Être conciliant, oui, mais jusqu’où? | Constat #3 [Épisode 66]

 

Être conciliant, oui, mais il y a quand même des limites!

 

Après le retour en présentiel du Festival des harmonies, on a fait un retour sur les grandes leçons apprises dans ce premier événement « en vrai » depuis notre arrivée à la direction et la coordination de l’événement en 2019. Comme on sait que tout arrive toujours pour une raison dans la vie, on présente ces leçons dans une série de 6 épisodes.

 

Constat #3

 

À l’image de la série La Linea , on a fait face à des failles internes dans nos processus qui nous ont fait identifier la nécessité d’implanter des stratégies de gestion des risques. Comme ce petit bonhomme animé, on est arrivées devant la ligne qui s’arrêtait et il a fallu demander au dessinateur de corriger le trajet pour pouvoir continuer!

 

 

Dans le vif de l’action (ou dans le confort de l’habitude 😂), un aspect qui est escamoté dans toutes les organisations, c’est l’identification des faiblesses dans nos processus et nos équipes. Tant que ça ne pose pas de problème majeur, plusieurs aspects passent sous le radar. Les anciennes façons de faire ne s’adaptent pas nécessairement parfaitement aux nouveaux enjeux… jusqu’à ce que ça accroche!

 

Respecter les traditions ou réécrire les règles?

 

Sans faire table rase du passé, tout gestionnaire d’équipe ou de projet doit se poser les questions :

 

  • Est-ce qu’on fait ça simplement “parce qu’on l’a toujours fait” ou est-ce que c’est encore pertinent?
  • Quels aspects de la situation pouvaient être prévisibles?
  • Quels processus peuvent être modifiés/améliorés pour éviter qu’elle ne se reproduise?

 

Surtout, surtout : on ne doit pas avoir peur d’être la personne qui lève le drapeau. Quand une situation s’avère [risquée, problématique, dangereuse, obsolète, négative], il faut oser. C’est un devoir de tout gestionnaire d’équipe ou de projet qui en a l’autorité, d’assumer son rôle et dire : c’est terminé. C’est ça, la gestion de risques : identifier/évaluer les risques et corriger (définir et mettre en œuvre des solutions). Rester sur le pilote automatique dans une situation qui pose problème, c’est prendre le risque d’aller s’écraser sur un mur…😱

 

Oh non, pas une conversation difficile!

 

Oui, oui, assumer son rôle et nommer le problème, ça peut être inconfortable, mais c’est nécessaire. Et, en fait, c’est souvent seulement dans notre tête que réside le malaise ou le conflit potentiel. Et même si le conflit naissait de cette intervention, il faut se rappeler le principe développé par Gary Zukav, dans Soul Stories. En effet, le plein potentiel de l’harmonie ne sera révélé qu’à travers le conflit. (Es-tu comme Claudine et réagis-tu à cette affirmation? Si oui, on t’invite vraiment à lire le livre et de faire les visualisations de Gary… Peut-être que ton opinion changera toi aussi?)

 

Si on suit ce principe, donc, notre responsabilité en tant qu’humain est de :

  • nommer la situation problématique,
  • permettre que l’harmonie atteigne son plein potentiel,
  • faire avancer l’organisation (ainsi que les humains impliqués, dont soi-même).

 

Rappelons-le : la conversation qu’on n’a pas envie d’avoir est souvent celle qui est la plus importante en ce moment.

 

On travaille tous pour le TOUT (le projet, l’événement, l’organisation) envers lequel on a une responsabilité, mais également avec des humains avec qui on doit avoir des conversations, peut-être inconfortables, pour s’aider à évoluer.

 

Selon Gabby Bernstein,“un obstacle est un détour dans la bonne direction”.

 

Quand on lui fait face, on ne ferme pas les yeux en espérant qu’il disparaisse (déni). On ne s’arrête pas non plus, défaits devant le fait qu’il “bloque la route” (conciliant). On prend acte de sa présence, de ce qu’il nous amène comme émotion/réaction. Et on le contourne (proaction).

 

On t’invite à la réflexion! Rappelle-toi une situation problématique vécue en équipe, où des conversations difficiles ont dû avoir lieu, où le conflit a germé (ou semblé germer 😉) ainsi que les apprentissages que vous en avez tirés. La gestion de risques, c’est aussi s’assurer de tirer des leçons des situations problématiques ou des « accidents » vécus!

 

Tu veux connaître les 2 premiers constats? Passe les découvrir: L’amélioration continue, c’est maintenant! | Constat #1 [Épisode 64] et On a les défauts de nos qualités (et vice-versa) | Constat # 2 [Épisode 65] 🚀

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Marylène RoyÊtre conciliant, oui, mais jusqu’où? | Constat #3 [Épisode 66]

On a les défauts de nos qualités (et vice-versa) | Constat # 2 [Épisode 65]

 

Il faut bien se l’avouer, on a souvent les défauts de nos qualités…

 

À la suite du retour en présentiel du Festival des harmonies, on a décidé de s’asseoir ensemble et de faire un retour sur les grandes leçons apprises durant la planification et la réalisation de l’événement. Et cela, après 2 éditions à l’arrêt. En plus, on pilotait l’événement « en vrai » pour la première fois depuis notre arrivée à la direction et à la coordination de l’organisation à l’automne 2019. Comme on sait que dans la vie, tout arrive toujours pour une raison, on présente ces leçons dans une série de 6 épisodes.

