Se retirer pour mieux revenir [Épisode 83]

Se retirer pour toujours? Non, ce n’est pas ça!😅

 

Si tu as déjà joué d’un instrument à vent, tu sais la valeur d’une pause, d’un soupir. C’est le moment où tu t’empresses de remplir tes poumons pour la prochaine phrase musicale. Même si tu n’as pas fait de trompette au secondaire ou chanté dans une chorale, tu peux facilement saisir le fait qu’on ne peut pas chanter ou souffler sans fin, sans prendre une pause.

 

Eh ben, c’est la même chose pour ta routine de vie. Y a un moment ou une pause est salutaire. Une retraite. Pas dans le sens de “prendre sa pension”. Dans le sens de “se retirer”. Changer d’air. Que ce soit en groupe ou seul.e. Prendre un temps pour décrocher, méditer, marcher, se coucher tôt, écrire, faire un feu de camp.

 

Claudine prépare une marche vers Piopolis qui, elle l’espère, aura lieu cette année (mais il n’est pas question de se mettre la pression pour un projet qui vise à décrocher! oh non!). Et ses parents avant elle avaient l’habitude d’aller chaque année dans un monastère pour étudier ou simplement décrocher. On le voit aussi avec la chasse ou la pêche. Et ce type de “brisure du quotidien” a d’ailleurs été pour Claudine un déclencheur de questionnement en 2006 qui a amené une série de transformations salutaires.

 

Quelques raisons pour se justifier

 

Bien des raisons justifient une retraite, dont :

  • Changer d’environnement pour changer de perspective
  • Briser un cycle (dépendance des enfants, employés, casser les chaînes que l’on s’impose ou qu’on impose aux autres)
  • Interrompre les chemins faciles (dans l’énergie et dans le cerveau) qui permet de voir des nouvelles solutions
  • S’obliger du temps pour soi

 

Pour trouver un peu d’inspiration, passe voir les propositions de NoovoMoi.

 

On est certaines que tu as déjà vécu des vacances pas reposantes (50 pages du roman de 600 pages que tu avais l’intention de lire) parce que tu as fait la même chose qu’au boulot mais dans un contexte différent. Tu as tout géré, tu as fais listes, tu as trop rempli tes journées et tu t’es laissé imposer désirs de chacun!

 

Dans le rayon des excuses pour ne PAS prendre une pause/retraite bien méritée, le coût vient en premier. Mais ça n’a pas à être cher, non non!

Se retirer en beauté…sans y laisser sa peau!

 

Voici quelques idées pour faire fondre le prix d’une retraite :

  • Chalet ou chambre chez des famille/amis d’une autre région/ville
  • Famille/amis qui partent en Floride/Sud : s’offrir pour arroser les plantes et profiter de la quiétude
  • Joindre l’utile à l’agréable (partir en même temps que la chasse du conjoint? ou arriver d’avance en vacances ou rester après?

 

Il n’y a pas de bonne raison de s’épuiser et de se rendre à nos vacances “la langue à terre”. Une pause, une retraite, un moment pour soi est un investissement dans ton “toi” de demain. Il ou elle va te remercier! C’est garanti!😘

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Marylène RoySe retirer pour mieux revenir [Épisode 83]

Parce que tu ne peux pas tout faire ! [Épisode 82]

 

Le temps, une denrée rare? Et si tu faisais du temps ton allié?

 

Attention : on sait qu’il y a trop à faire et trop peu de ressources, on ne le nie pas. Ce qu’on te propose dans cet article, c’est de suspendre ton incrédulité (on pourrait parler d’illusions aussi) juste un instant et de marcher un peu avec nous.

 

Un concept que l’on adore et qui est prôné par Marie Forleo (qu’on adore aussi!), c’est de “simplifier pour amplifier”. Son podcast est d’ailleurs un de ceux que l’on écoute et apprécie beaucoup. Passe l’explorer sur la plateforme de ton choix!

 

On t’offre ici une recette en quelques étapes pour simplifier, et ainsi amplifier. Ou “comment en faire moins pour faire mieux » (ou plus, de ce qui vaut vraiment la peine!).😉

 

1- Premièrement, ce dont tu as besoin, c’est de trouver la clarté : le remède quand on est débordé, c’est la clarté!

 

  1. Ça commence par constater que non, ce n’est pas clair.
  2. On t’invite à te rappeler un moment où ça l’a déjà été (hyper-clair, hyper-focus, hyper-efficace).
  3. Puis, à faire le point sur ta/la mission (liste de rêves, objectifs, actions) / tableau de visualisation.
  4. Maintenant, identifie LE PROJET/LA ZONE qui doit être priorisé présentement (cette semaine, ce mois, cette saison).
  5. Ensuite, identifier ce qui doit être mis de côté pour faire de la place pour ce projet/cette zone (pas pour toujours, mais pour l’instant).
  6. Finalement, identifier à quel moment tu prévois clore cette étape et réévaluer les priorités.

 

2- Deuxièmement, il faut maintenant faire de la place!

 

  1. Ça commence par bloquer du temps à l’agenda pour le projet prioritaire (avant le reste!). Attention à ne pas te faire avaler par le quotidien!
  2. Puis, c’est de bloquer du temps pour les tâches nécessaires inévitables.

 

C’est presque trop simple non? Et pourtant, on est prêtes à parier que tu vas préférer passer tout droit, foncer tête baissée et de continuer à essayer de tout faire, plutôt que de prendre les quelques instants pour faire ces étapes. Pourquoi? Parce qu’on le fait nous aussi. Continuer à appuyer sur l’accélérateur alors que ce n’est ni clair, ni efficace. Mais quand on se rappelle que le moyen d’amplifier nos actions, c’est de simplifier les projets qui sont sur la planche à dessin, on s’arrête et on passe à travers ces étapes.

 

Tu le sais aussi bien que nous, le mieux c’est de t’arrêter pour prendre ce moment avant que la vie ne le choisisse pour toi (maladie, incident, épuisement…). Rappelle-toi que “le temps se venge toujours de ce que l’on tente de faire sans lui”. Et cela, c’était le dicton du prof de comptabilité de Claudine, mais qui s’applique à toute la vie en général!

Tu cherches d’autres outils ou applis pour t’aider à te simplifier la vie? Passe écouter les 2 podcasts où l’on te partage des suggestions d’outils qu’on utilise. Avec quels outils/applis je pourrais me simplifier la vie? / buffet-techno Partie 1 [Épisode 3]  ET Avec quels outils/applis je pourrais me simplifier la vie? / buffet-techno Partie 2 [Épisode 4]

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Marylène RoyParce que tu ne peux pas tout faire ! [Épisode 82]

Comment éviter d’échapper un morceau crucial dans ta planification d’événement? [Épisode 81]

 

 

Il arrive toujours un moment dans la planification d’un événement où la peur-panique nous saisit et où on est certain d’oublier quelque chose d’important.

