirige une équipe. Ce sont des professionnels qui savent ce qu’ils font et je sens que je suis à ma place, que je suis compétente, que mon rôle est de les soutenir. Je me sens forte, je me sens adéquate, je me sens supportée. Non seulement parce que j’ai un CA qui m’appuie et qui gère du stratégique, mais aussi parce que mes employés sont des adultes sains qui n’entrent pas au bureau comme des enfants à la garderie, parce que j’ai des conversations authentiques avec eux… Tu vois le genre??

Effectivement, la force d’un tel exercice, c’est de créer des images et d’ancrer des émotions à l’intérieur de nous. Ce sont ces images, ces impressions, ces émotions que l’on reconnaîtra lorsqu’on arrivera devant elles, un peu plus loin sur le parcours. Comme Claudine a dû se rendre à l’évidence (à l’intérieur de la même journée de cet exercice) que son bon ami Pat avait TOUTES les affinités, attitudes, histoires, etc. qu’elle avait listées dans son exercice. Et surtout, qu’elle se devait de changer ses lunettes “amie” pour le regarder sous un jour nouveau. 😁

 

La suite pour attirer…

 

Bref, ce qu’on ne peut pas te garantir : une manifestation instantanée de la vision que tu développeras. Ce qu’on PEUT te garantir : cette vision existe à l’intérieur de TOI. Tu peux puiser dans ces images et susciter ces émotions en toi maintenant (pour les reconnaître quand tu les vivras “vraiment”).

Voilà pourquoi c’est si puissant comme exercice. Et simple. Et ça marche!

Allez, vas-y! Prépare-toi à attirer ce que tu désires!

Si tu aimes les exercices de visualisation, on t’en propose un autre ici: Face à un obstacle qui semble insurmontable, un truc : un voyage dans le temps! [Épisode 16]

En lire plus
Marylène RoyUne pratique simple pour attirer ce que tu désires [Épisode 56]