 

Constat #2

 

Cette leçon s’est présentée lorsque Claudine est intervenue suite à un “conflit” qu’elle percevait. Alors qu’elle croyait voir de l’animosité s’insérer dans l’équipe, les membres concernés lui ont confirmé qu’ils s’appréciaient beaucoup. En particulier l’humour noir de chacun… Le coupable de cet imbroglio était démasqué : la grande empathie de Claudine. 😲 C’est une grande qualité. Elle se place TRÈS facilement dans la peau de l’autre et perçoit des émotions (ou du non-dit qui passe souvent sous le radar).

 

L’envers de cette médaille, ou le défaut de cette qualité, est bien simple. Elle donne parfois beaucoup plus de sens à une situation que celle-ci n’en a vraiment. 😵

 

Ce constat s’est aussi montré à travers la grande flexibilité de l’équipe. Alors que celle-ci est une qualité, elle vient aussi à nous nuire. Par exemple, si nous acceptons une situation ou un changement qui ne concorde pas avec la thématique de l’événement. Ou pire, à nos valeurs. Face à une personne avec une attitude rigide, il devient difficile de reprendre le contrôle d’une situation qu’on a laissée s’installer par flexibilité. Ou encore, par adaptabilité.

 

Un truc infaillible pour éviter de se laisser emporter

 

Pour éviter que le tourbillon des émotions que peuvent occasionner ces situations inconfortables se présente, un petit truc :

  • Prendre quelques pas de recul (pour sortir du mode “réaction”)
  • Prendre conscience de la situation (écouter les mots, voir les gestes posés)
  • Poser la question : pourrait-il y avoir un décalage entre la réalité et ma perception de celle-ci?

 

Une autre pratique quotidienne qui permet de remettre en question nos perceptions (et nos pensées stressantes 😅) est le Travail de Byron Katie. À savoir qu’elle possède aussi un podcast extraordinaire, on en jasait un peu ici.

 

Notre perception vs la réalité

 

La façon dont nous percevons notre réalité est directement liée à la façon dont notre cerveau fonctionne. Les neurones se connectent ensemble suite à des apprentissages. De nouveaux chemins se créent dans notre cerveau tous les jours! Mais la façon dont nous interprétons notre environnement, le sens que l’on donne aux événements que l’on perçoit, se fait en référence avec ce que l’on connaît.

 

On donnera donc un sens “connu” aux situations de l’on perçoit. On connaît tous cette personne qui traine sont nuage noir au-dessus d’elle et qui, même dans la situation la plus exaltante, réussira à trouver du négatif. 🙄 C’est souvent (pour ne pas dire toujours) une question de perception! Par chance, la neuroplasticité (ces nouveaux chemins créés par de nouveaux apprentissages) nous permet d’élargir nos expériences et nos perceptions de la réalité.

 

En prenant conscience qu’on a les défauts de nos qualités, on apprend aussi à développer de la compréhension pour l’autre. Quand on perçoit le défaut de l’autre, on peut plus facilement voir la qualité sous-jacente. Ainsi, on peut plus facilement développer de la compréhension, de la douceur et de l’empathie pour l’autre. Chaque situation devient une leçon que l’on peut apprendre.

 

Si tu as envie de mieux te connaître en identifiant tes 5 grandes forces, on te suggère le Strengths Finder 2.0! On l’adore! De plus, on te suggère fortement de partager tes résultats avec tes collègues. Et surtout, n’oublie pas de lire et comprendre aussi les leurs! 😆

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Marylène RoyOn a les défauts de nos qualités (et vice-versa) | Constat # 2 [Épisode 65]

L’amélioration continue, c’est maintenant! | Constat #1 [Épisode 64]

 

Le concept de l’amélioration continue, tu connais?

 

À la suite du retour en présentiel du Festival des harmonies, on a décidé de s’asseoir ensemble et de faire un retour sur les grandes leçons apprises durant la planification et la réalisation de l’événement. Et cela, après 2 éditions à l’arrêt. En plus, on pilotait l’événement « en vrai » pour la première fois depuis notre arrivée à la direction et à la coordination de l’organisation à l’automne 2019. Comme on sait que dans la vie, tout arrive toujours pour une raison, on présente ces leçons dans une série de 6 épisodes.

 

Constat #1

 

Améliorer ses processus et ses façons de faire, c’est encore plus simple et plus efficace si on le fait à mesure. Pas dans 6 mois, pas “après que la poussière retombera”, pas demain. Maintenant. Selon la définition du Ministère de l’Économie et de l’Innovation du Québec, “L’amélioration continue est un mode de gestion favorisant l’adoption d’améliorations graduelles qui s’inscrivent dans une recherche quotidienne d’efficacité et de progrès en faisant appel à la créativité de tous les acteurs de l’organisation.” Voilà : quotidienne, graduelles! Pour consulter le guide: Amélioration continue et résolution de problèmes

 

Rappelons que la pensée design (le design thinking), qu’on adore et qu’on intègre partout, se base sur 5 étapes :

  • Empathie (partir des humains/des usagers, comprendre leurs enjeux, se mettre dans leur peau).
  • Définition de la problématique.
  • Idéation (générer des idées).
  • Prototypes (mise en place de solutions possibles).
  • Test (on intègre nos solutions et on voit comment elles règlent la problématique – c’est ici qu’on “fail fast”).
  • Évaluation (notre ajout, parce que c’est un cycle infini qui, suite à cette étape de s’arrêter et se questionner en se reconnectant sur les humains, soit on repart le cycle, soit on déclare la problématique comme étant résolue (du moins pour le moment). 😉

 

La phase des prototypes et des tests est l’endroit parfait pour mettre en pratique notre maxime : “Fait est toujours mieux que parfait”. On sort de la théorie, on teste l’idée simple ou l’idée folle. Au mieux, elle fonctionne. Au pire, elle nous donne plus d’informations sur la problématique et les solutions qui peuvent la régler.