 

De tellement important que tout pourrait casser. Cette crainte est la plus répandue parmi les gestionnaires d’événements. Elle additionne à tout le stress vécu, qui permet d’ailleurs à cette profession de se hisser dans le Top 10 des boulots les plus stressants (lire l’article complet ici). La réponse tient en un épisode, un article, deux mots : échéancier performant! 😍 Vive la planification!

 

Tous humains

 

D’abord, cette peur est normale, c’est humain comme réaction et comme peur. Pourquoi? Parce que dès qu’on marche vers l’inconnu, une partie de notre cerveau (le complexe amygdalien, véritable système d’alerte dont la fonction est de nous garder en vie) nous envoie le message : “DANGER, DANGER, terrain inconnu, on devrait retourner à notre zone de confort!!!” Le truc, c’est de ne pas céder à cette peur (sans faire semblant que ce n’est pas inquiétant ou épeurant), mais lui dire : “Merci de me garder en sécurité, mais je choisis d’innover et de sortir de ma zone de sécurité et de confort”.

 

La solution : l’Échéancier

Ensuite, l’échéancier (l’un de nos quatre piliers d’une gestion professionnelle et zen d’événements), c’est justement un outil parfait pour limiter cette peur. Quand tu prépares ton échéancier (loin des urgences et des feux à éteindre), tu réfléchis à tous les aspects de l’événement, aux séquences d’action, aux ressources à intégrer au projet et à leur rôle à chaque étape. Tu vois venir les enjeux et les embûches et tu prévois d’avance les grandes étapes qui devront être franchies et le moment où elles devront l’être. Cette planification te permet de passer à travers chacun des secteurs (ex. Administration, Communications, Finances, Financement, Opérations, etc.). Cet exercice permet de visualiser, de s’imaginer ce qui devra arriver pour atteindre les objectifs fixés.

 

Et comme il se fait en équipe (ou au moins s’évalue en équipe une fois qu’il a été dressé par le gestionnaire), l’échéancier couvre tous les secteurs du projet. Sa création permet de jeter la lumière sur les zones d’ombre, d’éliminer les angles morts et de retourner la plupart des pierres. On arrive à bout de métaphores pour dire : tu auras fait le tour! 😉

 

Questions en rafale pour un échéancier performant :

  • Quand le réalise-t-on? Au début du projet (avant que le rythme s’emballe et qu’on soit trop pris par celui-ci).

 

  • Quand le regarde-t-on individuellement? Chaque matin!!!!! C’est lui (et non pas la boite de courriels) qui dicte ce qui est à faire!

 

  • Quand le regarde-t-on collectivement? À chaque rencontre de régie (selon la phase du projet: Hebdomadaire, mensuelle, quotidienne,…

 

Si tu as besoin d’aide pour créer un échéancier performant, on a justement une formation (incluant NOTRE modèle) qui permet de mettre en place un échéancier tel qu’on l’utilise chez Que Des Solutions.

 

Et les angles morts?

Mais qu’en est-il de ce qu’on pourrait ignorer être nécessaire/crucial? C’est là que “bien s’entourer” dans un projet/événement est la clé du succès. Par un conseil d’administration ou comité (pour les grands livrables et orientations). Avec les professionnels nécessaires au projet (Communications, Gestion de site/terrain, Gestion des opérations). Ainsi que les fournisseurs (ex. graphiste, représentant média), qui apporteront leurs questions, leurs enjeux, leurs livrables (et donc ajouteront des précisions à l’échéancier). Un bon leader sait s’entourer de gens plus compétents que lui (sachant que la compétence de ces gens ne lui enlève rien et que le projet s’en portera mieux).😉

 

Petit rappel : Un événement est pertinent s’il vise à transformer les gens (et un événement, c’est quelque chose qui est à ton agenda et qui inclut plus que toi). Un événement se planifie en pensant aux parties prenantes (clients, invités, partenaires, fournisseurs), mais en les impliquant aussi.

 

Expériences et apprentissages

 

Par ailleurs, un événement, c’est la somme d’expériences et d’apprentissages; c’est cet alliage qui transforme les humains. Les indices sur ce qui doit se passer (et donc ce qui doit faire l’objet d’une planification) se trouvent dans les questions suivantes :

  • Que vivront les invités/clients/participants (avant/pendant/après l’événement)?
  • Quelle transformation aura lieu (pour les participants, pour l’organisation, pour les partenaires)?
  • Les réponses à ces questions permettront de documenter l’échéancier. En fait de l’ingénierie inversée – partant du résultat et décortiquant les étapes à traverser pour y arriver.

 

L’échéancier est vivant

 

Enfin, un échéancier performant est organique et se transforme à mesure de l’évolution du projet par les statuts (en cours, fait, annulé) mais également par les prochaines étapes qui se dévoilent à mesure de l’avancement. Comme toute planification, nul besoin de tout avoir au départ, mais quand on réalise une étape (ex. solliciter les députés locaux pour un soutien) et qu’on reçoit la confirmation, on peut aller ajouter les étapes qui se déploient (ex. prendre les photos des affiches promotionnelles des députés durant la soirée, faire le document en annexe de la facture pour la preuve de visibilité, recevoir et déposer le chèque).

 

Simplicité

 

En somme, alimenter un échéancier se résume à l’équation suivante :

Identifier le livrable ultime + nommer la prochaine étape à réaliser = recette du succès pour ne rien échapper.

 

Éviter les surprises

 

Finalement, notre grand conseil quant à l’échéancier, c’est d’en faire le tour souvent.  Voir ce qui vient dans le prochain mois, mais aussi les suivants, pour éviter de se faire surprendre. Ou encore de surprendre ses collègues ou fournisseurs avec des délais trop serrés.😨 C’est de la planification pour ton TOI du futur.

 

C’est avec un échéancier bien documenté et consulté régulièrement qu’on peut s’assurer de ne pas oublier quelque chose d’important (de tellement important que tout pourrait casser) dans la gestion d’un événement, parole de Que Des Solutions!

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Marylène RoyComment éviter d’échapper un morceau crucial dans ta planification d’événement? [Épisode 81]

Ne demande plus jamais la permission! [Épisode 78]

La permission, vraiment?

 

En gestion de projets et d’événements, la phase importante (et souvent escamotée…) est celle de l’évaluation. Est-ce que c’est une réussite ou est-ce une opportunité d’apprentissage? Mais pour qu’existe cette phase importante, on doit d’abord avoir “fait” quelque chose. L’immobilité est notre plus grand ennemi quand vient le temps d’innover. Et en matière de projets et d’événements, la gestion par comité vient souvent compliquer les décisions quant aux actions à poser.

 

Notre mot d’ordre : “Tu seras toujours mieux de demander pardon que de demander la permission!”

