Discussion avec soi-même, l’art de s’autogérer au quotidien [Épisode 57]

 

S’autogérer au quotidien ou avoir une bonne discussion avec soi-même (question de mettre le tout au clair!)

 

C’est en fouillant dans un cahier de prise de note pour chercher carrément autre chose que Marylène est tombée sur un cadeau inattendu qu’elle avait enfoui bien loin des yeux et des regards. Elle a retrouvé des petites perles de sagesse qu’elle avait écrites après avoir entendues, lues ou carrément qui lui avaient été dites à différents moments dans sa vie. Quand on fait de telles découvertes, c’est toujours bon de se les remémorer, de les écrire sur un post-it ou encore de les partager avec les collègues quand une situation pas trop confortable se présente le bout du nez. On peut donc voir cela comme de bonnes discussions qu’il peut être bon (voire ultra-bénéfique) d’avoir avec soi-même pour s’autogérer au quotidien.

 

Voici donc les 6 petites perles de sagesse proposées:

1- Je dois vendre mon expertise et non mon adrénaline

 

Ouff! Celle-ci est nécessaire pour aider à calmer le système nerveux qui veut toujours s’emballer quand on a 1000 et un projets à terminer, des séances à animer, des gens à motiver. C’est un naturopathe qui m’avait partagé cette phrase d’une grande sagesse. Pour faire une bonne image afin de bien faire comprendre le tout au cerveau, on va y aller avec une image de la préhistoire, au moment où l’adrénaline était le mode de survie. Au début, tu chassais le mammouth avec tout le monde. Mais maintenant, c’est comme si ce n’est plus à toi d’aller chasser le mammouth. Tu dois laisser les plus jeunes (ou les autres, c’est selon) y aller. Mais TOI, tu restes au village pour les conseiller, leur donner des stratégies, les aider dans leurs démarches. Ainsi, tu laisses les autres aller au combat pendant que toi tu utilises tes forces différemment. Et cela, ça va être ta recette secrète pour conserver ton énergie. 😉

2- Le stress peut vivre sans moi.

 

Oh que cela, c’est beau! C’est vraiment une découverte. Quand on est capable de prendre sa distance du stress, on va ailleurs. Ça nous permet de prendre du recul face à une situation, à une décision pour qu’un certain détachement puisse embarquer. C’est comme si on personnalise le stress, on lui donne un nom (ou c’est comme un personnage). On se dit que lui, ce n’est pas moi. On peut l’envoyer prendre une marche, on peut lui donner des vacances… Bref, on prend nos distances.

3- La meilleure décision, c’est celle que je vais prendre.

 

Faire des  choix, ce n’est pas toujours facile. Parfois, c’est très simple mais quelquefois c’est oh combien compliqué car ça implique 1000 et une choses. On peut retarder la décision car on n’est pas prêt, on n’a pas assez réfléchi, on n’est pas sûr.. Aussi, ce peut être parce qu’il nous manque des informations pour pouvoir prendre une bonne décision réfléchie.  L’important, c’est qu’il ne faut absolument pas rester entre 2 chaises.

 

Mais dans les moments où l’on retarde parce que cela ne nous tente pas, parce qu’on a peur de prendre une décision, c’est là qu’on doit se LA dire à nous-même, se la répéter et se la répéter encore une fois: « La meilleure décision, c’est celle que je vais prendre. »  

4- Le plan, ce n’est pas de plan. Oui mais non.

 

Oui ET Non parce qu’il y a un peu des 2. Ce n’est pas blanc, ce n’est pas noir. On se situe plus dans tout le spectre des couleurs. Oui d’un côté pour la flexibilité qu’on doit pouvoir avoir au quotidien ou dans un projet. On doit se permettre de pouvoir se réajuster au moment opportun, et cela même si ça arrive 10 fois avant la fin.

 

Et Non, car sans structure, sans planification, sans organisation aussi minimes que cela peut être, on fait un peu de ci, un peu de ça…Mais on n’avance pas aussi bien qu’en travaillant avec des outils qui nous permettent de mettre en place un certain chemin à suivre avec au bout, une destination finale.

 

L’autre jour, elle a lu une citation qui disait « Un objectif, c’est un rêve qui a mis ses bottes de travail. » Donc, on atteint surtout ses rêves en mettant les efforts qu’il se doit et en se créant un plan, donc une structure. Oui la magie mais la magie au service du concret. 🧘

5- Plus c’est clair, plus on a le pouvoir sur la situation (du moins ce que l’on peut contrôler) Clarity = Power

 

Une intention claire apportera toujours des résultats clairs. Si cela reste toujours un brouillard, du nébuleux, du pas sûr, c’est plus difficile de pouvoir réagir où et quand il le faudra. Je parle ici sur ce que l’on peut contrôler, les variables les plus concrètes. Et tout cela, c’est dans l’engagement, dans le concret que tu vas pouvoir faire avancer les choses. Pas ce qui reste dans ta tête.

Donc, prend des décisions, soit clair et spécifique dans tes demandes.

6- On ne va pas pour la perfection, mais pour le progrès.

 

On se donne le droit d’essayer. On se donne le droit à l’erreur, mais surtout on se félicite de continuer à avancer. Plus on crée, moins on est attaché à ce qu’on a créé, plus on réussira à créer des solutions innovantes, des versions 3-4-5. Bref, on va juste améliorer ce qui est. On reste donc toujours dans l’action sans être dans l’attente du résultat. Et ça, c’est la liberté de créer!

 

Des petites perles de sagesse, c’est souvent ce qui aide à avancer, ce qui nous donne le petit coup de pouce quand on ne sait pas trop. S’autogérer pour mieux évoluer. C’est comme la petite fée marraine qui te chuchote ses phrases magiques pour te permettre de continuer à avancer. Finalement, on réussit à simplifier et à optimiser avec une bonne dose de légèreté et de facilité !

 

Bonne journée là… avec tes petites perles de sagesse! 🥰

 

Pour t’aider à implanter certaines de ces perles de sagesse, passe écouter As-tu vraiment un mandat clair? 6 questions pour le savoir [Épisode 46] ou encore procure-toi la Formation l’échéancier performant.

 

Aussi, on te suggère un beau livre d’inspiration qui peut t’aider à découvrir tes propres perles de sagesse: 108 perles de sagesse du Dalaï-Lama pour parvenir à la sérénité

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Marylène RoyDiscussion avec soi-même, l’art de s’autogérer au quotidien [Épisode 57]