 

Concrètement, ça veut dire quoi?

 

Cela peut se traduire dans une organisation ou un événement par la création d’un tableau partagé dans lequel on collige différents points.

  • Informations et problématiques (un genre de “post-mortem”) à mesure que ces informations sont constatées ou reçues (phases empathie et problématique).
  • Solutions envisagées pour les résoudre (phase idéation).
  • Résolution ou non de ces problèmes (avec la solution qui l’a réglée) (phases prototype, test et évaluation).

 

Par conséquent, un des atouts qu’il faut avoir dans son jeu pour appliquer l’amélioration continue, c’est la flexibilité. La clé, c’est d’adopter une attitude de flexibilité, de plier (au lieu de casser) et d’être dans l’action (en visant le minimum viable, pas la perfection).

 

Alors, cette pratique renvoie à l’habitude # 6 proposée par Stephen Covey (7 habits of the highly effective people). Celle-ci est la synergie, la recherche d’une issue gagnant/gagnant par la réécriture des règles. Si tu n’as pas déjà dévoré ce livre, c’est un must! ⭐

 

En fin de compte, l’amélioration continue, c’est la mise en pratique de la citation (anonyme) qu’on adore :

 

« Prends des risques! Si tu réussis, tu seras heureuse. Si tu échoues, tu seras sage. » 🥰

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Marylène RoyL’amélioration continue, c’est maintenant! | Constat #1 [Épisode 64]

Le truc de mon dentiste pour faire tourner le vent de ton bord [Épisode 63]

Si t’as l’impression de te faire organiser, si tu sens que le vent ne tourne pas de ton bord, si tu sens que les circonstances sont contre toi parfois, on te propose d’adopter la technique du dentiste de Claudine.

 

La veille de chaque rendez-vous de nettoyage (deux par an, pour contrer une crainte fondée de parodontite il y a quelques années), Claudine reçoit un appel de l’une des secrétaires du cabinet de dentiste. Cet appel vise à confirmer le rendez-vous (et une confirmation est demandée, il faut rappeler!). Ce qu’on trouve brillant dans cette technique : l’équipe du dentiste prend soin, elle-même, de ce qui est important pour elle. La priorité est de ne pas laisser une salle vide durant une plage-horaire de la journée du lendemain. Elle s’occupe de faire le rappel à ses clients.

 

Deux aspects importants se détachent de cette technique :

 

1) Importance | ce qui est important pour toi,
2) Responsabilité | celle de prendre soin de toi.

 

Priorité #1- Important

 

Ce qui est important pour toi ne l’est pas nécessairement pour les autres. Duh! Ça semble évident dit comme ça… ET POURTANT. Avoue que tu as des élans de frustration dans la journée de “Ben voyons! Qu’est-ce qu’elle a pensé en faisant ça?” ou “Ne voient-ils pas que la priorité c’est X et pas Y”. La réponse : elle a pensé à ses dossiers et non, ils ne voient pas (leur priorité c’est Y en fait)!

 

DONC : ce qui est important pour toi:

  1. tu dois le savoir
  2. tu dois lui faire une place dans ton agenda (on le répète souvent, mais c’est parce que c’est vrai!)
  3. et tu dois passer à « B) » prendre la responsabilité de le communiquer autour de toi et de DÉMONTRER que c’est important.

 

Priorité #2- Responsabilité

 

Prends soin de toi et ne prends CERTAINEMENT PAS pour acquis que ce qui est important pour toi l’est pour l’autre. Permets-toi de le préciser (en réunion d’équipe, dans tes conversations, dans tes courriels de suivi). Permets-toi de faire des rappels, de demander des suivis, de confirmer que l’invité attendu est vraiment en chemin, n’hésite pas à retourner le lien Zoom de la rencontre du midi en rentrant le matin. Offre ton aide, prends les devants, ouvre la porte pour des commentaires ou des questions, rappelle à tes collègues l’échéance que tu leur a donnée (écrire le mardi pour offrir du soutien pour l’échéance de vendredi…)… Bref,  montre le chemin. Au lieu d’être à la merci des éléments, fais tourner le vent de TON bord.

 

On t’entend déjà dire : « Je vais avoir l’air harcelant.e ou insistant.e), non? » SO WHAT!! Si c’est important et que ça n’arrive pas, il y aura un malaise quand-même (excuses de retard, rush de travail le week-end pour remettre les infos à temps, malaise devant l’absence de la personne et obligation de la remplacer par un animateur médiocre). Aussi bien gérer le malaise immédiatement (et sincèrement, le “harcèlement” que tu perçois, il est seulement dans ta tête).

 

Si c’est ce qui te manque, la voici : la permission de Marylène et Claudine de remettre ton dossier sur le dessus de la pile. C’est une permission sans limite et sans expiration. Utilise-la quand la situation le requiert, elle t’évitera de la frustration. GARANTI!