 

Bien sûr, on ne parle pas ici de contrevenir aux lois ou aux règlements! Mais quand tu élabores des nouveaux projets, quand tu gères tes équipes, quand tu ajoutes des améliorations à un événement ou que tu en crées des nouveaux, il y a deux choses à retenir:

 

  • Utilise les données comme base d’inspiration.
  • Puis vas-y! crée un prototype, teste une solution (bouge!).

 

Mais ne demande PAS constamment la permission!

 

Te perdre dans l’analyse, faire approuver des détails. Tomber dans les aspects “micro” en demandant au client, au membre ou aux administrateurs de confirmer l’heure, la couleur de l’affiche, le coût du billet, la publicité dans tel ou tel média, etc. Tout cela c’est se condamner à l’échec! En fait, c’est se condamner à dessiner un chameau au lieu d’un cheval (parce qu’on le dessine en comité). Ou pire : à l’immobilité, qui est l’échec ultime parce qu’on a rien à en tirer, rien à en apprendre. L’adage le dit : “Prends des risques, si tu réussis tu seras heureux, si tu échoues tu seras sage.” (auteur inconnu)

 

Ne pas demander la permission, c’est éviter de noyer le poisson (non, Claudine, pas le bébé – passe écouter le podcast pour comprendre 😆).

 

Ton but, c’est donc de :

 

  • Rechercher l’étincelle, l’inspiration, ce qui suscite les passions (ensemble, en groupe).
  • Faire un “brouillon de merde” (shitty first draft), un prototype, quelque chose qui devra clairement être amélioré, mais qui au moins existe.
  • Ne pas attendre la confirmation que TOUT LE MONDE va aimer ça pour aller de l’avant.

 

Tu fonctionnes en comité (conseil d’administration, comité organisateur, comité de régie, etc.)? Ce forum est là pour orienter, pour donner des grandes lignes et développer des stratégies, tout au plus. Ces gens sont des alliés, et s’ils ne le sont pas déjà, assure-toi de développer des liens de confiance avec eux. L’inspiration sera captée par ces gens et transformée en stratégies qui nourriront tes actions.

 

La tactique, les actions concrètes, les prototypes qui seront testés et analysés, c’est toi comme gestionnaire d’événement ou de projet qui les pilote. Ton travail au niveau de l’inspiration, c’est de t’assurer qu’elle remonte à tes comités/CA. Comment on fait ça? En amassant des commentaires et des données de la clientèle et en restant à l’affût de ce qui se fait ailleurs (dans l’industrie et dans d’autres industries). Ces informations viendront nourrir l’inspiration et donner vie aux stratégies.

 

Rappelle-toi que la plupart des gens qui sont dans tes comités (administrateurs, membres), ont été interpellés par la mission de ton organisation. Cependant, ils ne sont souvent pas des professionnels dans les dossiers qui leur sont présentés (développement de marchés, finances et financement, développement stratégique, partenariats, gestion de risques, gouvernance). C’est à toi, comme gestionnaire que revient le devoir de présenter de l’information pertinente et analysée qui aidera à guider leurs orientations.

 

Dans ta gestion des actions et dans ta création de prototypes, c’est aussi toi qui doit te défaire de ton envie de perfection, de ta peur de l’erreur et plonger.😉

 

Un autre adage est de ne pas mettre tous ses oeufs dans le même panier. C’est encore plus vrai avec un prototype. On prend le minimum viable du budget pour faire notre test et on essaie quelque chose. Une nouvelle billetterie en ligne, un nouveau modèle de restauration pour les bénévoles, l’automatisation des entrées comptables, l’utilisation de l’intelligence artificielle dans la création de ton contenu (oui oui, on est rendus là). Les innovations et les prototypes possibles sont aussi nombreux que les pissenlits au début juin! À toi de choisir celui que tu adoptes aujourd’hui.

 

Penser prototype/innovation, c’est aussi laisser tomber l’idée que “si on offre ça aujourd’hui, on va créer des attentes pour la prochaine fois”. ABSOLUMENT PAS! On sait avec la récente pandémie qu’on ne peut RIEN prendre pour acquis. Le consommateur, le membre, l’usager est parfaitement conscient que les organisations sont en mouvement et en transformation. Un service ou produit offert aujourd’hui ne le sera peut-être pas demain. S’empêcher de faire quelque chose parce qu’on ne peut pas garantir qu’on pourra le refaire la prochaine fois est une façon d’attendre la permission.

 

C’est un manque de foi (en soi, en la Vie, en la co-création, en l’aide qui peut venir à toi si tu fais le premier geste). Plusieurs projets pilotés au fil des ans ont connu la pérennité parce que des programmes/ministères les ont financés APRÈS qu’ils aient été démarrés. Parfois même après 2 ou 3 éditions “à perte”.

 

On parle souvent du design d’événement et de l’innovation dans la création d’événements. La prémisse à la base de cette façon de penser, c’est que les événements pertinents existent pour transformer les gens.

 

La grande question devient alors : quelle transformation je recherche?

 

Et de cette question découlent deux constats :

 

  • il y a un “AVANT” (que vit mon client/usager avant de vivre mon événement)
  • et un “APRÈS” (comment ressort-il de cette expérience).

 

Toute l’énergie sera investie pour créer des apprentissages et des expériences qui susciteront cette transformation. Comme il n’y a pas qu’une seule bonne réponse, ce sont les prototypes qui nous permettront de voir de quelle manière réaliser cette transformation de la façon la plus optimale possible.

 

Rappelle-toi qu’on peut t’aider si tu as envie d’intégrer l’innovation dans tes événements/projet (notre service La Design). Bien sûr, tu peux aussi explorer le sujet plus en profondeur en autodidacte (en te procurant ta copie du Event design handbook).

 

  • Pour arriver à la transformation que tu vises à travers la création de tes projets ou événements, tu n’as pas à demander de permission.
  • Teste, crée des prototypes, fais quelque chose que tu pourras perfectionner.
  • Ne demande pas la permission, tu demanderas pardon.

 

Et même… sache que tu n’auras pas à demander pardon, parce que ça va fonctionner. Ça fonctionnera parce que ce sera soit un succès, soit une opportunité d’apprendre. Un “échec” sera simplement le début du prochain prototype, du prochain test.😇

 

Se dire “je ne referai plus jamais ceci de cette façon”, c’est une victoire en soi! Parce qu’on ne sait peut-être pas encore ce qu’on doit faire, mais on sait très bien ce qu’on doit éviter.🥰

 

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Marylène RoyNe demande plus jamais la permission! [Épisode 78]

La force du Plan B [Épisode 77]

Plan A, Plan B,…

 

Quand la vie tire le tapis sous nos pieds et que l’objectif qu’on visait part en fumée, on se dit qu’on aurait dû se prévoir une alternative. C’est exactement dans une telle situation qu’on a découvert tout le pouvoir d’être en mode “Plan B”. C’est ce qu’on aime appeler la force du plan B!

