Plan A, Plan B,…
Quand la vie tire le tapis sous nos pieds et que l’objectif qu’on visait part en fumée, on se dit qu’on aurait dû se prévoir une alternative. C’est exactement dans une telle situation qu’on a découvert tout le pouvoir d’être en mode “Plan B”. C’est ce qu’on aime appeler la force du plan B!
D’abord, lorsqu’on démarre un projet, on identifie le résultat précis que l’on vise, qui nous donne la direction à prendre (qui constituent ensemble le Plan A). Chaque geste ou action que l’on posera par la suite visera à atteindre ce résultat. On sait que dans un vol de 10 000 km, si le pilote de l’avion change sa trajectoire d’un simple petit degré, il pourra finir sur un tout autre continent que celui qu’il visait au départ. Et c’est le grand danger de n’avoir que le Plan A. Dès qu’un élément externe s’invite ou que quelque chose ne se passe pas comme prévu, on doit déployer une quantité immense d’énergie, d’efforts et de ressources pour ajuster notre course. Tout cela pour forcer le projet à revenir dans l’axe prévu au départ.
La solution?
Se permettre d’être en mode Plan B. Être en mode Plan B, c’est être à l’aise à ce qu’un résultat différent existe (point B) ou à ce que le chemin pour s’y rendre soit différent (trajet B). Identifier consciemment un scénario alternatif de succès permet :
- De lâcher prise (incluant d’éliminer de la rigidité et de se libérer (de l’illusion) du contrôle).
- D’adopter une posture d’ouverture aux opportunités, aux synchronicités.
C’est quoi un bon Plan B?
Le meilleur Plan B est celui qui est autant sinon plus intéressant que le scénario initial (Plan A). C’est celui qui nous fait dire que l’un ou l’autre des scénarios peut arriver. Et surtout, qu’on sera tout aussi heureux, serein, fier [insérer ici le qualificatif que tu veux 😉]. Le plan qui te fait dire : “À la grâce de Dieu”, que ce qui doit arriver arrive!
C’est donc une stratégie d’adaptation (et un réflexe à développer) qui apporte :
- du pouvoir (sur l’issue et le processus)
- une posture d’adaptation
- de la flexibilité.
En l’utilisant assez souvent, on finit par identifier rapidement dans une situation donnée les éléments sur lesquels on a du contrôle de ceux qu’on ne contrôle pas. Et parmi ceux qu’on contrôle toujours se trouvent nos gestes, nos actions et l’interprétation que l’on a des événements. Le mode Plan B permet de ne pas se placer en victime d’une situation.
Un processus simple
Et le processus est relativement simple :
- identifier le projet et le Plan A
- élaborer un Plan B (qui réponde aux objectifs – qui se rapportent au final à être heureux, être entouré, aimer/être aimé, se réaliser)
- ressentir la flexibilité, la libération du contrôle et l’espace qui se crée pour les opportunités et les synchronicités.
Un Plan B, c’est un passeport intérieur vers la liberté qui permet d’éviter de se sentir victime des éléments externes en saisissant son propre pouvoir, en adoptant une posture de flexibilité et d’adaptation. Un Plan B ouvre la porte aux opportunités et confirme qu’on accepte que le succès d’un projet ne passe pas uniquement par notre vision individuelle et initiale. Il invite l’Univers à conspirer avec nous (et pour nous) à la réalisation de nos objectifs, quels qu’ils soient.
P.S. On t’en parle aussi du Plan B dans cet épisode 😉Faire le choix du bonheur inconditionnel, simple ou pas? [Épisode 49]
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