 

Besoin de plus d’idées? Passe faire une petite recherche selon le sujet de ton choix pour écouter plus de podcasts!

 

Pour nous faire part des tes commentaires/suggestions d’épisodes, tu peux nous écrire ici. Et si tu as aimé cet épisode, svp donne-lui 5 étoiles dans ton appli d’écoute et donne ton avis (ça nous aidera à aider plus de monde en les rejoignant!)

 

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Marylène RoyLe truc de mon dentiste pour faire tourner le vent de ton bord [Épisode 63]

Un principe simple de judo pour te faciliter la vie [Épisode 55]

Qui a dit qu’on ne pouvait pas s’inspirer d’un simple principe de base d’un sport comme le judo pour se faciliter la vie?

 

Un grande leçon de judo qui s’applique à la vie en général (et à la gestion de projet bien sûr): “Quand l’autre pousse, tire, quand l’autre tire, pousse” ou “Peu importe la grosseur que tu as, tu peux utiliser la force qui s’oppose à toi pour amener l’autre au tapis”.

Cette leçon (théorique d’abord, puis pratique à souhait jusqu’à en être frustrante) s’est intégrée rapidement pour Claudine lorsqu’elle a fait des cours de judo dans la jeune vingtaine. Son professeur, M. Morrissette, s’amusait à l’envoyer au tapis de façon extrêmement fluide dès qu’elle poussait ou tirait. Mélange d’adrénaline, d’acide lactique et d’orgueil, la leçon est entrée et s’est ancrée en elle au point de s’appliquer partout. Et elle a été grandement utile dans le récent retour en présentiel du Festival des harmonies.

Tout n’était pas fluide. À plusieurs moments dans la préparation et la gestion du projet, la résistance se présentait (sous la forme d’un fournisseur hésitant, d’un choc de valeurs, d’attentes différentes entre le partenaire et l’organisation). Chaque fois, la leçon de M. Morissette devenait d’actualité : “Ils poussent, tire! Ils tirent, pousse! Fais-toi rivière! Vas là où la résistance s’amoindrit!” C’est un peu comme l’expression anglophone (traduction libre) : « Si la vie te donne des citrons, fais de la limonade! »

On peut même se l’imprimer question de le garder en tête! 😉

 

Et attention : chercher la voie de la moindre résistance, ça ne veut pas dire trouver la première solution facile!

 

Mais c’est de chercher le courant qui va dans la même direction que nous. Entre ramer à contre-courant (résistance) et se laisser porter par la rivière (pousser lorsque l’autre tire), il y a une différence. Tout comme il y en a une avec s’asseoir sur la berge et regarder TikTok (solution facile qui n’apporte pas de résultat).

Et plus on s’ouvre à chercher les gens qui poussent dans la même direction que nous, plus on les trouve. Et plus on est nombreux, plus on attire des gens qui partagent ce même but.

 

Voici comment tu peux vivre moins de résistance en quatre étapes concrètes:

 

  • Savoir où tu vas (déterminer si tu pousses ou si tu tires)
  • Réagir rapidement aux forces en présence
  • Tu pousses, ils poussent : passe à un autre appel!
  • Tu pousses, ils tirent : super, on va dans la même direction! Allons-y gaiement!
  • Parler de ton projet, et surtout, demander de l’aide!
  • Te rappeler chaque jours que tu n’as pas à vivre dans la résistance ni à convaincre les autres. Souviens-toi qu’une armée d’alliés existe quelque part, il ne te reste qu’à les trouver!

 

Plus on met en application ce principe, plus la vie devient simple et facile! C’est ce qu’on veut, non? 🥰 Intégrer des principes qui facilitent la vie, ça te parle? Consulte notre autre podcast sur Optimiser, en intégrant les cycles dans ta gestion de temps [Épisode 41]

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Marylène RoyUn principe simple de judo pour te faciliter la vie [Épisode 55]

Les événements, ça t’intéresse | S’impliquer pour apprendre [Épisode 53]

 

S’impliquer, c’est le meilleur moyen pour en apprendre encore plus.

 

Parce que le meilleur moyen d’apprendre, c’est de faire.

 

Parce que le monde de la culture, du sport, du loisir, du tourisme et du développement local a besoin de gens passionnés.

 

Parce que si les événements, ça t’a toujours intéressé.e mais que tu n’as pas le « papier » officiel (y’en a pas by the way!).

 

Parce que ton milieu a besoin de toi, surtout si tu sens l’appel de descendre sur le terrain et de réaliser… Insérer ici ce qui te passionne – galas, spectacles, festivals, concours, défilés, marchés locaux, lancements, rassemblements.

 

Écoute cet épisode. C’est pour toi!

 

La fièvre événementielle, ça ne se guérit pas. Si tu l’as, plonge! De notre côté, nous on plonge dans le Festival des harmonies pour le weekend! Parce que s’impliquer, c’est la vie!

Psst… Dans l’épisode 51, on explore comment les organisations peuvent mieux donner avant de prendre. Parce que ton temps, c’est important! Donner avant de prendre [Épisode 51]

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Marylène RoyLes événements, ça t’intéresse | S’impliquer pour apprendre [Épisode 53]

Fais preuve d’autant de compréhension pour toi que pour les autres [Épisode 52]

Tout d’abord, on t’invite à de la douceur et de la compréhension envers toi.