 

D’abord, lorsqu’on démarre un projet, on identifie le résultat précis que l’on vise, qui nous donne la direction à prendre (qui constituent ensemble le Plan A). Chaque geste ou action que l’on posera par la suite visera à atteindre ce résultat. On sait que dans un vol de 10 000 km, si le pilote de l’avion change sa trajectoire d’un simple petit degré, il pourra finir sur un tout autre continent que celui qu’il visait au départ. Et c’est le grand danger de n’avoir que le Plan A. Dès qu’un élément externe s’invite ou que quelque chose ne se passe pas comme prévu, on doit déployer une quantité immense d’énergie, d’efforts et de ressources pour ajuster notre course. Tout cela pour forcer le projet à revenir dans l’axe prévu au départ.

 

La solution?

 

Se permettre d’être en mode Plan B. Être en mode Plan B, c’est être à l’aise à ce qu’un résultat différent existe (point B) ou à ce que le chemin pour s’y rendre soit différent (trajet B). Identifier consciemment un scénario alternatif de succès permet :

  • De lâcher prise (incluant d’éliminer de la rigidité et de se libérer (de l’illusion) du contrôle).
  • D’adopter une posture d’ouverture aux opportunités, aux synchronicités.

 

C’est quoi un bon Plan B?

 

Le meilleur Plan B est celui qui est autant sinon plus intéressant que le scénario initial (Plan A). C’est celui qui nous fait dire que l’un ou l’autre des scénarios peut arriver. Et surtout, qu’on sera tout aussi heureux, serein, fier [insérer ici le qualificatif que tu veux 😉]. Le plan qui te fait dire : “À la grâce de Dieu”, que ce qui doit arriver arrive!

 

C’est donc une stratégie d’adaptation (et un réflexe à développer) qui apporte :

  • du pouvoir (sur l’issue et le processus)
  • une posture d’adaptation
  • de la flexibilité.

 

En l’utilisant assez souvent, on finit par identifier rapidement dans une situation donnée les éléments sur lesquels on a du contrôle de ceux qu’on ne contrôle pas. Et parmi ceux qu’on contrôle toujours se trouvent nos gestes, nos actions et l’interprétation que l’on a des événements. Le mode Plan B permet de ne pas se placer en victime d’une situation.

 

Un processus simple

 

Et le processus est relativement simple :

  • identifier le projet et le Plan A
  • élaborer un Plan B (qui réponde aux objectifs – qui se rapportent au final à être heureux, être entouré, aimer/être aimé, se réaliser)
  • ressentir la flexibilité, la libération du contrôle et l’espace qui se crée pour les opportunités et les synchronicités.

 

Un Plan B, c’est un passeport intérieur vers la liberté qui permet d’éviter de se sentir victime des éléments externes en saisissant son propre pouvoir, en adoptant une posture de flexibilité et d’adaptation. Un Plan B ouvre la porte aux opportunités et confirme qu’on accepte que le succès d’un projet ne passe pas uniquement par notre vision individuelle et initiale. Il invite l’Univers à conspirer avec nous (et pour nous) à la réalisation de nos objectifs, quels qu’ils soient.

 

P.S. On t’en parle aussi du Plan B dans cet épisode 😉Faire le choix du bonheur inconditionnel, simple ou pas? [Épisode 49]

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Marylène RoyLa force du Plan B [Épisode 77]

Un duo improbable d’outils pour prévenir au lieu de guérir [Épisode 76]

 

Un duo improbable, vraiment?

 

Le chaos peut s’inviter rapidement dans notre quotidien et nous forcer à réagir. Au lieu d’être en mode urgence ou en mode réparation (en mode guérison), on te propose un duo improbable pour intégrer la prévention. Le duo est improbable parce que ces deux outils sont l’un technique/logistique (un échéancier) et l’autre spirituel/introspectif (la méditation).

 

Échéancier ou mettre à l’agenda

 

Si on laisse aller le quotidien, c’est très facile de tomber en mode “réagir aux échéances”. Et pourtant, la plupart des “urgences” sont prévisibles. Plusieurs échéances sont connues longtemps à l’avance et plusieurs tâches que l’on gère ou exécute sont ponctuelles et positionnées dans le temps. L’outil de prédilection pour éviter que les échéances deviennent des urgences est un échéancier. Malheureusement, un échéancier n’est pas universel. Pour être efficace, il doit refléter la réalité de celui ou celle qu’il sert. Alors, la première étape consiste à prendre un moment (un moment de quadrant II, c’est-à-dire important et non urgent) pour documenter les responsabilités et les échéances. Noter dans un fichier Excel ou Airtable ce qui s’invite dans ton quotidien sur une année est le PLUS BEAU CADEAU qu’on peut se faire. Si tu veux t’inspirer, passe voir notre échéancier performant.

 

En listant par mois, le responsable, les projets et les actions/tâches à faire, on peut dresser la liste des échéances prévisibles. Et éviter d’inviter le chaos. Une suggestion qui en est toute une. Si un élément doit arriver à une date précise, mettre cette information dans une colonne “Notes” et conserver l’information par mois.

 

Adopter un échéancier, c’est aussi adopter la posture d’anticiper les échéances. Dès l’arrivée d’un nouveau projet/dossier, on développe le réflexe d’en extraire les dates importantes. Par la suite, on les ajoute à l’échéancier global. Idéalement, tous les éléments qui nous concernent sont par la suite transposés dans notre agenda/calendrier. Donc, ceci permettra de fixer ces échéances dans le temps et ainsi éviter d’avoir à consulter l’échéancier en plus de son propre agenda.

 

Le but est simple : sortir les petites choses qu’on retient dans sa tête sans les écrire et qui drainent de l’énergie. Celles qui bouffent notre efficacité et nous réveillent avant l’aube.😵‍💫

 

Méditer

 

À l’autre bout du spectre, notre second outil/pratique vise à prendre un temps pour méditer avec une méditation guidée. Celles de Gabby Bernstein (en anglais) ou le programme interactif Headspace sur Netflix (disponible en français).

 

L’invitation est simple. Faire de la place au quotidien à des moments d’introspection, de relaxation, de méditation. Pour Claudine, c’est au moment de se refaire un café (donc plusieurs fois dans la journée!). Elle prend un petit 3, 5 ou 10 minutes pour une méditation guidée avec Headspace.

 

“Guidée”, vraiment? Oui! Tout comme l’athlète professionnel prend les services d’un coach pour guider ses entraînements, on a avantage à ne pas simplement compter sur soi et à se laisser inspirer. Être capable de faire quelque chose seul ne veut pas dire qu’il soit nécessaire de le faire seul. La méditation guidée permet de se laisser porter, de s’abandonner, de se laisser guider.

 

Accepter de se laisser guider, c’est se dire : “Je n’ai pas besoin d’être systématiquement la personne qui fait, j’ai le droit d’être la personne qui est.” Encore? “Je n’ai pas à être toujours la personne qui FAIT, je peux être la personne qui EST.”

 

Pas nécessaire de s’asseoir sur un coussin et de brûler de l’encens. Le moment d’introspection que l’on propose peut aussi être dans la marche, en lavant la vaisselle, en pelant des légumes.

 

La méditation peut être difficile. Ce fut le cas au début pour Claudine parce qu’elle croyait devoir faire le vide et ne penser à rien. Donc, elle “échouait” puisque les pensées continuaient d’affluer. Puisqu’une image vaut mille mots, on t’en propose une toute simple qui peut aider. Voir les pensées comme étant des véhicules qui circulent sur une route alors qu’on est assis au bord de la route. Chaque fois qu’on se laisse attraper par la pensée qui passe, on peut voir l’image qu’on a accepté l’invitation d’entrer dans la voiture qui passait. Ou encore de s’asseoir sur le vélo qui circulait. Le fait d’en être conscient et d’en redescendre, pour se replacer sur le bord de la route est la présence. Méditer devient la pratique de regarder les voitures (pensées) sans se laisser emporter/inviter par celles-ci.

 

Un échéancier et la méditation, voilà un véritable duo improbable qui permet de rester aligné, présent et de sortir du chaos! 🙏

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Marylène RoyUn duo improbable d’outils pour prévenir au lieu de guérir [Épisode 76]

Une tâche, 2 impacts pour prendre soin de toi de demain [Épisode 73]

 

As-tu déjà pensé à comment tu peux aider ton TOI de demain?

 

Dans ce podcast, on te propose une façon différente de voir l’exécution de ton travail. Et ça part de l’empathie, la capacité de s’identifier à l’autre dans ce qu’il ressent. Mais pas celle pour les autres (bien qu’on l’utilise souvent en design thinking), l’empathie pour “toi de demain” ou “toi du futur”.

 

Euh? Quoi? Reste avec nous!

 

Ce qu’on te suggère, c’est d’analyser une tâche/responsabilité en visant que celle-ci n’ait pas seulement l’impact direct prévu (ex. produire le document de présentation pour ton prochain conseil d’administration). C’est aussi le fait d’y ajouter au moins un autre impact, un autre bénéfice à cette tâche. Dans notre exemple, ce sera le fait de penser ton document, au départ, en tant que futur “modèle” pour tes autres présentations. Et non pas seulement pour servir son présent dessein. Tant qu’à investir 2-3h pour la création d’un document, le fait de prendre soin de “toi de demain” c’est de prévoir déjà une copie “Modèle”. Tu y gardes les titres, les cadres d’images et de photos, où tu ajoutes déjà un sujet que tu sais devoir présenter au prochain CA. Donc, cela te permet d’utiliser ton présent focus pour créer un autre impact, mais pour plus tard.

 

Le mot d’ordre: Réutiliser

 

La création de modèles est devenue, chez Que Des Solutions, un automatisme. Tout est pensé en fonction d’être réutilisé. On a même poussé le concept plus loin, en créant le modèle et en créant déjà le prochain document. (Ex. ordre du jour, rapport annuel, récapitulatif pour l’équipe). Résultat : à mesure que les événements arrivent (présence médiatique, rencontre de laquelle on prend des photos, suivi d’un nouveau mandat), on l’ajoute au document (quelques mots, une photo). De cette façon, le “nous de demain” a déjà plusieurs éléments en main au moment de produire le document.

 

Dans la confection d’un rapport annuel, cette habitude de dupliquer l’impact des tâches permet de développer le réflexe de regrouper l’information à mesure. De la colliger dans un document (ou une table Airtable). Mais surtout, d’éviter d’attendre à la dernière minute et ameuter les collègues pour produire un document à temps pendant une semaine!

 

La même chose s’applique aux réunions. Les plus formelles possèdent habituellement un ordre du jour, mais même les réunions plus informelles entre collègues mériteraient d’en avoir un. Encore mieux, en utilisant des outils comme Beenote ou Asana, on peut avoir accès à nos modèles d’ordre du jour. En effet, on produit des comptes-rendus de façon instinctive, seulement en prenant des notes dans des réunions ou des sous-tâches.

 

Quoi faire?

 

La prochaine fois que tu entames un suivi de fournisseur, un nouveau projet ou une portion de tâches/responsabilités (surtout si elles sont récurrentes), on te suggère de te poser la question suivante:

 

Comment puis-je faire une fois cette tâche et en récolter plusieurs fruits?

 

C’est une invitation à sortir de la pensée très linéaire d’échanger de l’argent contre du temps à faire des tâches. Cette pensée “employée”, très liée à l’aire industrielle, ne te fait pas toucher à ton plein potentiel. Ne pas voir la tâche comme des minutes à passer, mais comme une occasion d’utiliser ton temps et tes efforts comme un levier, pour plus tard, te permet d’optimiser les minutes que tu passes. Et c’est une façon d’exprimer toute ton expertise!

 

Voici quelques questions pour te permettre d’entamer la réflexion sur les tâches/responsabilités dont tu pourrais déjà dupliquer l’impact! :

Réflexion pour dupliquer l’impact de ton travail

 

 

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Marylène RoyUne tâche, 2 impacts pour prendre soin de toi de demain [Épisode 73]

Fais pas juste lâcher prise… Abandonne! [Épisode 72]

 

Lâcher prise ou abandonner?

 

Si tu lis ces mots, tu te dis peut-être (comme nous la première fois) : “Oh non non, moi, abandonner : jamais!” La première fois que le concept nous a été présenté, c’est un formateur qui tenait un bâton entre les deux mains et qui disait : “Oui oui, vous lâchez prise (mais il lâchait une main, puis l’autre, sans jamais lâcher le bâton). Moi, je vous suggère d’abandonner!” (et il laissa alors tomber le bâton par terre). Tu visualises le moment (avec le bruit)? Ouep. 😲😲😲

 

Le mot qu’on ne veut pas laisser aller

 

Le mot fait encore plus réagir ceux qui ont eu à guérir une blessure d’abandon. Si c’est ton cas, on t’envoie plein d’amour. Et on te suggère de rester ouvert.e à explorer le concept. Parce que le mot “abandonner”, il crée une résistance et c’est normal. ❤️

 

Note : Abandonner ici n’est pas utilisé dans le sens de capituler, sortir le drapeau blanc, faire le mort, s’en foutre et s’installer devant une série Netflix. Abandonner, ici, c’est laisser tomber les illusions. Comme par exemple, celle que tu es seul.e, que tout doit passer par toi, celle du contrôle, que t’inquiéter de quelque chose ou de quelqu’un aide sa cause… et bien d’autres.