 

Lorsque la vie t’invite à ralentir (t’as besoin de sommeil, t’as attrapé un rhume, tu t’es foulé la cheville, ou même t’es juste VRAIMENT tannée cette journée-là), écoute-la!

Prends la pause, ne la subis pas!
Quand la vie t’arrête, écoute.
Prends le temps de te reposer.

Donne autant de compréhension et de douceur à toi-même que tu en donnes aux autres (tsé la fin de courriel où tu écris : “T’inquiète, prends ta journée, repose-toi! Prends soin de toi.” adresse-toi-la aussi au besoin! Psst: Au fait…Si tu as besoin de mieux te comprendre,😉 passe écouter l’épisode Des outils pour mieux se connaître

Alors, accorde-toi au moins autant de bienveillance que tu en accordes aux autres.

L’adage le dit :“Charité bien ordonnée commence par soi-même.” ❤️

 

Et on nous le répète à chaque vol d’avion : il faut mettre son oxygène en premier avant d’aider des autres. Et on comprend pourquoi. Inconscient, même avec toute la bonne volonté, on ne sert à rien!

N’oublie pas.
Ce n’est pas parce qu’on ralentit qu’on arrête.
Ce n’est pas parce qu’on ralentit (ou même qu’on prend une pause) que TOUT arrête.
Parce que tu as choisi de ne plus être “directrice de l’Univers” et que tu as accepté de déléguer et que tu sais t’entourer, le fait d’avoir besoin d’un temps d’arrêt ne cessera pas toutes les activités de ton équipe!

Donc, permets-toi d’avoir besoin de prendre du temps pour toi.

Du temps pour prendre du recul.
Du temps pour voir plus large.
Du temps pour ÊTRE, au-delà de FAIRE.

Finalement, prends le temps que la vie t’offre doucement (parce qu’elle va revenir plus insistante jusqu’à ce que tu le fasses… tu t’en es bien rendu compte non?).

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Marylène RoyFais preuve d’autant de compréhension pour toi que pour les autres [Épisode 52]

Donner avant de prendre [Épisode 51]

Commencerais-tu un repas avec le dessert? Es-tu déçu.e quand quelqu’un évente la fin du film que tu espérais voir bientôt? Nous aussi! Et c’est la même chose quand vient le temps de donner et recevoir dans nos organisations. On commence malheureusement par le dessert et on gâte le repas… Ce qu’on propose d’explorer cette semaine : donner avant de prendre.

Ou donner avant de penser recevoir. Au-delà du principe philosophique, c’est le principe marketing qui nous intéresse ici.

On le voit partout (infolettres, promotions, rabais d’introductions de produits), on le fait déjà, mais on aurait avantage à étendre la pratique.

Donc, on vous propose quelques exemples concrets.

 

1.Gestion de la restauration dans le Festival des harmonies par coupons

 

Coupons sont créés et produits par nous, avec les informations complètes de l’édition (dates, prix). Véritable clé-en-main pour le partenaire à qui on demande ce service (paiement simple sans argent). Une seule facture à gérer pour nous ce qui apporte une simplicité pour les clients et bénévoles. Donner avant de penser recevoir veut dire : Si c’est notre organisation qui ait besoin de quelque chose de la part d’un partenaire, je m’assure de le définir clairement et de proposer exactement la solution qui me conviendrait (clé-en-main).

 

2.Plans de partenariat

 

En plus des partenaires externes à qui on propose les forfaits de visibilité, penser aux fournisseurs “normaux”, aux alliés qui n’apparaissent pas d’emblée comme des commanditaires éventuels, mais qui pourraient bénéficier de la visibilité proposée (fournisseurs, entreprises des membres du CA, entreprises des bénévoles).

 

3.Consignes aux bénévoles

 

Ne pas prendre pour acquis que nos bénévoles comprennent l’information relative à notre organisation. Donner des directives claires, à jour, repensées et réfléchies à tous les bénévoles. Et pour les bénévoles de gestion (responsables), reconnaître leur implication dans le cadre d’un souper, collations et repas qui plaisent, gratuités/rabais/produit à l’effigie de l’organisme. Avant d’avoir pris une heure à un bénévole, il faut lui avoir donné quelque chose qu’on peut qualifié de base, à savoir des consignes claires et inspirantes.

 

Donner avant de prendre. Donner avant de penser recevoir.

 

On le fait déjà dans plusieurs secteurs. Et c’est très bon de s’en inspirer pour d’autres, surtout quand on voit qu’une initiative fonctionne. On fait tout le contraire dans d’autres (et c’est bon de l’identifier pour s’en détourner). Et pour cause, puisque c’est un changement à faire et qu’il n’est pas toujours le bienvenu dans nos organisations. Ah, résistance au changement quand tu nous tiens!

Mais la gratitude, c’est surtout payant! 🙏

Donner avant de prendre, ça ouvre des portes pour recevoir encore mieux, encore plus. Par conséquent, ça nous positionne comme une organisation qui sait reconnaître ses gens.

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Marylène RoyDonner avant de prendre [Épisode 51]

Trop d’information à gérer, 2 clés pour s’y retrouver [Épisode 48]

 

Cauchemar éveillé :

Chercher une information cruciale.

 

Trouver le dossier où elle se trouve.

 

Rester perplexe devant 3 fichiers excel (liste-v1, liste-v3déc, liste-mise_a_jour_Julie). Ouvrir le plus récent.