 

Quand on formule un intention claire + qu’on la lance dans l’Univers = l’Univers conspire à t’apporter ce que tu demandes

 

Ce n’est pas magique. Tu le sais, tu l’as déjà vu/vécu. Prends quelques secondes pour te souvenir d’un moment où tu as reçu exactement ce dont tu avais besoin dès que cette demande est devenue claire. Ça avait l’air d’arriver par magie. Mais non.

 

C’est quand tu :

 

  1. Abandonnes l’illusion du contrôle,
  2. Que tu formules en toi une intention claire,
  3. Que tu l’assumes pleinement,
  4. Et que tu la déclares (à l’écrit ou à l’oral, mais en-dehors de ta tête) que TU DÉCLENCHES LA MAGIE.

 

Le bout d’abandonner est hyper important. Sinon, tu te donnes des objectifs, tu fais des plans, tu calcules. Et surtout, tu te convaincs que tu n’as pas assez d’argent, de temps ou de contacts pour arriver à ce que tu désires.

 

On réfère à ce concept en le nommant “manifestation”. Si celui-ci t’est étranger, mais qu’il t’intéresse, une super auteure pour aborder ces concepts est Gabrielle (Gabby) Bernstein.

 

La résistance

 

On citait la résistance, plus haut. Celle que tu as sûrement ressentie à la lecture du mot “Abandonner”. Steven Pressfield en parle dans son livre “The War of Art” (à lire absolument!). L’auteur analyse la résistance. Celle qui apparaît automatiquement dès qu’on vise à passer à un état “supérieur”, à la prochaine étape. Que ce soit dans l’écriture d’un livre (le propos de départ de Pressfield), dans un projet de perte de poids, dans la planification d’un voyage, dans la création d’une entreprise, dans un projet de retour aux études, toute volonté de passer au “niveau supérieur” créera de la résistance. C’est un fait. Donc, il ne faut pas s’en étonner ou se culpabiliser d’y faire face. La résistance est à l’acte de se transformer ce que l’ombre est à la lumière. Dès que l’un apparaît, l’autre est créé.

 

Abandonner c’est sortir de sa zone de confort, c’est viser le niveau supérieur. Abandonner, donc, créera de la résistance en toi.

 

Alors on est pris avec la résistance et il faut se battre, forcer et ramer à sens contraire?? Non non, pas du tout. Il existe plein de trucs pour plonger dans la résistance, la contourner ou lui retirer son pouvoir sur nous. On en préfère un plus que les autres.

 

Notre truc préféré pour aider à abandonner

 

C’est LE truc (qui nous vient de Mel Robbins, on l’adore!) 👍

5… 4… 3… 2… 1… action.
Voilà (pour vrai).
Quand tu penses à faire le geste, l’action, la prochaine étape de ton projet, avant même que la résistance (le doute, la petite voix plate) ait le temps de se manifester, tu démarres ton décompte (dans ta tête ou tout haut)
5…
4…
3…
2…
1…
Go (ou action, allez-hop, bref choisis ton mot).

 

Et tu y vas! Après avoir focussé sur le décompte (qui permet à ton cerveau de se concentrer sur une tâche précise et qui met en sourdine la résistance), tu te lèves et tu vas faire la tâche/action qui te permet d’avancer ton projet.

 

C’est presque trop simple. Et ça marche!

 

Abandonner c’est aussi abandonner des idées, des concepts, une histoire de ton passé qui ne te convient plus, une carrière qui ne te convient plus. On t’invite à abandonner avec la foi que la Vie prendra soin de toi. Et à te laisser porter par cette citation découverte par Claudine il y a quelques années: “Debout au bord de l’abîme, prêt à se jeter dans le vide, on a la foi si on a la certitude que l’une des deux choses suivantes se produira : on trouvera une branche à laquelle s’accrocher ou on apprendra à voler”.

 

P.S. On ne retrouve pas l’auteur de cette magnifique citation, alors si tu le sais, n’hésites pas à nous le dire!

 

👉 Tu veux apprendre un autre truc à essayer pour t’aider avec la résistance? On en parlait justement dans Un principe simple de judo pour te faciliter la vie [Épisode 55]

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Marylène RoyFais pas juste lâcher prise… Abandonne! [Épisode 72]

Ce qui est important doit être écrit | Constat # 4 [Épisode 67]

 

Dans la tête c’est bien, par écrit c’est mieux!

 

Après le retour en présentiel du Festival des harmonies, on a fait un retour sur les grandes leçons apprises dans ce premier événement « en vrai » depuis notre arrivée à la direction et la coordination de l’événement en 2019. Comme on sait que tout arrive toujours pour une raison dans la vie, on présente ces leçons dans une série de 6 épisodes.

 

Il faut dire que, dans nos organisations, nombreux sont les documents officiels comme les plans stratégiques, contrats de toutes sortes, politiques de remboursement de billets, consignes aux bénévoles ou procès-verbaux de CA. De façon automatique, on collige ces informations dans des documents sans se poser la vraie question :  » Dois-je vraiment consigner ceci par écrit? »

 

Et pourtant, ce qui est important reste souvent dans notre tête! Les grandes échéances de l’année, nos valeurs, certaines de nos tâches les plus importantes et les indications nécessaires pour les réaliser facilement. On omet souvent de mettre par écrit ce qui nous paraît évident. Et c’est une erreur! 🤯

 

On a constaté qu’il devenait nécessaire de prendre conscience de cette tendance, d’optimiser nos façons de faire et d’éviter de :

  • Penser qu’on va s’en souvenir
  • Penser que c’est nous qui s’en occuperons la prochaine fois,
  • Penser que c’est évident
  • Croire qu’on est seul.e à en avoir besoin (si c’est déjà écrit, on n’aura qu’à copier/coller pour l’utiliser!)
  • Croire qu’on est irremplaçable ou pire immortel.le (viser être “ISO” et avoir des processus standardisés)
  • Détenir seul.e l’information (ex. l’information écrite vivant dans un dossier physique, dans nos courriels, dans un dossier sur notre disque dur d’ordi ou dans notre tête!!?!?!)

 

Une matrice à la rescousse

 

Optimiser en mettant par écrit les informations importantes, c’est choisir de se tenir dans le cadran 2 de la Matrice de gestion du temps de Stephen Covey. Cette matrice permet de classer les tâches/activités selon leur importance ou non ainsi que leur urgence ou non. Ainsi, dans le cadran 2, c’est l’endroit où vivent les tâches importantes et non urgentes. Malheureusement, ce cadran est très peu visité. Et on a souvent tendance à rester dans l’urgence, que ce soit important ou non.

 

Ce que nous enseigne Covey, comme stratégie du cadran 2, c’est de standardiser les opérations. Alors, il s’agit là de consigner par écrit les processus et de noter les choses qui sont évidentes. Avant l’ère du cellulaire, as-tu déjà oublié le numéro de téléphone de tes parents? De ta meilleure amie? Ou même plus récemment ton NIP après le confinement? 🤦‍♀️

 

Mon échéancier est-il assez?

 

De toute évidence, voir un échéancier bien défini, c’est pour nous une base. Notamment, de savoir les grands dossiers à traiter à quel moment de l’année et par qui. Mais même un échéancier bien garni doit être complété par des opérations standardisées. On se rend compte que certaines lignes de notre échéancier peuvent représenter plusieurs tâches. Et que celles-ci sont liées à des dossiers différents dans notre système informatique. En plus, elles intègrent aussi plusieurs interactions. Alors, prendre pour acquis qu’on se souviendra des subtilités la prochaine fois qu’il faut refaire la tâche, c’est viser le mur en appuyant sur l’accélérateur…🏎️🏎️🏎️

 

Flexibilité et révision

 

Donc, une fois qu’on a standardisé les opérations et qu’elles vivent par écrit, on doit comprendre que ça évoluera. Ces documents ne sont pas figés, ils doivent être vivants et flexibles. Si c’est figé, ce sera “tabletté”. En effet, c’est évolutif car c’est de la structure, mais c’est aussi flexible.

 

Pour conclure, ce qu’on suggère, c’est d’appliquer la leçon de nos mères : “une place pour chaque chose et chaque chose à sa place”…

 

Et surtout, en s’assurant que cette place soit écrite pour nos procédures, opérations et tâches! 😆👍

 

Tu veux connaître les 3 premiers constats? Passe les découvrir dans les autres épisodes!  L’amélioration continue, c’est maintenant! | Constat #1 [Épisode 64], On a les défauts de nos qualités (et vice-versa) | Constat # 2 [Épisode 65] et Être conciliant, oui, mais jusqu’où? | Constat #3 [Épisode 66] 🚀

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Marylène RoyCe qui est important doit être écrit | Constat # 4 [Épisode 67]

Perds-tu des minutes précieuses chaque jour? [Épisode 60]

 

Des minutes précieuses, c’est un peu une quête du Graal dans nos vies un peu trop métro-boulot-dodo…

 

« Je suis débordé.e! »

« Je manque de temps pour tout faire! »

« Je me noie dans les urgences sans pouvoir me rendre aux dossiers importants! »

« Ne m’amenez pas un nouveau projet, je n’ai même pas le temps de faire ma job! »

 

Il faut dire qu’on l’entend souvent, on le dit parfois… Cela dit, comme on a trouvé quelques trucs pour réussir à libérer des minutes précieuses dans nos journées, on a choisi de te les partager.

 

Que ce soit des minutes, de l’énergie, de la disponibilité ou du ressenti, ton unité de mesure est la bonne. Elle est la tienne! En effet, on parle de minutes, mais ça va au-delà de l’organisation du temps. Prenons le cas de la loi de Parkinson qui nous enseigne que  » tout travail finit par occuper le temps qui lui est imparti « .

 

À chercher la perfection, on finit par allouer tellement de temps à une tâche qu’elle s’étire pour ne plus finir. C’est un piège, ce dangereux idéal de perfection! 😱 Alors, on voulait te donner des trucs concrets pour l’éviter!

 

5 items qui te permettront de libérer des minutes précieuses

 

Donc, voici notre petite liste qui saura te guider un peu dans la libération de ton temps.

 

1. Courriels   

 

D’abord, identifier des moments dans la journée où on les consulte et où on fait des suivis (au lieu d’avoir la boite de réception ouverte sur le 2e écran) et SURTOUT, éliminer les notifications (la petite boite qui te dit “Unetelle Tremblay  / URGENT Besoin de ton avis sur ce document” dans le bas de ton écran). Tu veux des trucs concrets pour t’aider encore plus? Passe écouter Enfin sortir le chaos de ta boite de courriels [Épisode 22]

 

2. Demandes d’information

 

Si tu as besoin de plusieurs informations de la part d’une ou plusieurs personnes (confirmation de présence et lunch, planification d’une sortie, réception de candidatures, inscription à une activité, etc.). Plus précisément, on te suggère d’utiliser Airtable.  Grâce à lui, tu pourras créer un formulaire convivial et, oh combien, extraordinaire pour gérer mille et une informations. On te propose un arbre décisionnel – un Éliminateur de chaos.

 

3. Rencontres à plusieurs

 

En fait, pour planifier une rencontre avec plus d’une personne, utilise donc Doodle. Encore ici, l’arbre décisionnel Éliminateur de chaos sera ton allié!

 

4. Ou encore des rencontres avec une seul personne

 

Dans ce cas, envoie ton lien Calendly pour une vue ultra facile de tes disponibilités. Dans ce cas-ci aussi, l’Éliminateur de chaos pourra t’aider.

 

5. Et finalement, les rencontres virtuelles ou en personne

 

Même si les rencontres en personne sont de retour après cette pandémie, ne te laisse pas imposer des déplacements qui grugent des minutes précieuses. Par conséquent, choisis consciemment quelles rencontres seront en personne et à quel moment tu resteras devant l’écran.

 

Voilà pourquoi, on a regroupé pour toi les points 2-3-4 dans un Éliminateur de chaos disponible pour téléchargement ici.

 

Minutes précieuses mini

 

Grâce à lui, tu auras un coup de pouce pour t’aider à identifier quel outil prendre pour la planification de tes rencontres et ta collecte d’informations. Bref, ce n’est que le début dans cette belle aventure puisque celui-tu te permettra d’extrapoler en l’ajustant à tout ce que tu désires y faire circuler.

 

Bon ménage! 😁👍

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Marylène RoyPerds-tu des minutes précieuses chaque jour? [Épisode 60]

Les 3 questions à se poser avant de s’inscrire à une formation [Épisode 59]

 

On s’en pose bien des questions dans une journée, mais celles-ci sont pour nous, comment dire, cruciales !

 

La majorité des formations qu’on a fait nous ont marquées ou transformées. Alors que certaines nous ont profondément déçues et d’autres nous ont donné envie d’approfondir le sujet, on a identifié les 3 questions importantes à se poser quand vient le temps d’aborder l’inscription à un atelier, une formation, un programme (en personne ou en ligne).

Quelles sont ces fameuses questions?

Question #1: Qui?

Pour nous, cet aspect est hyper important. Connais-tu la personne qui sera le formateur/animateur? Peux-tu déjà consulter des contenus gratuits de cette personne afin de “pogner sa vibe”? Est-ce que cette personne a véritablement une expertise à te partager (pas nécessairement un diplôme de 3e cycle dans le domaine, mais une longueur d’avance sur toi, qui te permettra justement d’avancer.) C’est TELLEMENT important de connecter avec la personne qui te passe son savoir et d’avoir confiance en son expertise et son « autorité » en la matière.