 

Rester perplexe devant 4 onglets différents (par date, par ville, ordre alphabétique, par secteur Julie).

 

Constater que les infos d’un même membre diffèrent selon les onglets.

 

Demander à Julie si elle sait lequel est à jour.

 

Ne pas obtenir de réponse claire.

 

Rêver de déménager à la campagne et d’élever des alpagas.

 

Ça te dit quelque chose?

 

Dans une organisation, la gestion de l’information est au coeur des activités (et au cœur de la plupart des problèmes quotidiens vécus). Elles peuvent être répertoriées dans une base de données/CRM professionnels (Zeffy, Yapla, Salesforce, HubSpot, etc.) ou autonomes (listes Excel, fichiers Airtable). Les informations sur les clients, bénévoles, membres, donateurs, musiciens, employés ou fournisseurs, pour être au service de votre organisation (et non le contraire) doivent être :

  1. facilement accessibles,
  2. à jour,
  3. fiables,
  4. exactes.

 

Qu’on ait l’intention de revisiter sa façon de gérer les informations de façon autonome ou accompagnée par des professionnels, deux clés sont indispensables pour y arriver.

 

1. Inventorier ou cartographier l’information

 

a) Ce que tu détiens (ABSOLUMENT TOUT)

b) Ce dont tu as besoin (TOUT)

 

Effectivement, le meilleur moyen d’y arriver est de faire un braindump (une vidage de cerveau!).🤯 Que ce soit numérique (avec une application comme Miro.com) ou analogue (avec du papier, des post-its et des crayons). L’idée, c’est d’extraire de tes fichiers, de ton cerveau et de tes classeurs TOUTE l’information que tu détiens (dans un secteur précis). Comme par exemple, tes contacts. Alors, quand vient le temps d’évaluer ce dont tu as besoin, ce sera surtout pour prioriser l’utilité de l’information. Ce qui doit faire partie des listes/rapports ou non) et l’urgence du traitement. Donc la question qu’on se pose : Est-ce qu’on intègre cette information immédiatement dans nos listes ou on l’ajoute plus tard, dans une phase subséquente?.

 

2. Identifier son utilisation

 

Ici, on veut lister TOUTES les façon dont on a besoin de consulter l’information. C’est là qu’on se questionne sur l’ordre de présentation, les liens entre les données, les formats de présentation. Par exemple, on peut parler des locaux utilisés par le Festival des harmonies. Ceux utilisés sont présentés dans une foule de listes qui donnent une information similaire, mais répondant à des besoins spécifiques.

 

  1. Selon leur disponibilité par jour.
  2. Avec ensembles qui les occupent.
  3. Avec ensembles, présentés par jour.
  4. Libres (avec la distinction utilisés et non-utilisés).
  5. Réassignés durant l’événement.
  6. Par faculté, avec bénévoles assignés à chaque faculté.
  7. Ensembles en ordre alphabétique avec local assigné.
  8. Par ordre d’arrivée des ensembles.

 

Il faut dire que les différentes utilisations de l’information se trouvent à plusieurs endroits dans nos organisations. Principalement, dans les classeurs Excel et leurs différents onglets (ou filtres). Bien sûr, quand une organisation a déjà un CRM/base de données, les différents rapports programmés constituent déjà une ressource pour savoir quelles présentations de l’information sont nécessaires. Sonder son équipe et ses fournisseurs quant aux informations nécessaires pour faire leurs tâches ou répondre à nos besoins est également une source non négligeable. Une même information peut être présentée de 2, 5, même 20 façons différentes et chacune est pertinente selon le contexte.

 

Finalement, si penser à faire cet inventaire te donne déjà mal à la tête, tu n’es pas seule. Cependant, sache que même si tu engages une firme spécialisée pour faire le boulot, tu devras identifier et comprendre ce processus. Le programmeur aura beau avoir toute l’expertise du monde, il ne pourra pas deviner la façon dont toi et ton équipe traitez l’information. Autant dans un contexte précis que les différents besoins particuliers que vous avez dans la façon dont vous consultez vos données.

 

Psst… Tu aurais le goût de pousser plus loin et d’implanter un échéancier pour t’aider (tant qu’à!)? Découvre notre échéancier performant! Il peut réellement faciliter ta vie et te permettre de continuer d’avancer!!

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Marylène RoyTrop d’information à gérer, 2 clés pour s’y retrouver [Épisode 48]

Tu ne vends pas, mais tu vends quand-même [Épisode 47]

 

Utiliser des phases à différents endroits peut nous aider au-delà de ce qu’on pourrait imaginer…

 

Quand on n’est pas entièrement dans le domaine des affaires (par exemple si on est solopreneur à nos heures ou à la tête d’un OBNL), les principes liés au marketing et à la vente peuvent paraître étrangers à notre mission et certains ont même tendance à les éviter à tout prix. Mais c’est une erreur! Les phases de conversion d’un client nous servent même en-dehors de la vente de produits ou de services. L’exemple du recrutement de bénévoles en est un qui permettra de survoler le processus sans y voir un modèle corporatif ou d’affaires.

Les phases à connaître (et reconnaître!)

A) Attirer

 

Dans cette phase, on traite avec des inconnus. On cherche la notoriété, on veut apparaître sur leur radar. On se demande qui sont les gens qu’on veut rejoindre et ce qu’on veut leur offrir (qui/quoi). Dans notre exemple : des mères de famille cherchant des activités à qui on offrira de venir vivre l’expérience de notre événement en tant que bénévole, idéalement avec leurs grands enfants. Identifier le client idéal (et même créer un véritable persona/avatar de ce client) permettra d’identifier où trouver cette personne et comment la rejoindre. Ce qui nous mène à la seconde phase :

B) Interagir

 

On veut ici transformer l’inconnu en prospect. On cherche à être considéré comme une option pour lui. C’est le moment de capter l’attention, d’offrir du contenu pertinent afin de recueillir un courriel, un numéro de téléphone ou un engagement quelconque de sa part. On débute la relation, on veut séduire, on veut communiquer nos valeurs, notre mission et susciter un engagement afin d’être là au moment où la décision se prendra. Quelle activité ferons-nous le week-end du X = du bénévolat dans cet événement?

C) Fidéliser

 

Après la décision, où le prospect devient un client, c’est le temps de faire de la magie, de faire ce que l’on fait le mieux. Donner le service, livrer le produit, de faire vivre l’expérience en fonction de sa mission ou de son domaine d’expertise. Au-delà de donner le meilleur service, on veut générer des émotions. Celles-ci seront associées à l’expérience vécue pour le bénévole/client/usager. C’est le moment de livrer au-delà des attentes, c’est déjà un excellent moyen de fidéliser son client. Mais on peut pousser plus loin et approfondir la relation, donner encore. Après la prestation du service, on doit prendre le temps d’honorer la décision du client, de surpasser ses attentes.

 

Ce peut être aussi simple qu’un message vidéo, un code promo sur un produit d’un partenaire. Un rabais sur une prochaine expérience, une bonne nouvelle/anecdote, une recette ou un contenu gratuit récent,… Ça n’a pas besoin d’être compliqué et ça doit surtout venir du cœur. Par le fait même, de toucher celui du bénévole, du client, de l’usager.

 

Ces trois phases, qui transforment des inconnus en prospects, puis en clients, puis en promoteurs, sont à la base du modèle d’affaires traditionnel. C’est la conversion de client sur laquelle se basent les stratégies marketing des petites comme des grandes entreprises. Et ça fonctionne!

 

Rejeter du revers de la main ces principes parce qu’ils appartenaient à un modèle traditionnel équivaut à jeter le bébé avec l’eau du bain. Ne pas aimer le mot “vente” parce qu’on l’associe à la vente à pression chez un concessionnaire automobile ne devrait pas nous empêcher d’intégrer à nos organisations et nos projets, des principes qui marchent et qui ont fait leurs preuves.

 

Entre des inconnus ou des promoteurs, nous on a fait notre choix! 😉

 

Besoin de plus d’idées? Passe faire une petite recherche selon le sujet de ton choix pour écouter plus de podcasts!

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Les connais-tu, toi, tes zones?

 

On le dit souvent, un échéancier c’est important dans la saine gestion d’un événement et d’une organisation. Pour nous, c’est l’un des 4 piliers de la gestion d’événements (le budget, la mission/vision et l’organigramme). Que ce soit lorsqu’on le met en place ou lorsqu’on en révise le contenu (surtout les responsabilités et les tâches), on peut rapidement constater que certains éléments qui nous incombent pourraient/devraient aller “dans la cour” de quelqu’un d’autre (ou être carrément éliminées!).

 

Donc, on propose d’explorer des outils pour identifier ce qu’on conserve.

 

Les 4 zones de Gay Hendricks (tirées de son livre “Le grand bon”)

 

  • La zone d’incompétence : Toutes les activités pour lesquelles nous ne sommes pas doués (c’est souvent l’endroit où on s’entête à économiser un peu…).

 

  • La zone de compétence : Une activité pour laquelle on est doué, mais qui pourrait très bien être faite par quelqu’un d’autre, où notre participation n’a pas de valeur ajoutée. C’est une zone où on passe normalement beaucoup trop de temps et d’énergie.

 

  • La zone d’excellence : Les activités que l’on accomplit extrêmement bien. Habituellement, on gagne notre vie dans cette zone. Selon l’auteur, “ pour les gens qui réussissent, cette zone est un piège séducteur et même dangereux parce qu’y demeurer vous empêche de faire un bond dans votre zone de génie. C’est l’endroit où vous êtes confortable et qui créera votre propre dépendance.”

 

  • La zone de génie : C’est l’ensemble des activités pour lesquelles on possède un don unique. C’est l’endroit où tu brilles, où tu vibres. C’est ce qui ne te coûte pas d’énergie (et même qui t’énergise). On peut le reconnaître avec les sensations intérieures, mais aussi par les commentaires des autres. Si c’est difficile pour toi d’identifier ce qui relève de ta zone de génie, passe voir Marie Forleo.  Elle a a du contenu exceptionnel pour t’aider à trouver ce qui te fait briller, tes talents particuliers, ton dessein.

 

Par conséquent, trouver sa zone de génie est un exercice extrêmement intéressant au point de vue personnel. Voilà pourquoi on t’invite réellement à t’y plonger si ce n’est pas déjà fait! Un épisode qui pourrait te permettre de découvrir des outils pour le faire. Épisode 10 | Des outils pour mieux se connaître.

 

Et là, tu te dis : c’est bien beau, mais…

 

Concrètement, qu’est-ce que je peux faire?