 

L’autre aspect du Qui? concerne les gens qui feront la formation avec toi : est-ce que c’est un atelier sectoriel avec des gens d’un domaine précis duquel tu veux te rapprocher? On a trop souvent participé à des ateliers qui regroupaient des gens peu motivés, obligés d’y être et ayant des appréhensions (parler de commandites avec des intervenants qui ne veulent pas changer leurs façons de faire et qui trouvent que « c’est difficile »… ça vient long… crois-nous!). On n’a pas toujours toutes les réponses à ce Qui? mais l’explorer nous permet au moins d’établir nos attentes et de faire un premier pas (ou non) vers la décision de s’inscrire.

 

Question #2: Quoi?

Bon, là on jase de contenu. Sur quoi porte la formation? Ce sujet est pertinent s’il :

  • t’inspire
  • te permettra de régler un problème qui te pèse au quotidien ou
  • ajoutera une corde à ton arc

 

Si le contenu de la formation répond à l’un de ces élément : parfait! Go! Si tu connais déjà pas mal tout ce que tu as à savoir sur ce sujet : PASSE À UN AUTRE! Souvent les gestionnaires RH ou de programmes ou les administrateurs (selon la structure dans laquelle tu évolues) préfèrent qu’on s’en tienne à un champs d’expertise et qu’on l’approfondisse… Mais être généraliste et élargir son champs de compétence est une bonne chose. Encore mieux : faire des formations pour découvrir des outils de gestion et d’organisation (du temps, des données) et développer des compétences qui font de nous un humain plus complet! Ça, on adore!

 

Si un sujet te passionne et que tu peux le relier à ton expertise par une formation, celle-ci est ABSOLUMENT la prochaine à mettre sur ta liste! Un second aspect du Quoi? est le format (en présence, en ligne, « live » ou différé). Ce format aura un impact direct sur la valeur perçue (la prochaine question).

 

Question #3: Combien?

Un principe marketing dit que la valeur du produit est dans l’œil de celui qui l’achète. On est tout à fait d’accord avec ça! Une formation à 37$ peut avoir plus de valeur pour toi si elle répond exactement à ton besoin qu’une formation à 2500$. Auras-tu accès à ce contenu de façon continue? Auras-tu l’occasion de poser des questions aux formateurs? Pourras-tu créer des liens avec le groupe? Autant de question qui pourront avoir un impact sur la valeur que tu perçois. Au final, la grande question c’est : la part du budget de formation que gruge cette inscription vaut-elle le résultat que je peux attendre de celle-ci.

 

Parlant de budget de formation : si tu n’en as pas déjà un, c’est le temps de le négocier (avec ton.ta gestionnaire / CA / toi-même si tu es entrepreneur.e). Ce budget peut provenir de fonds internes et être bonifié par des subventions locales, régionales ou nationales.

 

Une fois qu’on a répondu à toutes ces questions, on est en mesure de cliquer sur « M’inscrire » ou de choisir de passer droit sur l’invitation. La formation continue fait partie de prérequis pour la plupart des professions normées par un Ordre (pharmacie, médecine, génie, etc.). Ça n’est pas pour rien : faire de la formation continue permet d’augmenter sa motivation, d’acquérir de nouvelles connaissances, de relever des défis, de rester à jour dans les nouveautés, de devenir plus compétent et, surtout de donner un sens à notre carrière ou notre vie professionnelle.

Tu te demandes encore si tu as fait le bon choix? Passe écouter l’épisode Des décisions qui t’impliquent en entier / la tête, le coeur et les tripes [Épisode 7] où l’on parle du « Whole body decisions (TM) » développées par Roder Consulting.

On appelle cela : miser sur soi !

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Marylène RoyLes 3 questions à se poser avant de s’inscrire à une formation [Épisode 59]

Un principe simple de judo pour te faciliter la vie [Épisode 55]

Qui a dit qu’on ne pouvait pas s’inspirer d’un simple principe de base d’un sport comme le judo pour se faciliter la vie?

 

Un grande leçon de judo qui s’applique à la vie en général (et à la gestion de projet bien sûr): “Quand l’autre pousse, tire, quand l’autre tire, pousse” ou “Peu importe la grosseur que tu as, tu peux utiliser la force qui s’oppose à toi pour amener l’autre au tapis”.

Cette leçon (théorique d’abord, puis pratique à souhait jusqu’à en être frustrante) s’est intégrée rapidement pour Claudine lorsqu’elle a fait des cours de judo dans la jeune vingtaine. Son professeur, M. Morrissette, s’amusait à l’envoyer au tapis de façon extrêmement fluide dès qu’elle poussait ou tirait. Mélange d’adrénaline, d’acide lactique et d’orgueil, la leçon est entrée et s’est ancrée en elle au point de s’appliquer partout. Et elle a été grandement utile dans le récent retour en présentiel du Festival des harmonies.

Tout n’était pas fluide. À plusieurs moments dans la préparation et la gestion du projet, la résistance se présentait (sous la forme d’un fournisseur hésitant, d’un choc de valeurs, d’attentes différentes entre le partenaire et l’organisation). Chaque fois, la leçon de M. Morissette devenait d’actualité : “Ils poussent, tire! Ils tirent, pousse! Fais-toi rivière! Vas là où la résistance s’amoindrit!” C’est un peu comme l’expression anglophone (traduction libre) : « Si la vie te donne des citrons, fais de la limonade! »

On peut même se l’imprimer question de le garder en tête! 😉

 

Et attention : chercher la voie de la moindre résistance, ça ne veut pas dire trouver la première solution facile!

 

Mais c’est de chercher le courant qui va dans la même direction que nous. Entre ramer à contre-courant (résistance) et se laisser porter par la rivière (pousser lorsque l’autre tire), il y a une différence. Tout comme il y en a une avec s’asseoir sur la berge et regarder TikTok (solution facile qui n’apporte pas de résultat).

Et plus on s’ouvre à chercher les gens qui poussent dans la même direction que nous, plus on les trouve. Et plus on est nombreux, plus on attire des gens qui partagent ce même but.

 

Voici comment tu peux vivre moins de résistance en quatre étapes concrètes:

 

  • Savoir où tu vas (déterminer si tu pousses ou si tu tires)
  • Réagir rapidement aux forces en présence
  • Tu pousses, ils poussent : passe à un autre appel!
  • Tu pousses, ils tirent : super, on va dans la même direction! Allons-y gaiement!
  • Parler de ton projet, et surtout, demander de l’aide!
  • Te rappeler chaque jours que tu n’as pas à vivre dans la résistance ni à convaincre les autres. Souviens-toi qu’une armée d’alliés existe quelque part, il ne te reste qu’à les trouver!

 

Plus on met en application ce principe, plus la vie devient simple et facile! C’est ce qu’on veut, non? 🥰 Intégrer des principes qui facilitent la vie, ça te parle? Consulte notre autre podcast sur Optimiser, en intégrant les cycles dans ta gestion de temps [Épisode 41]

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