 

1- Identifier : Dans une colonne supplémentaire de l’échéancier et pour chaque tâche/responsabilité, identifie dans quelle zone tu te trouves (ça peut être très intéressant comme exercice (ou troublant, ou décourageant… selon le cas!)).

 

2- Filtrer : Crée une vue ou un filtre pour voir tout ce qui se trouve dans ta zone d’incompétence et de compétence afin de pouvoir l’identifier comme potentiellement “À déléguer”.

 

3- Éliminer : Avant de penser déléguer, fais comme en gestion des matières résiduelles (le principe des 3RV) et réduis d’abord (dans notre cas : élimine carrément la tâche si elle n’est pas nécessaire/importante/bien définie).

 

4- Déléguer : Applique le processus de délégation en 4 étapes de Theresa Loe.

 

5- Laisse-moi te le montrer : Tu exécutes la tâche, l’autre regarde, pose des questions et prend des notes.

 

6- Laisse-moi te mentorer : Tu établis les critères, tu reviens sur les étapes, tu cibles les résultats attendus.

 

7- Laisse-moi te regarder le faire : Tu regardes, sans faire de commentaires durant le processus et vous faites une rétroaction par la suite.

 

8- Laisse faire! : C’est clair : décroche!

 

À ne pas oublier

 

D’ailleurs, on parle d’actions dans l’échéancier pour éviter les termes tâches/responsabilités, justement parce que ces termes sont délicats. Quand on délègue, pour permettre à l’autre de se sentir pleinement impliqué, il faut déléguer une responsabilité et non une tâche. La tâche déléguée crée un automate. La responsabilité déléguée crée un responsable! Lorsqu’on délègue une responsabilité, on donne des outils, on demande un résultat et on offre de la liberté dans le “comment” ce sera fait.

 

Alors, laisser faire, décrocher et lâcher le contrôle, lorsqu’on délègue, permet de garantir l’adhésion de l’autre et son appropriation du résultat. C’est le meilleur moyen de créer une relation gagnant-gagnant.

 

Tu aimerais bien intégrer tout cela dans un échéancier qui fonctionne? Découvre notre échéancier performant! Il peut réellement faciliter ta vie!

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Les 8 attributs essentiels d’un échéancier performant [Épisode 42]

 

Finir la journée avec le petit goût amer d’avoir fait mille et un trucs et pourtant de n’avoir rien accompli, ça te parle? Être « en réaction », à la merci des courriels, des demandes, des événements extérieurs, c’est la recette infaillible pour se sentir dépassée, incompétente et anxieuse. On a trouvé notre baume, qui est devenu l’un des 4 piliers de la gestion d’événements selon le modèle Que Des Solutions : l’échéancier. Et on n’oublie surtout pas les caractéristiques qui le définisse!

D’abord, un échéancier, c’est quoi : c’est un document (tableur ou base de données) où sont répertoriées par ligne les responsabilités/tâches qui doivent être réalisées par les membres d’une équipe et qui comprennent notamment des précisions par secteur d’activité et par échéance (mois) permettant de classer les tâches selon différents critères.

C’est à ce document que l’équipe se réfère pour savoir quels sont les dossiers sur lesquels les membres doivent travailler. L’échéancier ne contient pas TOUTES les tâches à faire, mais bien les responsabilités/tâches récurrentes qui seront, par la suite, transposées dans un gestionnaire de projet (ex. Asana) ou une bonne vieille liste “to-do” (à éviter selon nous, mais bon!).

 

Les caractéristiques essentielles

Pour qu’il soit réellement performant, l’échéancier doit avoir 8 caractéristiques essentielles. Les voici :

  • Simple (dans le sens de pas complexe, pas compliqué) : il ne faut pas que ce soit compliqué d’y accéder et d’y travailler.
  • Flexible : pas de pdf! On doit pouvoir le mettre à jour et l’ajuster quotidiennement. On doit également, nous-mêmes, être flexibles dans l’exécution des tâches/responsabilités et se permettre de retarder/décaler/devancer au besoin.
  • Avec des indices : prévoir une case pour noter des détails, indices, liens hypertextes, emplacement de fichiers, notes pour un remplaçant, parce qu’on ne sait jamais ce qui peut nous arriver (et qu’on a tendance à oublier d’une année à l’autre).
  • En équipe svp! : s’ils aident à créer l’échéancier et qu’ils y sont impliqués, les membres de l’équipe voudront utiliser l’échéancier au quotidien. Le fait de créer l’échéancier en équipe permet aussi de voir les dépendances entre les tâches des uns et des autres et à clarifier la répartition du travail.
  • Court, mais précis : trouver les mots les plus précis possibles, sans utiliser des grandes phrases et sans être flou.
  • À dupliquer : on travaille dans l’échéancier courant, mais on prévoit déjà les possibilités pour l’an prochain (soit une copie indépendante ou avec une colonne “pour l’an prochain”)
  • À jour : l’échéancier est un outil quotidien, c’est presqu’un membre de l’équipe. On doit le nourrir et en prendre soin (il nous le rendra bien!).
  • Dans le plaisir!!!!! : il faut que ce soit plaisant! Trouve du plaisir dans créer et tenir à jour ton outil, une fois qu’il sera en place, le plaisir est garanti puisque le doute et le stress de la to-do-list disparaissent!

Fais-nous signe pour nous dire comment ça résonne dans ta vie!

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